Je ne donne rien, je ne prends rien, je ne signifie rien, je ne retiens rien.
Voilà ce que je me dis dans cet étrange et faux crépuscule. Je fermai les yeux pour y échapper. Je fermai mon esprit pour échapper à cette pensée. Je retins ma respiration. Et dans ce moment obscurci, désolé, étouffant, quelque chose me retint. Une chose. Pas un objet, pas un projet, ni même les paroles entêtantes d'une chanson, mais une sensation de douceur. Je ne peux pas en dire davantage. Un souffle, rien d'autre, mais si pur.
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