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Critiques de Luc Watteau (16)
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22 V'là les flics

Il y a un bout de temps que je voulais me procurer ce petit bouquin. Je l’ai vu pas mal tourné sur les réseaux sociaux et pourtant j’y vais de moins en moins. Et le week-end dernier, l’occasion s’est présentée. Je rejoignais la ligue du chapitre 22 pour fêter ses 4 ans et Sacha Erbel était là. Aussi quand elle a sortie ses livres dont celui-ci, je lui ai dit, je le veux, mets moi deux exemplaires pour le faire gagner sur notre blog.

J’avais envie de le lire car dans tous ses auteurs contributeurs, il y avait quelques ami-es et quelques connaissances. Aussi je voulais absolument lire leur texte afin de me rendre compte de leur talent dans un exercice pas facile qu’est la nouvelle.

22 v’là les flics, comme son nom le dit si bien est écrit par des policiers ou d’anciens policiers. Toujours an active ou jeunes retraités. Des hommes et des femmes qui vivent leur métiers comme une passion, un sacerdosse.

Car vous l’aurez compris vous avez là un recueil de nouvelles à travers lesquelles les auteurs mettent en scène leur vécu dans la police mais pas que, il y parle aussi de l’enfance mais pas que…Mais c’est vrai que l’enfance, ici tiens une place importante. C’est vrai aussi et on le comprends que nos policiers sont souvent confronté au maux ou aux mots des enfants, des adolescents dans cette société qui va mal. Et on comprend que tout ceci puisse les toucher comme va nous toucher ses histoires qu’ils nous offrent. Enfin je vais pas tout vous révéler tout de même, hein !!!

Le recueil comporte les nouvelles suivantes : « Les Mouettes« , de Jean-Marc Bloch, « Ruben, d’Olivier Damien, « Une si belle journée« , d’Éric Dupuis, « La Petite« , de Sacha Erbel, « Zippo« , de Didier Fossey, « Entre deux tours« , de Christophe Gavat, « En lettres dorées« , de Christophe Guillaumot, « V.I.F.« , de Frank Klarckzyk, « Sur un aire de guitare« , de François Langer, « L’Obscurité dans nos cœurs« , de Rémy Lasource, « Nous pensons donc nous sommes« , de Paul Merault, « Si j’avais su... », de Patrick Nieto, « Briser les verrous de ma mémoire« , d’Éric Oliva, « La Nuit porte conseil« , de Lionel Olivier, « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir dire aux enfants ? », de Jean-François Pasques, « Devenir une tueuse« , de Pierre Pouchairet, « Men-tensel« , de Jean-Marc Souvira, « Le Poids des mots« , de Danielle Thiéry, « Engrenage« , d’Emmanuel Varle, « Cosette au coin du feu« , de Luc Watteau et « Quand je serai grand« , d’Ivan Zinberg.

Vingt et une bonnes raison d’acheter ce livre. Près de 450 pages pour vous régaler, vous évader, vous faire peur, vous faire vibrer et aussi vous faire réfléchir et plus encore… Et tout cela en faisant une bonne action. Car en effet une partie de la vente sera reversée aux orphelins de la police.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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22 V'là les flics



C’est un recueil de nouvelles écrites au profit des orphelins de la police.

La particularité des auteurs est qu’ils ont tous fait partie de la police avant de prendre la plume.

Le thème est celui des enfants, ce qui donne une tonalité très poignante à tous ces récits. C’est parfois même insoutenable.

Le quotidien de ces flics qui n’appartient pas à la fiction projette souvent le lecteur au bord de la nausée. On sent le désespoir devant l’éternel recommencement de la cruauté, de la misère. L’expression « c’est du vécu » n’est pas galvaudée et l’authenticité se ressent au fil des pages. Ces hommes et ces femmes sont fracassés par le spectacle désolant auquel ils ont été confrontés.

Si la qualité du style varie parfois, le fond reste toujours percutant.

C’est donc un recueil intéressant à plus d’un titre. Il me donne envie de mieux connaître les romans de ces auteurs qui mettent en mots la réalité qui a été la leur.

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Infiniment polar

Il n'est pas indispensable de lire le braille pour se lancer dans ce premier titre de la collection Lunettes noires. Ce recueil propose onze nouvelles, chacune écrite par un auteur de “polars en Hauts-de-France”, comme annoncé sur la couverture. Perso, je n'aurais pas fait figurer cette mention, ou alors pas comme ça, parce qu'elle amène le lecteur à se pencher sur le bouquin avec un angle d'approche auquel le contenu ne répondra pas. Certes la pléiade a à son actif du roman policier dit régional, dont l'action se situe dans feu la Picardie et le Nord-Pas-de-Calais. Mais ça, c'était avant. Certaines nouvelles du présent ouvrage laissent perplexe quant à cette mise en avant des Hauts-de-France, par exemple celle qui se déroule à Bandol, sur la Côte d'Azur (en France, mais tout en bas), ou celle en Suède (en haut sur la carte, certes, pas mais du tout en France). Alors bon, y a pas mort d'homme – un comble pour du polar –, mais voilà, c'est le genre de maladresse qui crée une attente sans la combler, ce qui peut dérouter (et déplaire à) certains lecteurs.



Sur ce, en route pour un tour d'horizon du bousin !



Par la fenêtre ou par la porte (Greg Waden)

Mélange de Saw et de Cube, la nouvelle d'ouverture relève moins du polar que de l'épouvante. On regrettera des choix de vocabulaire pour le moins incongrus, un trou béant quant aux motivations de l'assassin et à sa méthode de choix de victimes (éléments indispensables pour donner du sens à ce type de récit, sans quoi le texte est juste creux comme une canne à pêche) et, pire, l'absence de construction d'un lien entre les deux personnages dont on suit les pérégrinations de salle piégée en salle piégée. Comme dans Cube, le m'as-tu-vu des chausse-trapes, aussi inintéressant que facile, prend le pas sur la dimension humaine. Donc pas terrible (pour ne pas dire mauvais).



Ce que Rose a vécu (Ludovic Bertin)

Meilleur texte du recueil et de loin ! Déjà, il ne suit pas une trame plan-plan de crime slash enquête slash découverte du coupable, mais joue sur les allers et retours dans la chronologie. Ensuite, il a du style, riche en jeu sur les mots et expressions, avec beaucoup de finesse. On n'est pas dans la vanne tonitruante appuyée mais dans le subtil et dans le grinçant. Enfin, l'auteur joue sur deux ressorts, le quoi et le pourquoi. Si le premier est devinable assez vite, le second permet de maintenir un suspens jusqu'à la fin. Très malin de la part du gars Bertin d'avoir ainsi conçu son récit à double détente. Au passage, très bonne utilisation – presque littérale en plus – du fusil de Tchekhov.



Sous les jupes des manèges… (Christian Monier)

Failli m'arrêter à la septième de la nouvelle quand le narrateur, en train de se raser et d'écouter la radio, se présente pouf, comme ça, en mode grosse facilité d'écriture, alors qu'il n'a aucune raison ni de le faire (il est tout seul dans la pièce et il se connaît, le gars) ni de briser le quatrième mur.

J'ai pris sur moi de continuer et j'aurais pas dû. Un flic lambda translucide mène une investigation de police, affublé d'une journaliste potiche, dont la présence n'est justifiée par rien d'autre qu'un caprice dudit flic. Zéro pour le réalisme, vingt sur vingt pour la grosse ficelle.

Du policier de série TV sauce France 2 ou 3, du niveau d'un Mongeville ou d'un Louis la Brocante. Petit niveau, donc.



Zone blanche (Christophe Arneau)

Un bon texte… qui n'a rien à faire dans ce recueil. Ce slasher relève de l'horreur-épouvante plus que du polar, avec même des éléments appartenant au genre fantastique. Un orgue pété depuis vingt ans, qui joue comme s'il était neuf et surtout sans organiste aux commandes, c'est du fantastique, hein, pas du policier.

M'enfin, s'il y a erreur de casting sur le genre, la nouvelle est intéressante et bien écrite, mis à part la morale de l'histoire (grosso modo, c'est pas bien de foutre le boxon dans une église), dont on se serait bien passé.



Le rôdeur de la nuit (Émilie Malaquin-Lapawa)

Déception… J'y ai cru un moment et puis non, ça aurait pu mais ça n'a pas. Là encore, polar, c'est beaucoup dire pour un texte baigné tout du long d'une ambiance associée au fantastique et dont le peu d'explication finale relève de la science-fiction.

Le récit s'inspire de la légende urbaine du gurning man de Glasgow, un type flippant qui se contentait d'apparaître de temps en temps, jusqu'au jour où il s'est évaporé sans explication du qui, du pourquoi, du comment… L'histoire a été forgée de toutes pièces par un fantaisiste qui inventait des fausses légendes pour alimenter son site. Vraie ou fausse histoire, y avait de quoi creuser, mais plutôt que d'écrire sa propre version de la légende et de proposer sa propre théorie fictive, l'auteure s'est contentée de la transplanter en France, à l'identique, avec la même fin en quenouille. Plus un flic à la Mulder échappé de X-Files (ça, OK, ça colle) qui se plaint toutes les deux lignes d'être considéré comme un Mulder échappé de X-Files (la répétitivité des ses chouineries devient vite relou).

Texte pas indigne, avec beaucoup de potentiel mais bourré de maladresses (redites, surréférencé et prisonnier de ses influences, sensation d'inachevé). Et j'adore la SF, mais c'est pas sa place (ou alors faut rebaptiser l'anthologie Infiniment de genre, vu le nombre de textes qui sortent du polar pour balayer le reste de la littérature de genre).



Putain d'histoire ! (Luc Watteau)

Texte le plus polar du lot (enfin !), avec son mélange d'argot, de décontraction audiardienne et d'un glossaire du vocabulaire technique de la police. J'ai falli le zapper à cause du prologue, où le narrateur se présente en mode “je m'appelle Machin et dans la vie je suis flic”, parce que vraiment, ça casse les noix, cette absence d'efforts pour intégrer l'introduction des personnages dans la narration. Mais bon, passé ce début calamiteux et indigne d'un auteur qui se mérite, la suite est très bonne (ce qui perplexe sur le choix foireux d'une intro aussi cheapos, vu que Watteau est capable de mieux).



En terre et contre tous (Éric Dupuis)

Noir et carré à la Dupuis, donc un bon texte, bien fait, avec pour seul reproche le peu de prise de risques du gars Dupuis, que j'aimerais voir sortir de ses schémas. Très subjectif pour le coup, plutôt de l'ordre du voeu pieux et d'une incitation au renouvellement. Sinon, ce qu'il sait faire, il le fait bien, donc on ne va pas s'en plaindre.



Strykjärnet (Denis Fourrier)

Virée en Suède, parce que la mode actuelle est au thriller scandinave, qui a autant le vent en poupe que les drakkars au Xe siècle. de bonnes idées mais où est le rendu final ? Nan parce que là, on dirait soit un synopsis détaillé, soit un roman dont on aurait supprimé 90% des paragraphes pour que le restant forme une histoire courte (donc pleines de trous, raccourcis, ellipses, coq à l'âne). Pas abouti et c'est dommage, parce que ça aurait pu être très bon.



Le mystère Émile Dubois (Jean-Christophe Macquet)

Émile Dubois est un Français connu pour avoir “exercé” comme tueur en série au Chili et fusillé en 1907. Sur ce personnage haut en couleurs, Macquet livre un récit pas inintéressant mais poussif au niveau de la forme, scolaire, lourde et barbante, et c'est pas juste une question de coller au style d'époque. On l'a connu plus en verve. Dommage.



Bandeau funèbre (Jean-Pierre Bocquet)

Bon, là, faut aimer le style d'agrégé de lettres fort en thème, comme a dit je ne sais plus qui (enfin si, je sais, mais je ne suis pas une balance). C'est très, très académique dans ses tournures, termes et constructions, et c'est vraiment pas ma came. J'ai déjà donné, merci. Après, le style balzacien a encore ses adeptes au XXIe siècle, donc pourquoi pas ? Tous les goûts sont dans la nature…



La louve (Daniel Bourdon)

Bourdon, auteur, est aussi éditeur à la tête de Flag. Je trouve toujours gonflé de la part d'un anthologiste de coller un de ses propres textes dans un recueil qu'il dirige, mais ça n'engage que moi. Ici, on repousse les limites, puisque la “nouvelle” est, je cite son bandeau d'introduction, “un extrait du livre de Daniel Bourdon qui paraîtra en novembre 2021 aux éditions Flag”. Donc juste une bande-annonce, un pauvre encart publicitaire. On en vient à se demander si ce recueil a jamais eu vocation à exister en tant que tel ou si toute l'entreprise n'est pas qu'un support prétexte pour faire la pub d'un seul et unique auteur.



Verdict (qui n’est pas le titre pas d’une nouvelle mais de ma conclusion)

Un recueil aléatoire dans sa classification, un peu polar et un peu tout (épouvante, fantastique, SF). Aléatoire aussi dans le niveau de ses textes, avec de l’excellent (Bertin), du bon (Arneau, Watteau, Dupuis) et deux tiers de moyen, inabouti, pas terrible ou raté.
Lien : https://unkapart.fr/infinime..
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22 V'là les flics

21 nouvelles - 21 auteurs français de polar - Tous anciens flics devenus écrivains, dont 6 lauréats du Prix du Quai des Orfèvres, plus 1 qui nous livre une préface poignante.



Pour une bonne cause : les orphelins de la police.



J'en connaissais certains, plein d'autres non, et j'ai énormément aimé.

Parce que leurs mots sonnent juste, parce qu'ils se sont attachés à parler de l'enfance massacrée, des violences faites aux femmes, de la difficulté d'être flic dans un monde de brutes.



Parce ce que ce sont des hommes et des femmes qui s'engagent pour nous protéger et qui en meurent parfois.



Et puis parce que j'aime les polars, aussi sous forme de nouvelles, si vous aussi, je vous conseille fortement ce livre !



Jean-Marc Bloch - Les mouettes

Olivier Damien - Ruben

Eric Dupuis - Une si belle Journée

Sacha Erbel - La petite

Didier Fossey - Zippo

Christophe Gavat - Entre deux tours

Christophe Guillaumot - En lettres dorées...

Franck Klarczyk - V.I.F.

François Lange - Sur un air de guitare

Remy Lasource - L'obscurité dans nos coeurs

Paul Merault - Nous pensons, donc nous sommes

Patrick Nieto - Si j'avais su...

Eric Oliva - Briser les verrous de ma mémoire

Lionel Olivier - La nuit porte conseil

Jean-François Pasques - Qu'est ce que je vais bien pouvoir dire aux enfants ?

Pierre Pouchairet - Devenir une tueuse

Jean-Marc Souvira - Men-Tensel

Danielle Thiéry - Le poids des mots

Emmanuel Varle - Engrenage

Luc Watteau - Cosette au coin du feu

Ivan Zinberg - Quand je serais grand



Olivier Marchal - Préface
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22 V'là les flics

Ils sont venus ils sont tous là… Non Charles, ils ne sont pas tous là mais ils sont quand même 21. Si l’on ajoute la brillante et touchante préface signée Oliver Marchal, ce sont 22 auteurs, flics ou ex-flics, qui ont répondu à l’invitation des éditions Lajouanie.



En faisant cohabiter enfance et police deux schémas se dessinent, soit l’enfant est victime, soit notre chère petite tête blonde n’est pas si innocente que ça. Un raccourci un peu rapide je le reconnais volontiers, ce serait sans compter sur le talent et l’imagination des auteurs pour nous surprendre. Après tout la collection polar des éditions Lajouanie s’appelle bien Romans policiers mais pas que…



Parmi les auteurs qui ont participé à ce recueil il y en a que je connais pour avoir lu un ou plusieurs de leurs romans (Sacha Erbel, Didier Fossey et Christophe Guillaumot), d’autres que je connais uniquement de nom (Christophe Gavat, Jean-François Pasque, Pierre Pouchairet, Jean-Marc Souvira, Danielle Thiéry et Ivan Zinberg), et les derniers que j’aurai le plaisir de découvrir.



Des nouvelles qui flirtent allégrement avec le noir, survolant les multiples abjections dont l’être (in)humain peut être capable. Selon les auteurs l’aspect strictement policier sera plus ou moins (voire pas du tout) présent, mais le thème de l’enfance demeurera le fil rouge. De nombreuses thématiques d’actualité seront abordées de façon plus ou moins approfondies mais toujours parfaitement intégrées au récit.



Des nouvelles qui sont aussi l’occasion d’aborder les nombreuses problématiques avec lesquelles les policiers doivent composer tant bien que mal : lourdeurs des procédures administratives, budgets toujours revus à la baisse qui engendrent à la fois sous-effectif et surcharge de travail… avec les conséquences, parfois dramatiques, qui peuvent en découler.



Je ne m’étendrai pas sur chacune des nouvelles composant le présent recueil, en lieu et place je vais les lister en leur attribuant une note (basée sur un ressenti purement personnel) sur 5.



Jean-Marc Bloch – La Mouette : 3

Olivier Damien – Ruben : 5

Eric Dupuis – Une Si Belle Journée : 3.5

Sacha Erbel – La Petite : 4

Didier Fossey – Zippo : 5

Christophe Gavat – Entre Deux Tours : 5

Christophe Guillaumot – En Lettres Dorées : 3.5

Frank Klarczyk – V.I.F. : 5

François Lange – Sur Un Air De Guitare : 3

Rémy Lasource – L’Obscurité Dans Nos Cœurs : 3

Paul Merault – Nous Pensons, Donc Nous Sommes : 5

Patrick Nieto – Si J’Avais Su : 5

Eric Oliva – Briser Les Verrous De Ma Mémoire : 5

Lionel Olivier – La Nuit Porte Conseil : 5

Jean-François Pasques – Qu’Est-Ce Que Je Vais Bien Pouvoir Dire Aux Enfants ? : 4

Pierre Pouchairet – Devenir Une Tueuse : 3

Jean-Marc Souvira – Men-Tensel : 2.5

Danielle Thiéry – Le Poids Des Mots : 3.5

Emmanuel Varle – Engrenage : 3

Luc Watteau – Cosette Au Coin Du Feu : 4

Ivan Zinberg – Quand Je Serai Grand : 5



Comme vous pouvez le constater les nouvelles sont classées par tri alphabétique sur le nom de leur auteur. Un ressenti inégal – comme souvent dans ce genre de recueil – qui, je le répète, n’engage que moi. Il n’en reste pas moins que le recueil s’en tire avec la très honorable moyenne de 4. Que j’augmente avec plaisir d’un demi-point pour saluer l’initiative de ce recueil et le reversement de 1,5 € aux orphelins de la police.
Lien : https://amnezik666.blog/2023..
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22 V'là les flics

Pas de résumé cette fois-ci.

En effet, " 22 v'la les flics" est un recueil de nouvelles écrites par des policiers et anciens policiers.

Je ne vous les citerai pas (par paresse), mais sachez qu'ils ne sont pas à leur coup d'essai.

Les auteurs décrivent leur vécu dans des fictions qui, pour certaines, font froid dans le dos.

Plusieurs récits sont consacrés aux enfants, l'une des priorités, je pense, des forces de l'ordre, ce qui rend les nouvelles à la fois émouvantes et révoltantes.

Comme d'habitude, je vais encore râler, mais certaines histoires sont tellement captivantes que j'aurais aimé qu'elles soient encore plus longues.

Pour chaque achat, 1.50 euros est reversé aux orphelins de la police, de quoi joindre l'utile à l'agréable......
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22 V'là les flics

Facile à lire sur le thème des enfants. Ce livre est composé de nouvelles toutes plus prenantes et surprenantes les unes que les autres. J'ai réussi à verser quelques larmes au cours de cette lecture et pourtant je suis un Policier aguerris. Les enfants doivent et font partie de nos priorités sur le terrain, ce n'est sûrement pas suffisant vue le nombre de disparitions en France par an non élucidées. Mais la Police malgré tout fait ce qu'elle peut avec les moyens dont elle dispose et ce livre en fait partie.

Merci à tous ces écrivains Policiers ou anciens Policiers pour ce dont financier effectué par l'intermédiaire de vos talents.

Le Druide
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Le dossier SNK

Franck Malmaison est déjà le héros de quatre Polars en Nord signés Luc Watteau. Fort de son expérience de terrain, l'ancien policier devenu auteur de romans s'appuie sur un fait divers pour raconter une cinquième enquête savoureuse. L'opportunité de suivre une nouvelle fois les aventures - et mésaventures - du sympathique Malmaison.
Lien : https://collectifpolar.com/
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22 V'là les flics

22 v’là les flics écrit par des policiers ou ex policiers qui se sont prêtés au jeu pour nous offrir un recueil sur le thème de l’enfance mais pas seulement… mettant en scène leur vécu et leur profession.

Une préface d’Olivier Marchal nous décrivant le métier, ses travers, le courage et la ténacité de ses hommes face à une violence omniprésente.

Merci à Jean-Marc Bloch, Olivier DAMIEN, Éric Dupuis, Sacha Erbel, Didier Fossey, Christophe Gavat, Christophe Guillaumot, Franck Klarczyk, François Lange, Rémy Lasource, Paul Merault, Patrick Nieto, Éric Oliva, Lionel Olivier, Jean-François Pasques, Pierre Pouchairet, Jean-Marc Souvira, Danielle Thiery, Emmanuel Varle, Luc Watteau et Ivan Zinberg.

Non seulement vous faites une bonne action, mais en plus vous passez un excellent moment de lecture.

Lisez le !!!

Si intéressé : https://www.editionslajouanie.com/22-vla-les-flics-de-collectif.html
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22 V'là les flics

Bonjour.





Aujourd'hui je vous parle de 22 v'là les flics un recueil de nouvelles pour les orphelins de la police et préfacé par Olivier Marchal.



J'ai adoré ce recueil avec énormément de bonnes lectures il est impossible pour moi de faire un top 3.



Bien sûr certaines mon un peu moins plus que d'autres comme tous les recueils en général, mais un très bon moment de lecture.



J'ai adoré retrouver la plume de certains auteurs que j'apprécie beaucoup comme Sacha Erbel, Didier Fossey, Pierre Pouchairet,jean Marc Souvira,et Danielle Thierry.



Et j'ai découvert des nouveaux auteurs qui m'ont donné envie de découvrir leurs univers comme Éric Dupuis, Franck Klarczyk, François Lange, Eric Oliva, jean François Pasques, Luc Watteau et Ivan Zinberg..



Je vous le conseille absolument.



Bonne journée.



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Roubaix 70's : itinéraire d'un flic ordinaire

Si vous aimez suivre la vie de la police de proximité, si vous voulez découvrir le quotidien de leur métier, les faits auxquels les flics sont confrontés, si vous désirez côtoyer avec eux quelques malfrats et sillonner les quartiers pour découvrir des indices, interroger la population locale, en découdre parfois avec vos poings, ce roman est pour vous !



Nous plongeons ici dans un commissariat roubaisien, sur les basques de Franck Malmaison, jeune flic de 25 ans affecté au 1er commissariat de Roubaix depuis quelques années. Roubaix, vous connaissez de nom et de réputation ? Roubaix, comme le disait si bien Galabru dans Bienvenue chez les Chtis, c'est "Le Nooooord", c'est-à-dire le quart-monde, la misère, la violence et la galère...



Rassurez-vous ! J'habite à 3 minutes de Roubaix, j'y fais mes courses, mes enfants y vont au collège, nous y avons plein d'amis et ça n'est pas l'horreur qu'on raconte !!! Bien qu'il y ait encore certains quartiers dans lesquels on n'a pas envie de tomber en panne... Roubaix, de nos jours, c'est aussi le sublime musée de la Piscine, dont je vous ai déjà pas mal montré les merveilles et où je traîne tous nos visiteurs, c'est un quartier de la mode hyper branché pour les fashions victimes, c'est une grande place très sympa, une libraire adorable, des petits restos délicieux, un centre commercial où on trouve de tout, un cinéma à deux minutes de la maison... Bref, on y vit mieux en tout cas que dans les années 70 pendant lesquelles se déroule ce roman !



J'y reviens, justement ! Franck est le personnage principal de cette histoire, mais aussi le narrateur, et le roman se déroule donc au présent, et en "je". Nous découvrons le travail de flic au quotidien, la paperasse infernale et les heures à taper des rapports à la machine (que personne ne lira, et dans un jargon alambiqué surréaliste), la bureaucratie stupide, les collègues, les voleurs à la tire pas bien méchants, les méchants qui tuent sans faire exprès, et les très méchants qui eux, font des horreurs...



Justement, la petite Sandrine Vernier, 10 ans, vient de disparaître et Franck se met en chasse pour tenter de la retrouver avant qu'il ne lui arrive malheur...



Le roman est très intéressant pour découvrir ce métier dont nous ne connaissons que la facette extérieure. Et l'auteur, qui a été flic pendant de longues années, sait de quoi il parle ! J'ai beaucoup aimé la ténacité de ces flics de quartier qui ont envie de faire bien leur métier malgré le fait qu'on leur mette des bâtons dans les roues (l'administration, toujours !), malgré leur mauvaise réputation, malgré la lassitude de se dire que pour une personne arrêtée, 10 recommenceront le lendemain, puisque la plupart des plaintes sont sans suite... ça sent le vécu à plein nez, et d'ailleurs Franck Tilliez le dit bien dans la préface : "L'auteur, Luc Watteau, est un ancien policier. C'est une évidence à la lecture de ces pages. Mais il n'y a ni glorification, ni dénigrement, ni message. Juste une réalité, brute et sans fioritures ni tentative d'enjoliver. Les policiers de ce livre sont décrits avec leurs qualités, mais aussi leurs défauts, leurs failles, leurs doutes. Ce ne sont pas des surhommes. Juste des hommes qui font leur métier, certains avec passion, d'autres avec lassitude. Comme partout, comme depuis toujours. Ce roman n'est pas un simple roman policier. C'est un roman de policiers."



Passionnant, donc.



Mais aussi terriblement navrant... Je m'explique !



Nous y voyons les flics par le bout de la lorgnette, comme si nous y étions, et même si c'est un roman, nous savons puisque l'auteur lui-même l'a "avoué" que ses personnages sont tirés de la réalité, de ses souvenirs, des rencontres qu'il a faites au long de sa carrière. Ils s'expriment dans leur langage fleuri, à moitié argotique et j'ai d'ailleurs découvert plusieurs expressions que je n'avais jamais entendues ! Savez-vous ce que veut dire "avoir de la jaffe plein le clapoir" ? On dirait du San Antonio, non ? Bref, beaucoup d'argot, de gros mots, de propos assez vulgaires qui certes, rendent compte de la réalité, mais pour ma part ne sont pas très agréables à lire... (j'fais ma snob !).



Cet argo est cependant parfois bien amusant, et surtout, cela montre les personnages dans leur quotidien, naturels. Le roman pourrait facilement devenir un film, tant il est "visuel" : on imagine très bien les situations, on croit entendre les dialogues, et parfois, on se régale... Un petit exemple, parmi tant d'autres : L'inspecteur classe ses témoins selon des critères tout personnels, comme la voisine de la petite Sandrine qui est "aguichante avec sa manière de rouler de la couscoussière en se déplaçant (et qui) doit être une bonne chaudasse". Et effectivement, la brave dame un tantinet allumeuse demande s'il est "exact que les gens de la police soient fortement portés sur la chose".



J'ai un peu plus de mal avec l'humour que je trouve un tantinet lourdingue (mais conforme au milieu et au personnage), quand je lis ensuite : "Elle s'assied près de moi, après avoir mouillé... les deux anisettes" ou des réflexions telles que "t'es seul ? C'est bizarre. D'habitude, comme mes couilles, vous allez par deux ?"



Cela dit, je pense que le texte reflète parfaitement la réalité... On y voit quelques violences sur les suspects, des gardes-à-vue musclées où on tabasse un peu beaucoup (surtout à des endroits où ça ne se verra pas !), des magouilles, des menaces pas très déontologiques... On y voit surtout ces braves flics, sensés protéger la veuve et l'orphelin, se bourrer la tronche du matin au soir ! ça picole, là-dedans, c'est incroyable ! Au commissariat, un bar est aménagé à la cave, dans lequel ils descendent vraiment souvent. Et je ne compte pas le nombre de fois où les collègues se retrouvent dans le café d'en face pour boire un coup, en plein milieu de la journée... Je veux bien avaler qu'on doive parfois boire pour mettre en confiance un indic, mais bon... Cela dit, je vous rappelle que nous sommes dans le Noooooord...



"Voulez-vous boire un petit apéritif en attendant, inspecteur ?



- Non merci, madame Mauricette, jamais d'alcool pendant le service. Donnez-moi plutôt une bière, s'il vous plaît."



Eh bien oui, ici, la bière, ça n'est pas de l'alcool, enfin !!!!



Bref, les flics ont un niveau bac moins 4, et ce sont de gros alcoolos violents et malhonnêtes... Rien qui ne m'étonne vraiment, à vrai dire, puisque j'ai depuis ma tendre enfance une répulsion viscérale pour ce corps de métier, et tout port d'uniforme représentant l'autorité (sauf les gentils pompiers) et que j'ai tendance à les dénigrer systématiquement... D'ailleurs, le mantra familial pour motiver les enfants à travailler à l'école est "si tu ne bosses pas, tu finiras caissière à Carrefour (pour les filles), ou flic (pour les garçons) !"... Je sais bien que je caricature et que, fort heureusement, tous les membres de la police ne sont pas ainsi, mais je ne peux pas m'empêcher de penser qu'ils sont malgré tout un certain nombre à correspondre à cette image. Le roman se passe certes dans les années 70, mais je pense que cela n'y change pas grand chose...



Par contre, le type de violences et la criminalité ont évolué et les représentants de l'ordre ont maintenant à faire avec des malfrats bien plus teigneux, malins et dangereux qu'à l'époque...



L'auteur égratigne aussi au passage un peu le système : " je me suis toujours demandé pourquoi certains magistrats, au lieu de nous soutenir dans la lutte contre la délinquance, nous mettaient des bâtons dans les roues" et l'ensemble de ce roman très réaliste, qui apparait plus comme un récit de choses vécues, se lit avec grand plaisir.






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22 V'là les flics

22 flics ou ex-flics réunis dans ce recueil de nouvelles dont le thème principal est l'enfance.



Des histoires fortes, poignantes, parfois très dures (harcèlement, violences, suicide...).



Le fait que ces histoires soient racontées par des policiers les rendent encore plus touchantes puisque l'on se doute qu'il y a du vécut là-dessous.



Petit plus en achetant cet ouvrage puisqu'une partie est reversée à Orpheopolis qui soutient et accompagne les orphelins de policiers ainsi que leurs familles.



Plus d'hésitations donc pour se le procurer !





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22 V'là les flics

Je remercie sincèrement l'opération Masse Critique de m'avoir adressé ce roman de nouvelles.

Très beau cadeau pour les amateurs de thrillers, de policiers, ce roman de nouvelles nous mène dans le quotidien que bien souvent nous ne voulons pas voir.

Courts récits que l'on aimerait parfois plus long, ou avec une fin plus heureuse, ceux ci relatent, je pense, de manière très transparente les faits du quotidien sur lesquels, il semble beaucoup plus évident de mettre un (paquet) de mouchoirs dessus.

En clair, des nouvelles percutantes, poignantes, qui incitent à la réflexion, et parfois au dégoût du manque de moyen ou parfois de justice eu égard aux parallèles de notre société actuelle. Certaines histoires sont un peu moins passionnantes mais c'est le jeu d'un recueil de nouvelles.

Au delà de ça, en véritable passionné de thrillers/policiers, je repars avec des noms d'auteurs que je conserve précieusement pour garnir ma bibliothèque de nouveaux ouvrages.

Je trouve que ce roman est idéal pour un cadeau à offrir auprès d'un proche qui aime les histoires policières (réelles) d'autant plus que chaque livre offre une dotation pour les pupilles d'état des policiers. Bravo, et merci !

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22 V'là les flics

Merci à babelio pour m'avoir sélectionnée pour critiquer ce livre que je referme les larmes aux yeux et le coeur serré. Chaque nouvelle a été comme un coup de poing dans l'estomac et certaines fins m'ont sidérée tellement elles étaient inattendues.

On ressent bien le vécu de policier des auteurs, ce qui rend leur récit hyper réaliste et j'ai encore plus de respect pour eux, devant l'horreur de ce qu'ils supportent au quotidien pour venir en aide aux personnes et cela malgré l'hostilité qu'il rencontre.

Ce livre m'a vraiment donné envie de lire tous leurs ouvrages qui ont été tous récompensés par différents prix.
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22 V'là les flics

Commencer l'année avec un petit retour sur ce recueil de nouvelles, une évidence pour moi. Saluer une belle initiative, et l'occasion de découvrir de nouvelles plumes... merci à tous les auteurs qui ont participé...

Certaines de ces nouvelles sont de vrais bijoux.... merci à tous ces "flics"...

Un livre à offrir sans aucun doute....
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Infiniment polar

Recueil de nouvelle très homogène, certaines sont très mauvaise avec un récit mal construit... d'autres sont plutôt sympas . La dernière n en ait pas une mais un extrait d'un roman.

Le niveau des nouvelles est inégalés, dans l ensemble ce n est pas exceptionnel un peu décevant même.
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