Mais enfin, on ne saurait ainsi réduire à rien, c’est-à-dire aux seules illusions d’idéologies politiques catastrophistes et catastrophiques, le défi que lance l’écologie à la tradition de l’humanisme moderne. D’autant que la sensibilité écologiste « moyenne », celle de tout un chacun, n’a rien d’extrémiste, ni même d’antidémocratique. Elle relève plutôt de cette esthétique de l’authenticité, de ce souci de soi au nom desquels on revendique volontiers –et pourquoi pas ?- une certaine « qualité de vie ».