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Citations de Ludivine Delaune (182)


salut Ludivine, c'est stéphane on s'est rencontré ce week-end au salon du livre d'Aumale, comme je t'ai dit ce matin je vois ma collègue qui est atteint de la maladie dont nous avons parlé, je vais lui offrir ton livre, j'ai hâte d'y être, n'hésites pas à envoyer un mail à ma cheffe de service, comme je t'ai dit ce sont 2 très belles personnes et j'aimerai bien que tu fasses une conférence à Berck comme on en a parlé. je te redonnes les adresses mail surtout n'hésites pas, tu es une belle personne. portes toi bien à bientôt j'espère.
Valérie ma cheffe de service : v.dassonville@berck-sur-mer.com
lorraine ma collègue (une super nana) : l.langlois@berck-sur-mer.com
et moi même : s.dourdent@berck-sur-mer.com
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Et puis un jour, la vie frémit de nouveau, d'abord par minuscules bulles, pour devenir un bouillon chaud où y plonger quand le cœur redeviens froid. Alors le chemin parcourue deviendra une sacrée force. Il y aura toujours les doutes, la sensibilité à fleur de peau, les angoisses. Mais dans la tête, un petit quelque chose en plus…
Parce qu'il y aura une personne qui t'apprendra que même s'il fait gris, que la neige se répand et que la nuit l'entoure, derrière les nuages le ciel est bleu, la poudreuse se transforme en eau, et, après la nuit, l'aube se lèvera…toujours…
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En réalité c'est de solitude que je crève, d'incompréhension du corps médical, des regards condescendants de mes interlocuteurs quand j'emploie le mot endométriose profonde et antérieure. C'est tout ce qu'apporte une maladie invisible… les jugements, l'isolement, l'insensibilité. C'est ce qui me fait à chaque fois retomber.
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Mon hyperémotivité me met trop souvent à nu et ne me protège en rien face aux désillusions.
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Impossible de remplacer un amour par un autre, de donner à nouveau, d'espérer, de recommencer une histoire au début sans en appréhender la fin.
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Un jour, il faudra leur dire aux enfants que l'on fait grandir. Leur expliquer qu'il ne suffit pas d'aimer, mais de s'aimer soi, avant tout
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J'ai à peine le temps de poser un pied dans la maison. Ce coup à l'âme me chamboule, me retourne, me cloue sur place. La fascination que je ressens est indescriptible tant elle me prend aux tripes et me bouscule intérieurement. Elle me réveille, me tient par la main et me promet que tout ira bien.
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Je ne suis ni enceinte ni adolescente, ni mourante ni vivante. Une femme coincée entre les deux qui ne sera jamais mère. Cette maladie que l’on surnomme le cancer dont on ne guérit pas est à la fois ma pénitence et ma rédemption.
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Quelque part au-dessus du ciel, tu découvriras que la plus belle chose que tu puisses réaliser est d'apprendre à briller avec les déceptions et les surprises.
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On se dit toujours qu'on a la vie devant nous, qu'on a le temps... Mais c'est l'inverse. En face, il y a la mort et la perte de chaque seconde. On ne prend conscience de cela que lorsqu'on se confronte à l'inévitable. Les instants deviennent alors plus profonds, les rires plus intenses, les choix plus marqués.
Et puis on vit intensément, avec tout son être, toutes ses tripes, toutes ses émotions.
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Il en faut de la persévérance pour affronter quotidiennement les douleurs. En somme ce n'est pas le physique qui ploie, c'est la résistance mentale qui ne peut plus suivre et qui réclame une trêve qu'elle n'obtiendra pas.
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Il n'y a pas de barrière quand on aime, pas de frontière assez lointaine ni de montagne assez haute. Uniquement la puissance des sentiments.
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La souffrance possède son propre espace-temps, sa lenteur tortueuse qui ne semble jamais prendre fin. Elle vous coupe la respiration, étouffe la lumière, anéantit les rêves et aboutit à la mort de l'espoir. Les minutes s'étiolent en lente agonie, le déclin ne s'immobilise jamais, il poursuit sa descente vers les abysses les plus sombres de l'esprit.
Il n'y a pas de répit avec la dépression.
La rencontre avec une courte accalmie n'est, en réalité, qu'une fielleuse pourriture, à peine le temps de respirer qu'elle te replonge la tête dans l'eau jusqu'à te faire couler davantage.
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La vie est une belle garce parfois. Non satisfaite de t'amener inexorablement vers le jour de ta mort, elle décide de t'apporter la maladie pour te tenir compagnie. Au cas où l'ennui viendrait t'amoindrir. J'ai longtemps pensé cela, jusqu'à ce que je m'aperçoive qu'en réalité, la maladie permet d'apprécier l'existence avec plus d'intensité pour qui veut la ressentir...
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Ce n'est pas le lieu qui fait une maison, ce sont ceux qui arrivent à se frayer un chemin vers votre âme. Qui comprennent sans juger, vous connaissent sans tenter de vous faire changer, vous réparent sans vous démolir à leur tour et parviennent à vous faire rire quand vous êtes triste.
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Où étais-tu quand il m’a fallu commencer la bataille ? Où étais-tu lorsque j’ai commencé à me détester ? Où étais-tu alors que mon corps pourrissait ?
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Elle te montrera qu’il faut accepter ce par quoi tu es passée, cesser de te briser, que ton hypersensibilité n’est pas un fardeau mais un don.
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Aujourd’hui, je réalise le chemin parcouru, les embûches, les obstacles, les pierres lourdes qui pesaient dans ma besace. Ces derniers mois, je me suis battue pour que ce jour arrive. Celui de la rédemption. À présent, il est temps pour moi de lâcher ces poids, de les laisser choir. Parce que le pire est derrière moi, la quiétude de mon esprit en ce début de matinée en est la preuve.
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— Non, je ne partirai pas ! me coupe-t-elle. Fais fonctionner ton empathie, parce qu’au cas où tu n’aurais rien remarqué, je te signale que je me sens bien ici avec toi. Je rêvais de cette colocation, même si je la voyais plutôt dans une grande ville, au soleil, avec cocktails, chaleur et corps d’hommes dénudés. Mais tu vois, c’est ici, dans une bicoque en bois, sans voisins ni modernité que je me sens bien. Parce que peu importe où l’on se trouve du moment que l’on est ensemble. Alors lève-toi, et vu que tu ne le feras pas pour toi, fais-le pour moi !
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Les autres annoncent qu'il suffit de volonté, de créer des projets, de sortir, de se confronter à la vie. Mais ils n'intègrent pas, dans les cerveaux cartésiens, que la dépression gangrène tout. L'envie. Le courage. Le désir. Elle ruine le quotidien, s'infiltre dans les sourires qui deviennent mécaniques, affaiblit les forces, détruit le plaisir, brise les rêves.
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