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Critiques de Luc-Michel Fouassier (106)
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Les pantoufles

Imaginez :

C'est le matin, une nouvelle journée de travail commence. Vous avez déjà la tête dans vos préoccupations professionnelles, vous avez revêtu votre plus beau costume au tombé impeccable pour la réunion importante prévue dans une heure, vous vous apprêtez à sortir de chez vous.

Vous vérifiez les mille choses habituelles avant de quitter votre Home Sweet Home :

> Sacoche ok. Very important ! Elle contient LE dossier qui peut vous ouvrir la porte de l'ascenseur professionnel, pour aller direct au 6e ciel, celui où vous situez vos ambitions.

> Parapluie ok. Avec le mauvais temps qu'il fait en ce moment, des gouttes d'eau sur vos cheveux ruineraient totalement vos tentatives quasi désespérées de dompter l'épi qui se dresse sur votre tête. Ce serait ballot, votre séduisante chef vous verrait comme Tintin en costume... Et de là, il n'y aurait qu'un pas pour qu'elle vous perçoive comme Tintin dans la lune à cette fichue réunion !

> Portefeuille et carte métro ok.

C'est tout bon, vous êtes paré pour votre journée marathon alors go ! Zut, il va falloir vous dépêcher un peu car vous avez pris du retard. La faute au chocolat chaud qui s'est répandu en une grosse flaque marronnasse dégoulinant jusqu'au sol. Aïe le joli set en paille tressée choisi avec soin par Madame... Tout ça pour un geste maladroit en voulant porter votre tasse à la bouche et vous voilà avec votre chiffon microfibre à éponger tant bien que mal cette cacaostrophe tout en proférant une bordée de jurons empruntés au capitaine Haddock.

Bref. Vous sortez enfin en claquant la porte. Et au moment de démarrer, vous vous sentez bizarre dans vos souliers. Un coup d'oeil pour checker vos pieds, et là....

MAIS NAAAAN ! Tout ce que vous voyez, ce sont vos chaussons. Vous tâtez vos poches pour vous saisir au plus vite de vos clés et rentrer mettre vos chaussures, et là...

MAIS NAAAAN ! Pas de clés, elles sont restées à l'intérieur, le trousseau se balançant encore sur votre porte, comme s'il vous narguait avec son cliquetis métallique. Verrouillage automatique de la serrure lorsque la porte est en position fermée, personne à l'intérieur (Madame est en séminaire de quelques jours à plusieurs centaines de km), pas de double des clés... Misère !



Cette intro est une fiction, elle n'est pas celle du livre. Mais c'est l'idée.



En aparté, à qui cela n'est-il pas arrivé de partir au travail apprêté des chevilles à la tête, mais les pieds dans ses chaussons ? Car si comme moi vous faites partie de la confrérie des réveils difficiles, j'aimerais bien rire de vos anecdotes si vous avez envie de les partager ! Il m'est arrivé une fois (une fois seulement, ouf !) de me rendre compte en voiture à mi-parcours de mon trajet domicile/travail que j'étais en chaussons... Mi-parcours effectué quand même sans que je m'en aperçoive, c'est dire à quel point mon temps de préchauffage était long ce matin-là ! Ce n'est pourtant pas simple d'appuyer sur les pédales en chaussons, en particulier celle de l'embrayage, quand même... J'ai fait une cure de vitamine C hautement dosée les jours suivants, il me fallait au moins ça.



Revenons-en à cet ouvrage à présent. L'auteur est parti de ce gag pour construire son roman, les chaussons du personnage (vivant seul) étant des charentaises. Super moelleuses, douillettes à souhait, il décide après courte réflexion de se rendre ainsi au travail puis poursuit l'expérience à l'issue. « Je pensais plutôt qu'en sortant chaussé ainsi, je ne foulais plus le même sol que mes congénères, j'avançais en marge. A côté de mes pompes, en quelque sorte. » Il nous livre cette aventure et les réflexions qui en découlent au moyen de cette histoire décalée découverte grâce au billet de @Freddu67 (merciiii Frédérique). Une lecture courte que j'ai trouvée rafraîchissante, comique au départ mais qui, en réalité, est plutôt une réflexion intéressante sur le regard des autres, le mode conventionnel qui régit la vie en société, la différence d'approche dans le cadre des relations interpersonnelles.



Être chaussé de charentaises hors de chez soi, c'est évoluer en société en mode silencieux mais c'est aussi le « refus de marcher en suivant le troupeau. »
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Les pantoufles

Voici un roman jubilatoire, plein d’humour et d’esprit, de surcroît bien écrit, ne tombant jamais dans la facilité, bref qui ne peut que nous mettre de bonne humeur. Je ne connaissais pas cet auteur, j’ai vu ce court roman en furetant, comme je le fais si souvent, entre deux rangées d’une librairie. Intrigué par ce titre atypique, j’hésitais à l’acheter, mais bien m’en a pris de m’y lancer.



Le narrateur, un peu à côté de ses pompes (c’est le cas de le dire) quitte son appartement parisien en oubliant ses clefs et … en pantoufles. D’abord gêné, il décide de vaquer à ses occupations en dépit de cette situation embêtante. S’en suit une série de scènes cocasses, dans la rue, au travail, dans le métro. Notre héros doit subir les remarques et l’ébahissement des personnes qu’il croise. Pourtant, il se sent à l’aise dans ses charentaises et finit par s’y habituer.



La suite est à découvrir dans ce court roman décalé, ingénieux, truffé de bons mots, d’un humour fin, de nombreuses références à l’Histoire et à la littérature, et aussi d’une pointe de critique de la vie moderne, à l’encontre des humains souvent hermétiques à tout ce qui diverge des normes.



J’ai beaucoup aimé la fin également, une fin en osmose avec le cours du récit, que l’on aurait aussi pu titrer « Les tribulations d’un parisien en pantoufles ».

Une pépite pour toutes celles et tous ceux qui cherchent une lecture récréative d’un jour…à lire avec ou sans leurs charentaises :).
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Les pantoufles

Ha, c’est malin ! Le voilà dehors en costume-cravate, les clés de l’appartement sur la porte mais à l’intérieur et aux pieds ses pantoufles ! Ha, bisque bisque rage ! Une journée qui s’annonce bien, tiens ! Tant pis, la réunion de ce matin est importante et pas question d’arriver en retard. Allez hop, on enfile son courage et on part travailler en charentaises. Advienne que pourra !



Et bien oui, une journée étonnante à bien des points de vue se profile à l’horizon. Une journée extraordinaire (qui se prolongera en quelques jours), des rencontres qui le seront tout autant et une infinité de questions (regard de l’autre, estime de soi, place de l’art, de l’amitié, de l’amour, de la famille, des amis, du travail...) soulevées et pesées à l’aune de ces pantoufles, confortables, chaudes et à la semelle moelleuse. Qui l’eut cru ?



Une lecture sympathique, amusante, légèrement caustique et qui donnerait envie d’oublier volontairement ses chaussures pour tester nous aussi la charentaise légère, silencieuse et qui donne des ailes.

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Les pantoufles

Tu claques la porte de son appartement, Vlan !

Pressé, tu dévales l'escalier en trombe

mais tu n'entends pas le bruit de tes pas...

Ahuri, tu regardes avec des yeux de merlan frit

la paire de charentaises à tes pieds.

Pas possible de faire marche arrière,

les clefs sont restées bêtement à l'intérieur...

Que fais-tu alors ?

Tu cours t'acheter au plus vite des " shoes"

pour ne pas paraître ridicule

ou indifférent aux regard des autres,

tu restes peinard dans tes chaussons moelleux ?

Décontracté des doigts de pieds, notre héros décide lui,

de rester of course en pantoufles !

Quel beau pied de nez ce court roman de Luc-Michel Fouassier

qui balade notre héros en charentaises faisant fi du regard en biais des bien chaussés. Les situations et rencontres souvent farfelues sont bidonnantes. Rien lu d'aussi drôle depuis Franz Bartelt, lui aussi publié aux éditions de L'arbre vengeur .

Les pantoufles de Luc-Michel Fouassier , c'est le panard assuré !
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Les pantoufles

Ou comment une étourderie va devenir une excentricité salvatrice. Notre héros oublie de changer ses pantoufles avant d'aller au travail, en plus d'oublier ses clés ! Soit ! Il prend le risque du ridicule et finalement y trouve une solution pour oser et des opportunités pour sortir des carcans. Ce roman court et farfelu est d'un très bon niveau, drôle, original, faisant la part belle à toutes les métaphores et autres jeux de mots autour des pieds et des chaussures. Je vous invite à suivre ses pérégrinations pas à pas : c'est le pied ! (Ok, je sors)
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Les pantoufles

Un petit roman très drôle, original et divertissant.

Le narrateur sort de chez lui un matin et réalise qu'il est encore en chaussons. Comme il a laissé ses clés à l'intérieur et qu'il est en retard pour une réunion de travail importante, il décide d'y aller comme ça. Il faut préciser aussi qu'il est soucieux et perturbé car sa compagne l'a quitté.

Il se rend à la poste en chaussons, tout se passe bien alors il enchaîne avec le métro. Bien sûr, on le regarde bizarrement mais il assume. Au travail, il se montre brillant lors de la réunion pour détourner l'attention de ses pieds. Petit à petit, il se sent de plus en plus à l'aise et sûr de lui. Grâce à ses pantoufles, il va faire de belles rencontres.

Il s'agit d'une sorte de fable sur l'anticonformisme, l'éloge de l'originalité. Cela se lit très bien et c'est très agréable. Je recommande cette lecture jubilatoire.

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Les pantoufles

Qui ne l’a jamais imaginée, au détour d’un mauvais rêve, cette scène où l’on se rend compte que l’on a oublié de se chausser en partant de la maison et que c’est, vêtu de ses chaussons, que l’on se présente à notre entourage scolaire, ou professionnel? Qu’ils soient fantaisistes avec leur forme de panda, leurs pattes griffues, ou plus classiques, type charentaises, les chaussons témoignent d’un pan de notre intimité, un moment où nous sommes détendus et donc vulnérables et, les exposer au reste du monde, hors du cocon douillet, ben c’est la honte! Heureusement, tout cauchemar finit par prendre fin et c’est, soulagé, que l’on se réveille de ce genre de rêve… Mais pas le héros des “Pantoufles”, non, non, non! Enfermé dehors en pantoufles et complet-veston, avec une réunion importante à la clé, notre homme n’a d’autre choix que d’aller affronter ses pairs et gare aux moqueurs! Monsieur a de la répartie et de quoi élever le port des pantoufles en extérieur au rang de philosophie de vie, vous voilà prévenu!



Avec ses 113 pages, “Les pantoufles” est un petit roman divertissant qui se lit d’une traite. C’est avec légèreté et humour que Luc-Michel Fouassier déploie son petit manifeste d’anticonformisme. En prenant pour toile de fond des parisiens toujours pressés, happés dans un quotidien qui les pressurise, l’auteur offre un contraste saisissant avec son personnage qui découvre, bien malgré lui, les vertus du lâcher prise et de la lenteur. Ce qui n’était qu’un malencontreux accident, se transforme peu à peu en mouvement de résistance et en engagement politique! L’idée est cocasse, farfelue, mais fonctionne plutôt bien!



Ce qui m’a légèrement laissée en marge en revanche, c’est le style, volontairement lourdingue, du ton et donc de l’écriture... Préparez vous à balayer tout le champ lexical de la chaussure et des expressions liées aux pieds avec des jeux de mots appuyés du narrateur: “dans leur petit soulier”; “faire des pieds et des mains”, “tu foules aux pieds”, “je lève un peu le pied”, “traîner mes guêtres”. Ce qui aurait pu être drôle utilisé avec parcimonie, devient vite agaçant à mes yeux… Par ailleurs, notre protagoniste a un goût prononcé pour les allitérations et ne se prive pas non plus de ce côté là: “Il avait indubitablement un petit côté Agassi, agaçant”; “Vous y êtes déjà allé, à Dubaï (tu parles si je bâille!)?”; “peinard, les panards dans des pantoufles”. Bref, je manque sans doute d’humour, mais je n’ai pas trouvé tout ça très subtile et c’est malheureusement ce qui ôte le charme du roman… Mais nul doute que ce petit roman pimpant saura trouver des amateurs!
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Les pantoufles





Un homme découvre, alors qu'il se trouve sur son pallier, qu'il vient d'oublier ses clefs dans son appartement et qu'il a gardé ses charentaises aux pieds. Que va-t-il faire ?



Ce conte démarre plutôt bien, nous montrant de quelle manière notre rapport aux autres peut changer avec un presque rien. L'auteur ne se prive pas pour énumérer tous les synonymes de chaussure, chausson, pied. C'est même drôle au début, puis devient vite lassant avec cette succession de rencontres qui n'apportent rien (car nous avons compris depuis le début de cette histoire où l'auteur veut en venir). La fin a même un goût de bâclé et va à l'encontre de ce que le protagoniste a tenté de démontrer durant tout le livre. Ou alors l'auteur met en exergue que l'on peut tout sacrifier par amour, même sa personnalité ou son sens de la rébellion, je n'ai pas vraiment compris.







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Les pantoufles

Sortir de chez soi pantoufles au pied, c'est le cauchemar récurrent de bien des gens. Et c'est ce qui arrive à notre héros. Il n'en faut pas plus pour que sa vie vacille sur son axe. Réunion professionnelle, match de tennis ou partie fine : rien n'est pareil en charentaises ! C'est drôle, frais, charmant, ironique et légèrement érudit. Un vrai petit pas de côté sans autre conséquence que de me faire envisager avec encore plus de tendresse nos excentricités salvatrices.
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Les pantoufles

Habiter en Terres Charentaises, détenir « Les Pantoufles » comprendre d'autant plus ce qui va advenir dans ce livre subtil. Une chance !

« Les Pantoufles » est une bouffée d'oxygène. Une histoire à dévorer au coin du feu. Captivante, contemporaine, elle apporte sa pierre à l'édifice des questionnements existentialistes. Les degrés savoureux, profonds, opèrent leurs champs d'actions. « Les Pantoufles » est un retournement de situation. Tel « Diogène » le narrateur s'épanche du côté des Cyniques. « Puis, ayant snobé l'ascenseur, à l'instant où l'on quitte la moquette du palier pour le carrelage de l'escalier, au bruit étouffé de ses pas, on se rend compte qu'on a oublié de chausser ses mocassins. On fixe un instant les pantoufles. Force est de constater qu'on a oublié aussi les clefs. » Charentaises magnétiques au pied, le narrateur part au travail. Une réunion capitale l'attend. « Je n'étais pas devenu l'homme invisible, mais l'homme silencieux. Je ne foulais plus le même sol que mes congénères, j'avançais en marge. A côté de mes pompes, en quelque sorte. » Sa dissidence est armure. Il va oser affronter les diktats sociétaux, bousculer les non-dits tels des pions sur un jeu de dames, ses pantoufles sont opératives. Il brise sa carapace. Se prend à les garder toujours au pied. Piège mental aussi. Se protéger de l'abîme causé par sa solitude, les difficultés, ses pertes de repaires affectifs. « Les Pantoufles » est énergisant, sociologique. L'écriture est souriante, formidablement maîtrisée. Que dire de l'humour qui étale ses crayons de couleur. Cette intelligence verbale qui balaie à coups d'envolées le conventionnel et le conformisme qui collent à la peau. Les faux-semblants qui dénaturent les essences mêmes, du réel qui se cherche. « de surcroit, dans un endroit où Les Sans-Culottes s'étaient illustrés un Sans-Chaussures ne pouvait que se sentir chez lui. » Les pantoufles vont se muer. Lancer des signaux. L'insistance d'affronter le semblant, de s'allier à l'esprit libertaire qui va bousculer la donne. « Otto vint prendre la défense de mes pantoufles en expliquant à Brune que, tu sais ma chérie, c'est la quintessence de la sublimation de l'objet, la dérive de celui-ci dans le champ du réel le plus trivial pour l'amener à quitter ce réel et parvenir au statut d'oeuvre d'art. » Notre frondeur casse les codes. Il se métamorphose, bouscule les aprioris, tous. « D'aucuns se réclament de l'équerre et du compas ; il nous fallait un symbole fort pour exprimer notre refus de marcher en suivant le troupeau. Et surtout, elle avait applaudi au fait, que, depuis lors, j'avais décidé de les garder aux pieds, en manière de pied de nez envers mon destin. » « Les Pantoufles » est un récit bienfaisant. Il vous glisse une paire de pantoufles aux pieds. Kaléidoscope d'un pas de côté salvateur. Brillant, spéculatif, il est la solution pour un lendemain meilleur. Optimiste, volontaire, engagé, « Les Pantoufles » de Luc-Michel Fouassier initie au possible. Il est pour tout à chacun. Publié par les Editions de l'Arbre Vengeur. Une belle surprise !

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Les pantoufles



Par étourderie, notre narrateur se retrouve à la porte de chez lui, les clés à l'intérieur et en pantoufles.Faisant un pas de côté, il décide néanmoins d'aller ainsi chaussé au travail . Là, petit miracle, les charentaises, peut être parce qu'elles changent son rapport à la  proprioception, mais aussi au monde, vont l'inspirer et son discours charmera même (tels sont ses termes) son irascible supérieure.

Les micro aventures vont alors s'enchaîner et entraîner notre héros dans des milieux en tous points différents mais où il s’adaptera avec aisance.

Le plus difficile était  sans doute de terminer cette fable souriante et bon enfant, Luc-Michel Fouassier y est parvenu sans  trébucher.

Le style est alerte, plein de références littéraires ou musicales et le héros manie avec élégance le registre soutenu dans la  conjugaison sans que cela fasse cuistre. Sans donner de leçon, ses 113 pages nous invitent à oser être farfelu et à savoir faire des pieds de nez au destin. Un roman court et délicieux.















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Les pantoufles

Un petit livre en guise d’amuse-bouche estival, pioché dans un rayon de la librairie, en attendant l’heure de mon rendez-vous chez le coiffeur. Une librairie où je n’étais encore jamais allée ! Si je n’affectionne pas particulièrement leur rangement, j’ai néanmoins été attirée par quelques livres surprises qui dépassaient ça et là. Les Pantoufles en fait partie. Je ne résistais pas à lire le début, patientant dans le fauteuil face au miroir du coiffeur…



Notre personnage principal a tout d’un homme ordinaire, sauf ce jour-là, où, pressé par le temps, il se retrouve dans la rue en pantoufles. Contre tout attente, il va assumer et voir la vie sous un nouveau jour grâce à cette situation inédite… Que lui réserve cette journée passée en pantoufles ?



Un condensé de rire, de clichés, de regards sur la société. Un roman qu’on lit en une fois, chaussé de pantoufles. Et le livre une fois refermé, on a nous aussi envie d’enfiler nos chaussons pour nous révéler au monde !
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Les pantoufles

Je suis tombée dans la chausse-trappe... Car j'ai pris mon pied en lisant ce court roman.



Bravant les moqueries de ses semblables, notre héros, qui n'est pas cordonnier, mal chaussé suite à une distraction, s'encourt au boulot sans chaussures, ses charentaises en bandoulière, euh, aux pieds, car "celui qui travaille ne craint pas d'être surpris en pantoufles" (Félix Leclerc) et il faut reconnaître que notre héros n'est pas un pied nickelé et ne va pas laisser choir son moral dans les chaussettes pour un bête oubli.



On le voit venir avec ses gros sabots le résultat ! Ce qui n'était au départ qu'une étourderie, se transforme en mode de vie... non-conformiste.



Une lecture au pied levé pour éviter de pantoufler devant la télé car aucune activité, même cérébrale, n'étant le pied par cette chaleur !



Et c'est ainsi que je me suis amusée, tout en levant le pied.



Bien à l'aise dans mes charentaises (estivales), je vous dis, amis pantouflards, bonsoir !

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Les pantoufles

La journée commence mal pour le narrateur de ce récit. La femme de ménage n'a pas nettoyé le haut du meuble à chaussures et ça le perturbe.

Du coup, une fois la porte de l'appartement claquée, il s'aperçoit qu'il a gardé ses charentaises. Et quand il cherche ses clés pour rentrer mettre ses chaussures, il s'aperçoit qu'il a également oublié ses clés. Que faire ?



Luc- Michel Fouassier nous livre là un court récit drôle et léger sur un homme en charentaises. Il ne faut pas s'attendre à un récit exaltant et semé d'embûches.

Non, notre protagoniste a décidé de prendre la vie du bon côté et il a raison. Cela donne une belle histoire à lire, avec des personnages sympathiques.



Lecture agréable, faite dans le cadre du prix folio des lecteurs de la librairie Mots en Marge de la Garenne- Colombes.
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Les pantoufles

Voilà un tout petit livre qui m’a bien divertie. L’ecriture est fluide mais les jeux de mots sont parfois un peu faciles.



Néanmoins, j’ai passé un moment de détente avec souvent le sourire aux lèvres, voire même quelques éclats de rire.



Jolie découverte et vu le prix, je vous le conseille.
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Les pantoufles

Un texte aussi court que jubilatoire mis en avant chez mon libraire et que je me suis empressée d'ajouter à ma bibliothèque. J'ai aimé l'idée de cette liberté farfelue née d'un acte manqué ou quiproquo qui fait que le héros-narrateur va changer de regard sur sa vie et le monde qui l'entoure, remettant en question ses priorités et les convenances sociales.
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Les pantoufles

Ce livre m'a été recommandé par ma libraire et aimé par une amie. Mais moi je dois avouer que je n'ai pas été transcendée par cette lecture.

L'idée de départ était amusante, et je n'ai pas passé un moment désagréable, loin de là. Mais je sais déjà que je n'en garderai pas un souvenir impérissable. Il m'a manqué un petit quelque chose dans le traitement, un peu de contenu, plus de consistance. Là j'avais plus l'impression d'un apéritif. Et je n'aime pas rester sur ma faim.
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Les pantoufles

Se retrouver sur son palier en pantoufles, alors que l'on a oublié ses clefs à l'intérieur, n'est pas la meilleure façon de commencer sa journée. D'autant plus lorsque l'on est pressé et qu'une réunion de bureau vous attend. Tant pis, notre narrateur va partir chaussons aux pieds pour affronter sa journée. Et petit à petit, malgré les regards moqueurs, les pantoufles vont changer sa vie et la manière dont il la voit.





"Les pantoufles" de Luc-Michel Fouassier est un roman hautement sympathique. La mésaventure de notre héros va se transformer en une véritable épopée en pantoufles, où comment avancer dans la vie à pas feutrés. L'élément perturbateur va créer l'audace ( intervenir en réunion de bureau de façon flamboyante, battre enfin son partenaire de tennis) mais également provoquer des rencontres (comme celle de la confrérie des farfelus ou celle d'une délicieuse jeune femme au jardin du Luxembourg). Les pantoufles lui permettent de lâcher prise, de profiter de ce que lui offre la vie. "Alors que j'eusse dû connaître le désarroi le plus complet depuis le moment où, sortant de mon appartement, j'avais oublié mes clefs, je commençais à réaliser que les choses ne se passaient pas si mal, après tout. Mes pantoufles, incontestablement, me permettaient de glisser sur les aspérités qui parsemaient le chemin. Il m'apparaissait dorénavant inenvisageable de m'asseoir sur le côté pour me déchausser." Luc-Michel Fouassier nous offre un texte délectable, drôle et remarquablement écrit (l'imparfait du subjonctif n'est absolument pas démodé comme l'auteur en fait la preuve dans ce texte). Le message délivré par "Les pantoufles" est évidemment très réjouissant, l'auteur fait la part belle à l'anticonformisme, au pas de côté qui permet de regarder les choses différemment, de sortir du flux incessant de nos sociétés contemporaines.





"Les pantoufles" est un court texte, drôle, satirique qui donne définitivement envie de parcourir le monde en pantoufles !
Lien : https://plaisirsacultiver.com/
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Les pantoufles

Le narrateur de cette petite fable amusante débute un vendredi matin par un incident domestique: dans la précipitation et le stress professionnel, il sort de chez lui en laissant les clés à l'intérieur et en chaussons. Une réunion importante et une chef de service implacable l'attendent. En retard et en pantoufles, notre narrateur malheureux doit improviser une raison lumineuse et révolutionnaire à cet accoutrement déplacé et gênant. Et il trouve. Et ce qui était un accident se transforme en art de vivre et en anticonformisme. Outre le fait que c'est très bien écrit, avec une rare maîtrise de la concordance des temps et une pluie fine d'humour, Les Pantoufles interroge sur l'image que nous donnons et sur les carcans que nous nous imposons. Ça se lit en quelques heures. Un trajet en train par exemple. Enfin, quand le train n'est pas supprimé.
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Les pantoufles

Petite philosophie de la pantoufle



Vous avez envie de passer un petit moment agréable, doux , drôle et léger ?

Alors asseyez-vous confortablement et chaussez vos plus belles charentaises.

L'expérience que vous allez vivre n'en sera que plus immersive.



Car se retrouver, là, bêtement devant la porte de son appartement, enfermé à l'extérieur de chez soi et de surcroît en chaussons, il n'y a qu'un pas.

Vous allez ainsi partager la folle journée de ce personnage qui va exceptionnellement faire fi des conventions sociales pour aborder son quotidien sous un angle singulièrement inédit.

Si vous n'êtes pas réfractaire aux jeux de mots, métaphores ou autres allégories, vous risquez de sourire allègrement le temps de cette courte parenthèse.



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