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Citation de Cricri124


Je ne connais rien de plus déprimant qu’une fourrière d’animaux. Dans un grand hangar gris et froid, en enfilade comme les jours tristes d’une semaine de février, des cages et des cages métalliques se suivent et se ressemblent. Dans chaque cage, un animal effrayé, tapi dans un coin, « la tête et l’œil bas comme un pigeon blessé », attend sans espoir que son maître vienne le chercher. Dès qu’un être humain pénètre dans l’endroit, tous les animaux se dressent et crient leur peur. A l’aide, au secours ! Et ce regard qu’ils lancent, quand à pas lent, vous remontez les allées à la recherche du vôtre… Un regard de supplication qui vous vrille le cœur. Je pense qu’ils savent, tous, que sans l’aide d’un homme qui viendrait les sortir de leur prison, ils sont destinés à aller finir au cimetière. (p201)
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