Je vais dire une chose surprenante : la plupart des gens dépressifs ou anxieux qui font de l'exercice s'en tirent mieux que ceux qui suivent une thérapie ! Que diriez-vous si votre médecin vous laissait le choix entre un antidépresseur, un anxiolytique ou... l'exercice physique?
Il s'agit du plus grand courage de l'humain, comme le prétend le théologien et écrivain américain Paul Tillich; celui qui consiste à être soi-même et à se révéler tel que l'ont est.
Il n'y a sans doute pas une seule personne ayant connu un épisode de maladie grave qui s'est dit : "Si ma santé revient, je resterai exactement la même."
… notre cerveau a besoin de stimulations. Ce besoin est tellement ancré en nous que si nous diminuons le nombre de stimulations auxquelles nous sommes exposés, il en inventera! En d’autres mots, notre cerveau doit être occupé à quelque chose, sinon il s’énerve!
La santé apporte une liberté dont on prend conscience lorsqu'elle nous échappe (...)
On a tous peur d’avoir mal, c’est un instinct! Mais on peut faire un trop grand usage des moyens servant à taire le mal. Et, à la longue, ces moyens, si bénéfiques soient-ils, peuvent devenir nocifs. Les antidouleurs font taire les signaux d’alarme. On peut donc être tenté de pousser notre corps au-delà de ses limites, continuant à rouler à toute vitesse, alors qu’on devrait ralentir, à rouler les yeux fermés, alors qu’on devrait regarder là où on est et où on se dirige.
Le temps, c'est la vie. Lorsqu'il s'arrête, la vie s'arrête aussi.
Si nous faisons la guerre à la maladie, nous éliminons un signal destiné à nous aider à mieux comprendre le fonctionnement de notre corps et ses besoins. La maladie nous envoie un avertissement par ses symptômes. Ceux-ci agissent comme le bruit strident d'un détecteur de fumée. Ce bruit est un signal d'alarme pour nous dire que si on n'éteint pas le feu, la maison brûlera. Auriez-vous l'idée de débrancher l'appareil et de vous rendormir en laissant votre maison se consumer?
Avoir le sens de l’humour ne signifie pas devenir insupportable pour les autres en étant toujours de bonne humeur. On peut rire de soi et du monde tout seul dans sa tête.
Comme le disait l'écrivain humoristique Josh Billings : "S'il n'y a pas beaucoup d'humour dans la médecine, il y a quand même beaucoup de médecine dans l'humour."