Héra Mirtel entre, pour les années qui lui restent à vivre, dans le monde du silence.
Met-elle, en regard, en arrivant devant les portes de la maison d’arrêt, ce qu’elle a vécu dans son enfance au couvent et ce qu’elle va vivre maintenant ? La même réclusion, le même enfermement ? Retrouve-t-elle en sa mémoire la violence de l’oppression d’une vie confinée ?
Elle avait sept ans à l’époque. Elle a cinquante quatre ans en ce début d’été 1922.