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3.97/5 (sur 4253 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Germantown, Pennsylvanie , le 29/11/1832
Mort(e) à : Boston, Massachusetts , le 06/03/1888
Biographie :

Louisa May Alcott est une romancière américaine.

Deuxième d'une fratrie de quatre filles, elle écrit des contes
dès son plus jeune âge et, en 1848, rédige son premier livre : "Fables de fleurs" ("Flower Fables"). Le tempérament parfois violent de son père et l'incapacité de celui-ci à pouvoir subvenir correctement aux besoins de sa famille donnent lieu à des conflits entre les parents de Louisa May et contraignent les quatre sœurs à travailler à un jeune âge.

Tour à tour gouvernante, aide domestique et infirmière durant la Guerre de Sécession, elle trouve finalement sa voie dans la lutte contre l'esclavagisme et pour la cause de l'émancipation des femmes. Un combat qui innervera fondamentalement son œuvre littéraire. Publié en 1864, "Moods", son premier roman s'inspirera de sa pensée et de ses aventures.

En 1868, alors qu'elle prend la tête d'un journal destiné aux enfants, l'écrivaine décide de rédiger un roman à l'intention de son lectorat et plus précisément des jeunes filles.

Ce sera "Les Quatre Filles du docteur March" ("Little Women"), parue en 1868. Tableau de la vie américaine dans la seconde moitié du XIXe siècle, le livre remporta un si vif succès qu'elle en publia une suite : "Le Docteur March marie ses filles" ("Good Wives") en 1869. L'auteure narre ainsi le quotidien (quelque peu autobiographique) d'une famille sans le sou tentant par tous les moyens de remédier à sa misère au prisme de liens sentimentaux extrêmement forts et d'expériences déterminantes. Deux autres livres existent également : "Le Rêve de Jo March" ("Little Men", 1871) et "La Grande Famille de Jo March" ("Jo's Boys", 1886).

Son journal intime et sa correspondance ont également été publiés. Au début de sa carrière, parallèlement à ses livres pour les enfants, Louisa May Alcott a également écrit des romans noirs gothiques sous le pseudonyme de A. M. Barnard.

À l'été 1877, elle voyage en France et séjourne à la pension Laurent à Grez-sur-Loing où demeure sa sœur, l'artiste peintre Abigail May Alcott Nieriker (1840-1879). Ayant contracté la fièvre typhoïde durant son service pendant la guerre de Sécession, elle souffrira de problèmes de santé chroniques. Elle meurt à Boston à l'âge de 55 ans, deux jours après le décès de son père.

Son œuvre littéraire sera régulièrement portée au grand écran. La plus belle d'entre elles reste sûrement celle de Mervyn LeRoy. Un long-métrage tourné en 1949 qui voit notamment jouer Elizabeth Taylor dans le rôle de Amy March.
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Citations et extraits (204) Voir plus Ajouter une citation
Il y a de nombreuses Beth dans le monde, timides, tranquilles, vivant pour les autres si naturellement que personne ne s'aperçoit des sacrifices qu'elles font jusqu'à ce qu'elles disparaissent, laissant le silence et l'ombre derrière elles.
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Nous avons tous la clef de nos futurs châteaux en Espagne, dit Jo ; reste à savoir si nous saurons ouvrir la porte ou non.
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Ce dîner de Jo resta bien longtemps célèbre dans toutes les mémoires comme un sujet de rires sans fin. Sans doute, elle avait fait de son mieux ; mais elle découvrit, ce jour-là, que, pour faire une cuisinière, il faut quelque chose de plus que de l'audace et de la bonne volonté.
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- Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de belles dames qui se soient autant amusées que nous ! Nos cheveux brûlés, nos vieilles robes, nos gants dépareillés et nos bottines trop étroites qui nous donnent des entorses quand nous sommes assez bêtes pour les mettre, répondit Jo, n'ont rien ôté de ses agréments à la soirée.
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... vous devriez vous souvenir que vous êtres une demoiselle.
- Je n'en suis pas une, et si mes cheveux relevés m'en donnent l'air, je me ferai deux queues jusqu'à ce que j'aie vingt ans, s'écria Jo en arrachant sa résille et secouant ses longs cheveux bruns. Je déteste penser que je deviens grande, que bientôt on m'appellera Miss Marsch, qu'il me faudra porter des robes longues et avoir l'air aussi raide qu'une rose trémière ! C'est déjà bien assez désagréable d'être une fille quand j'aime les jeux, le travail et les habitudes des garçons. Je ne me résignerai jamais à n'être pas un homme. Maintenant c'est pire que jamais, car je meurs d'envie d'aller à la guerre pour vaincre ou mourir avec papa, et je ne puis que rester au coin du feu à tricoter comme une vieille femme !
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Espérons et travaillons, voilà notre devise.
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- C'est très bien d'avoir des talents et d'être distingué, mais non d'en faire parade ou de se pavaner parce qu'on en a, reprit pensivement Amy.
- Il faut laisser aux autres le soin de les remarquer ; chercher à les faire valoir, c'est leur faire perdre tout mérite, dit Mme Marsch. "Quand on se paie soi-même, les autres ne vous doivent plus rien"...
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Tante Marsch lui répliqua aigrement qu’une fortune à faire n’était pas une fortune faite ; qu’une position à conquérir n’était pas une position conquise, et que la seconde déclaration qu’elle la priait de faire à Meg était que, bien qu’elle se fût proposée de lui donner 50 000 dollars le jour de son mariage, elle devait se tenir pour dit que, si elle se mariait avec M. Brooke, « un homme sans le sou », elle ne lui donnerait rien du tout.
Jo, indignée, n’avait pu se retenir de répliquer à tante Marsch qu’elle trouvait la raison qu’elle donnait du changement de ses dispositions envers Meg absolument inique, attendu que plus Meg épouserait un homme pauvre, plus sa libéralité aurait eu sa raison d’être ; tandis que, si elle épousait un homme riche, elle n’en aurait que faire.
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-[...] Tu le regretteras plus tard, petite péronnelle; quand tu te retrouveras dans une chaumière, tu t'apercevras vite qu'on ne peut pas vivre que d'amour et d'eau fraîche.
-En tout cas, ça n'est sûrement pas pire que de vivre dans une belle maison, sans amour du tout, rétorqua Meg.
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La pauvre Meg, qui les voyait dépenser sans compter en frivolités qu'elle-même était bien incapable de se payer, se plaignait rarement, mais parfois un sentiment d'injustice la rendait amère. Elle en voulait alors au monde entier, car elle n'avait pas encore appris à estimer à leur juste valeur les bienfaits dont elle était comblée et qui font le véritable bonheur.
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