Et au nom de quoi devint-elle criminelle ? Au nom de la suprématie de la femme sur l'homme ? Et qui tua-t-elle ? Cet homme qui de par son existence, ses prétentions de mâle, la niait ? Ou l'image d'elle-même qu'elle lisait dans son regard, et qui la révélait femme vaincue, impuissante, qui avait subi, accepté cette violence masculine qu'elle prétendait combattre et qui s'était reniée, cette femme idéale qu'elle n'avait pas du être ? Par orgueil, ambition, vénalité. Tuant Georges Bessarabo et se détruisant elle-même.