8 novembre 2013
La pluie cogne au carreau mais elle n’entrera pas. Je n’entrerai pas non plus dans son eau. Il n’est plus temps pour moi d’ouvrir le cri. Ma tête aspire au silence d’une chevelure dans le vent. Assise à la table de travail, mon ombre cherche le mot qui lui rendra sa lumière. Mais quelle heure est-il ? Traversant les gouttes, la lune caresse le coin du lit, semble m’appeler de son lointain frémissement.