Les Français combattent bravement, même après avoir perdu la foi. Dien Bien Phu avait été pour tout le Corps expéditionnaire le symbole suprême : ce devait être un tournoi qui désignerait le vainqueur. Mais, après la catastrophe prévisible et pourtant incroyable, les soldats éprouvent le dégoût d'eux-mêmes. En quelques heures la troupe est devenue morne. Par la chaleur de l'été tonkinois, les officiers et les hommes font encore les gestes nécessaires pour contenir l'ennemi qui déferle. Mais ce n'est plus que par discipline