Je ne me suis jamais habituée à vivre :
j'ai beau connaître Dieu aussi bien que moi-même
je vois toujours le ciel pour la première fois
et la rose fardée par les soins de l'aurore.
Le sol à chaque instant est remis sous mes pas,
la pensée qui jamais ne peut se reposer
le chemin merveilleux qui mène vers la mort.