Lynette Noni

En règle générale, je ne suis absolument pas fan des récits où les héros sont brimés, subissent des violences quelles qu'elles soient ou bien sont accusés à tort. L'injustice derrière tout cela me hérisse le poil, et ce n'est pas forcément un état d'esprit très sympathique durant une lecture... Et pourtant ici, avec le résumé de The Prison Healer... J'avais beau voir tous ces éléments qui me disaient "attention, tu ne vas pas apprécier", je ne sais pas... je me suis dit qu'il fallait que je passe outre parce que j'avais aussi un très bon pressentiment concernant le roman. Et j'ai bien fait de l'écouter, car ma lecture a été vraiment fort sympathique ! J'ai même hâte de savoir ce qu'il va se passer par la suite, car plusieurs points sont très, très prometteurs.



Nous rencontrons donc Kiva, dix-sept ans, enfermée dans l'une des pires prisons qui soient depuis dix ans. La raison de sa présence à Zalindov est encore pour moi trop obscure et incohérente (mais passons, sans cela pas d'histoire me direz-vous !), et pourtant, Kiva s'est fait une raison, elle a même réussi à survivre et s'est débrouillée pour devenir la guérisseuse de la prison. Poste important et vital qui lui confère une certaine protection. Mais quand la reine des rebelles arrive dans un piteux état et qu'on lui ordonne de la sauver, la jeune femme se retrouve dans un guêpier pas possible... surtout qu'elle décide de prendre sa place à l'épreuve du Supplice, épreuve dont personne n'est encore sorti vivant. Notre jeune héroïne va devoir défier le destin et les probabilités, car il y a bien plus en jeu que sa propre vie.



Bonjour l'angoisse. Non clairement, déjà en ayant lu le résumé, on sait que l'on va être sur des charbons ardents du début à la fin. C'est un peu comme être en apnée constamment et de se retrouver à tourner les pages avec autant d'appréhension que de curiosité. Honnêtement, je m'attendais au pire à tout moment, et c'est un peu épuisant. Et en même temps, je trouve cela superbe, car Lynette Noni parvient exactement à nous faire ressentir ce que les prisonniers ressentent. Toujours regarder par-dessus son épaule, n'avoir confiance en personne, douter de tout... On comprend très vite ce qu'est Zalindov : un enfer sur terre où l'espérance de vie est très limitée. Et l’on y croit. L'univers de la prison est ingénieusement travaillé. On y découvre vraiment tous les aspects et les psychologies des personnages ajoutent un réalisme parfait. J'ai détesté chaque seconde que nos héros passent là-bas, cela va s'en dire, mais clairement, j'y ai cru et c'est tout ce qui compte.



Plusieurs intrigues se mêlent au fur et à mesure de l'histoire de The Prison Healer. Celle de Kiva qui doit survivre au Supplice, les rebelles qui veulent délivrer leur reine, la maladie qui sévit au sein de Zalindov... et des jeux de pouvoir que l'on ne soupçonne même pas. C'est prenant, et j'ai trouvé que tout s'imbriquait vraiment de façon fluide. Des révélations ont été une surprise, d'autres étaient prévisibles, mais dans l'ensemble c'est très bien mené. J'ai beaucoup aimé notamment toute la partie guérisseur où on voit que l'auteur a autant voulu développer les aspects techniques (avec notamment la recherche de ce qui peut provoquer l'épidémie), mais aussi la dimension psychologique. Il n'y a pas de serment d'Hippocrate ici, mais l'idée du serment est bien présente et cela aide à comprendre Kiva. En ce qui concerne le Supplice, je ne vais pas vous mentir, j'ai lu en diagonale ces passages... Trop de stress pour moi et du peu que j'ai lu, on sentait bien l'angoisse de Kiva, et l'horreur des épreuves. Des moments vraiment pas agréables, mais encore une fois, on y voit la noirceur et la pourriture du monde dans lequel on évolue.



Outre la présence des rebelles, on sent aussi qu'une révolution se prépare. Le monde est trop en tension, il y a des morts des deux côtés et aucune issue possible à priori. Tous les camps et les pays voisins ont besoin d'un renouveau et c'est la nouvelle génération qui a la dure tâche de faire quelque chose. On y voit des prémices dans ce premier tome de The Prison Healer, ce qui est intrigant à souhait, parce qu'on côtoie autant les rebelles que le pouvoir en place. Et comme dans toute guerre, les deux parties pensent avoir raison, et franchement, on comprend les deux points de vue, ce qui est assez génial, car on a assez rarement deux clans que l'on pourrait qualifier de "gentils" qui s'opposent. Donc, encore une fois hâte de voir ce qu'il va se passer.



Au niveau des personnages. Kiva est complexe et à fleur de peau. On sent combien sa lutte pour survivre et tout le stress qui s'accumule la rendent vulnérable. Elle est attachante et en même temps, elle parvient aussi à mettre une barrière entre le lecteur et elle, comme elle le fait avec les personnages qui l'entourent. Encore un petit tour de force très réussi. Jarden n'était pas pour moi un mystère. Il est adorable, mais il est aussi trop lisse, trop gentil, trop idéaliste. Je ne sais pas comment le personnage va évoluer, mais j'espère qu'il gagnera en nuances. Tipp a été un rayon de soleil absolument parfait, et Naari est aussi un personnage féminin des plus réussis. J'ai d'ailleurs adoré la dynamique qui s'installe entre les personnages même si la romance avait ce petit quelque chose de facile qui manque de pétillant. Autre point, la famille de Kiva qui se trouve à l'extérieur ne m'a pas du tout été sympathique, un élément qui je pense comptera pour la suite.



Un petit éclaircissement aussi sur la magie présente dans The Prison Healer. C'est une magie élémentaliste, les personnages dotés de pouvoir contrôlant donc l'un des quatre éléments, et une autre caste pouvant guérir. Pas de sorcellerie, de grimoire ou autres si c'est ce que vous cherchiez



Quant à la fin... Dans la même veine que le reste du roman, elle est angoissante et pleine d'action. L'adrénaline ne redescend jamais ! C'était assez épique et très prometteur pour la suite. Mais, je suis très mitigée concernant une révélation qui nous est faite à la toute dernière page. Pour deux raisons. La première, je n'ai, avec le recul, pas trouvé crédible les interactions entre deux des personnages. La seconde j'ai eu l'impression d'avoir été totalement flouée. J'entends par là que la révélation nous donne l'impression qu'au final nous ne connaissons pas l'un des personnages. Nous a-t-il menti depuis le début ? De quoi remettre tout en doute, et ce n'est pas vraiment une sensation plaisante... surtout à la fin. Mais, j'attends de voir, car ce premier tome a été plus qu'une bonne lecture et je pense que Lynette Noni a encore toute la matière pour nous surprendre.

The Prison healer est ce genre de roman où vous savez que les choses ne vont pas bien se passer, mais que vous avez tout de même envie de lire. J’avoue cependant que j’ai mis un peu de temps avant dans me lancer dans le second tome… Justement parce que je savais que vu la situation de Kiva, à un moment donné, tout allait lui exploser au visage… et qui a envie de voir une héroïne aussi attachante vivre cela ? Mais mon petit cœur de bisounours garde quand même espoir que les choses vont s’arranger… Que personne ne me rappelle que les auteurs sont des sadiques… merci…



J’ai donc commencé ma lecture en étant sur le qui-vive et ce sentiment ne m’a pas lâché. C’est un peu une torture psychologique du début à la fin (enfin surtout à la fin… ne nous leurrons pas). Mais encore une fois, j’avais cet espoir qui me disait que même si ce tome deux n’allait pas être plaisant, c’était une épreuve nécessaire.



Le trame de The Prison healer est d’ailleurs très intéressante, et même si encore une fois, ce n’est pas plaisant à lire parfois, je trouve que Lynette Noni a très bien su jouer sur ce socle de « chaque histoire a deux versions ». D’un côté les Corentine qui se sentent spoliés de leur héritage. Ils ont beau avoir ce rôle de « méchant », on peut aussi comprendre leur point de vue. Du moins au début. J’avoue que fur et à mesure du tome et des révélations, j’étais moins encline à être de leurs côtés. Mais, à travers les mensonges, le désir de vengeance, le drame qu’a subi la famille, on conçoit. Et c’est pour moi le principal. Et en face nos « gentils », les Vallentis. Impossible de ne pas aimer cette famille, et surtout de voir qu’elle est plus que légitime pour gouverner. Mais ils seront toujours des imposteurs pour les Corentine.



J’avais beau avoir ma préférence, je peux aussi appréhender le fait que la jeune génération des Corentine par une sorte d’endoctrinement basé sur le mensonge et la vengeance se sente, elle aussi légitime. Et ce côté psychologique est encore plus exploité à travers les trois membres de la fratrie et cela à différents niveaux. Quel choix faire ? Il n’y aura jamais de gagnants en fin de compte et c’est ce qui m’a brisé le cœur dès le départ.



Car on sait qu’il va y avoir une trahison. Soit Kiva trahit sa famille, soit elle trahit ses nouveaux amis et l’homme qu’elle aime. Elle n’a pas le choix, on lui a pris cette option il y a bien longtemps. Le roman est donc comme une plongée en apnée, où on attend le moment tant redouté et ses conséquences. Et la torture augment au fur et à mesure, car on voit Kiva et Jaren se rapprocher de plus en plus, Kiva trouver une famille où elle se sent protégée, une vie heureuse qui se profile. Mais elle ne peut pas abandonner son frère et sa sœur.



L’évolution de Kiva au fil des pages est d’ailleurs très intéressante. A travers toutes les révélations qu’elle obtient, parfois de façon douloureuse, on la voit commencer à réfléchir par elle-même et à prendre des décisions en fonction de cela. On voit aussi combien l’amour peut rendre aveugle et pas seulement l’amour romantique. Ce besoin d’appartenance, ce besoin de reconnaissance de ses aînés, ce besoin de ne pas vouloir décevoir. C’est complexe et encore une fois, il n’y avait pas de bons choix.



Quand, bien entendu, la fin arrive enfin… C’est un désastre total à tellement de niveaux... Je pense vraiment que Kiva ne pouvait pas toucher plus le fond. Et j’ai du mal à me dire, en fin de compte, que mon petit espoir va pouvoir subsister… C’est déchirant, et avec le recul, on se dit que certaines choses auraient pu être différentes si les personnages communiquaient plus, et en même temps… ce n’est pas si simple.



Le second tome de The Prison healer s’est révélé à la hauteur de son désastre. C’est un compliment, si, si. Il prépare vraiment bien le terrain pour la conclusion en mettant en avant la situation inextricable d’une jeune héroïne prise entre deux feux. J’ai beaucoup aimé cette lecture qui pourtant n’était pas toujours plaisante à lire, car on ne peut pas rester insensible aux déchirements que l’on voit. Franchement, le seul point négatif est, je dirais, un méchant beaucoup trop évident aux yeux de tous, sauf de l’héroïne, et une motivation semblable et puérile : la jalousie pour les traitres. Je m’attendais à quelque chose de plus « noble » si je puis dire… Reste à savoir si mon petit cœur saura résister à ce qui se déroulera dans le dernier tome…

Waouh…



Cela fait 10 ans que Kiva survit dans la prison de Zalindov. 10 ans, c'est beaucoup pour une fille de 17 ans. Elle est arrivée avec son père, mais une épidémie l’a emporté. Elle a alors pris sa place de guérisseur pour devenir « the prion healer », la guérisseuse de la prison. Elle soigne oui, mais elle est aussi obligée de blesser, quand les prisonniers arrivent et qu’elle doit leur graver le symbole de Zalindov sur la main. Elle ne doit surtout pas s’attacher aux gens qu’elle côtoie. Pas même à ce nouveau prisonnier bien mystérieux, car sa famille lui a promis, ils viendront la chercher, et puis lui va sans doute mourir. Mais ses convictions seront bien bouleversées quand une nouvelle épidémie fera rage et que la Reine des Rebelles arrivera dans son infirmerie…



Ce livre sera un cadeau, et je vérifie d’abord sa qualité… ;)

En plus de la couverture incroyable, des cartes des lieux en début de livre magnifiques et des messages codés…l’ambiance est glaçante, les personnages pleins de secrets et le suspense incroyable…

L’autrice réussie à mettre en place une atmosphère idéale pour un huis-clos, on ressent assez bien la peur dans laquelle vivent les prisonniers et la violence à laquelle ils doivent faire face. Kiva est forte, ingénieuse, obstinée et a un cœur d’or !

J’ai quand même quelques déceptions : quelquefois, c’est un peu trop facile. Il ne manque pas grand-chose pour avoir 5 étoiles!

Mais la fin… géniale !! On a tout de suite envie de lire la suite !!

Il y a tellement de choses que j’avais pas vues venir dans ce roman, tellement de surprises qui m’ont claqué au visage sans que je m’y attende, et ce jusqu’à la toute dernière page ! Je referme ce livre avec une seule envie : me jeter sur la suite. Je vais tenir le coup et faire durer un peu le plaisir, mais je me félicite quand même de l’avoir déjà achetée. 😏

C’est un roman de fantasy young adult qui reste dans les clous du genre mais qui parvient tout de même à tirer son épingle du jeu avec une narration vraiment efficace, un suspense très bien maîtrisé, des personnages extrêmement bien construits et des décors impitoyables. Alors, certes, il y a des imperfections, peut-être quelques faiblesses et incohérences mais en ce qui me concerne, elles n’ont pas réussi à me gâcher mon moment de lecture.

Je ne veux pas en dire plus parce que ça risquerait de gâcher le plaisir des personnes qui voudront le lire mais vraiment : c’était trop chouette. ❤️

J’ai refermé mon livre et j’étais sur les fesses (et pas seulement parce que j’étais assise)… CETTE FIN ?? L’autrice sait clairement ménager son effet et donner envie de se jeter sur la suite de sa saga.

De manière générale, j’ai trouvé l’histoire tellement bien racontée. C’était très immersif, je n’ai eu aucun mal à me représenter l’environnement et les scènes, mais aussi à ressentir les changements d’ambiance et les émotions des personnages. J’ai eu espoir, j’ai été révoltée, stressée et révulsée avec eux. En plus de la fin que je n’avais pas (du tout) vu venir, je me suis retrouvée plusieurs fois à être surprise par la tournure que prenaient certains événements, me poussant à continuer ma lecture coûte que coûte pour en connaître le dénouement. C’était tout simplement captivant !



L’histoire se déroulant dans la prison de Zalindov, célèbre pour le traitement inhumain qu’elle réserve aux prisonniers, le cadre est nécessairement dur et violent. Et l’autrice, sans même donner énormément de détails parfois, arrive parfaitement à dépeindre l’horreur de ce lieu et les atrocités qu’ont pu y vivre les personnages. Donc personnellement, j’ai trouvé l’univers et l’intrigue très intéressants, bien construits mais je tenais à soulever le fait que ça restait assez lourd !



Ensuite, pour ne rien gâcher, j’ai tout simplement adoré les personnages principaux auxquels je me suis beaucoup attachée !! A l’image de tout le reste, ils sont aussi bien construits et intéressants mais surtout très humains dans ce milieu pourtant si cruel…Des lumières dans cette noirceur .

Et mention spéciale pour la dynamique entre Kiva et Jaren qui est juste géniale. On a ce petit côté grumpy x sunshine avec le mordant de Kiva et le charme/l’humour à toute épreuve de Jaren 👀



↪️En bref, un premier tome palpitant qui promet encore de riches aventures à venir !!

C'est un coup de 🧡
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Kiva a 17 ans. C'est la guérisseuse de la prison de Zalindov, où elle est enfermée depuis 10 ans. Quand la reine rebelle est arrêtée, elle est chargée de la maintenir en vie le temps qu'elle commence les épreuves du supplice. Mais elle reçoit alors un message de sa famille annonçant qu'elle doit la maintenir en vie coute que coute. Elle se propose alors pour réaliser les épreuves à sa place.

Lynette Noni offre un contexte assez surprenant pour ce genre de romans. La prison de Zalindov présente un univers clos et étriqué intéressant pour conter une histoire. La vie y est difficile, les rancœurs tenaces, l'horizon limité. Kiva est une jeune femme attachante qui essaie de rester hermétique à ce qui l'entoure. Elle se cantonne à sa fonction de guérisseuse, qu'elle essaie de tenir avec ses faibles moyens. Elle ne veut pas s'attacher parce qu'elle sait que les prisonniers meurent vite.

On évolue en pleine hiver dans cette prison glaçante où l'espoir n'est pas permis. Pourtant, même si le contexte peut paraitre lourd, l'écriture de l'autrice permet une lecture d'une grande fluidité. Les évènements s'enchainent et tiennent le lecteur en haleine. Et les personnages bien croqués, comme Tipp, le jeune garçon espiègle, ou Jaren, le prisonnier fraichement arrivé. Et les personnages secondaires apportent vraiment de l'épaisseur à l'intrigue.

J'avais deviné le secret de Jaren assez vite, en revanche, le twist final a été une grande surprise. J'ai donc maintenant vraiment hâte de poursuivre la lecture de cette trilogie.

Ce livre a été une excellente lecture 🎉🎉🎉☺☺☺

Je suis très rapidement rentrée dans l'histoire et je me suis tout de suite attachée aux divers personnages.

J'ai aimé accompagner leur évolution tout au long du roman et surtout j'ai aimé et détesté la fin 😂

Ce livre m’a littéralement retourné la tête ! Mais, c’est quoi cette fin sérieusement… Je me sens toute chamboulée, j’hésite même à acheter la suite en VO afin de connaître ce qui va suivre sans attendre. Malheureusement, mon niveau d’anglais n’est pas suffisamment au top afin que je puisse tout comprendre. Du coup, me voilà frustrée parce que j’étais totalement dedans et arrivée à la dernière page je ne me suis pas sentie bien. Cela vous est-il déjà arrivé(e) d’être complètement captivé(e) par votre lecture et de vous retrouver désemparé(e) parce que vous n’avez pas la patience d’attendre des mois avant de connaître le dénouement d’une situation alarmante ? Enfin bref, vous l’aurez sans doute compris, j’ai adoré cette aventure livresque à tel point que le coup de foudre littéraire est à son paroxysme. Ce n’est pas humain de laisser un lecteur dans un tel état. Tous les personnages sont attachants, il n’y a rien à jeter dans ce récit, rien ne manquait et tout était absolument parfait et stupéfiant. Je veux la suite et vite s’il vous plaît.

Waouh j'adoré ce livre :)

Pour un peu présenter l'histoire, on suit Kiva prisonnière depuis l'enfance à la prison de Zalindov. Celle-ci est guérisseuse et malgré l'horreur des conditions de vie et la cruauté, elle reste forte et se dit même chanceuse.

On a l'impression de vivre dans cette prison et seulement quelques informations sur l'extérieur de la prison nous sont distillées ça et là.

Il y a l'arrivée de nouveaux prisonniers dont Jaren avec qui elle va se lier.

Mais voilà qu'une prisonnière un peu spéciale arrive : la Reine Rebelle et Kiva doit la maintenir en vie. Et la je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler l'histoire.

J'ai fait plein de suppositions tout au long de ma lecture et pas une fois l'autrice n'a confirmé ou infimé celles-ci jusqu'à la fin et quelle fin exceptionnelle!!!!! Hâte d'avoir la suite.

Cet été, j'ai eu la chance d'être sélectionnée pour recevoir, lire et chroniquer le tome 1 de The Prison Healer de Lynette Noni, une nouveauté young adult du mois d'août, grâce à une masse critique Babelio privilégiée. Le résumé était des plus alléchants, ce qui m'a donné envie de tenter ma chance et j'ai bien fait car j'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture bien qu'elle souffre de quelques défauts à mon sens.



L'univers est des plus intéressants et l'on pourrait même dire que l'intrigue se développe dans un huis clos puisqu'elle ne se passe que dans la prison de Zalindov. La carte de la prison en début de tome est la bienvenue puisqu'elle nous permet de nous plonger plus avant au sein de la prison et d'y découvrir les différentes strates. La prison est surpeuplée, dirigée par un Gardien et surveillés par de terribles gardes. Qui dit prison, dit univers sombre et dur, seuls les plus forts survivent, pas de place pour la compassion. Viols, émeutes, châtiments, tortures, épidémies, disparitions mystérieuses, drogues... sont au rendez-vous. Nous découvrons aussi qu'il y a un système de magie, succinct puisque la magie ne touche que la famille royale, deux familles s'opposant, l'ancienne (la guérison) et l'actuelle (les éléments feu, eau, air, terre). Au coeur du roman, l'héroïne Kiva, devra enquêter sur une nouvelle épidémie déclarée au sein de la prison, faisant de nombreux morts et devra faire en sorte de garder en vie une prisonnière de renom, la Reine Rebelle Tilda gravement malade, au point de prendre sa place pour survivre à quatre Supplices élémentaires !



J'ai apprécié le personnage de Kiva. Elle est la lumière au sein de la prison, elle est pleine d'empathie, a un grand coeur, elle soigne petit comme grand, innocent comme meurtrier, sans distinction. C'est une survivante car elle vit au sein de la prison depuis 10 ans, depuis qu'elle a 7 ans lorsqu'elle a été emmenée en même temps que son père guérisseur. Courageuse car elle n'hésite pas à prendre la place de la suppliciée titrée alors que personne n'a jamais survécu aux épreuves. Elle n'est pas vraiment guérisseuse mais a des connaissances, se débrouille avec les plantes, ce qu'elle a appris de son père. Chaque jour, elle se lève avec l'espoir que le reste de sa famille viendra la délivrer, se focalisant sur ses maigres échanges codés avec ses proches. Le personnage de Jaren m'a aussi plu dans l'ensemble. Nouveau prisonnier, il est très avenant, amical mais terriblement mystérieux. Il ne parle pas de son passé, de ce qu'il a fait pour arriver en prison et il est bien vite évident qu'il va développer des sentiments pour la jolie Khiva qu'il soutiendra envers et contre tout. Il y a aussi Naari, une garde sur qui l'on peut compter, Tipp, un jeune garçon que Khiva chérit comme s'il était son petit frère, si serviable et adorable. Et en parallèle, il y a des personnages exécrables comme le Gardien qui prétend protéger du mieux possible Khiva, qui donne les ordres, auquel il ne faut pas se fier et ses gardes qui font la loi au sein de la prison, profitant de leur position.



Si nous avons une héroïne assez badass à sa manière et lumineuse, des personnages quelque peu attachants, un sombre huis clos, une intrigue prenante dès le début, de scènes de mort imminente angoissantes/réalistes et une révélation finale incroyable qu'il était quasiment impossible de deviner tellement il n'y avait pas d'indices, le roman souffre de quelques faiblesses. Il y a quelques longueurs, beaucoup de répétitions avec ce sentiment de faire du surplace, un manque d'originalité, de prise de risque et plus que tout, j'avais deviné certaines choses dans les grandes lignes longtemps avant qu'elles ne soient dévoilées, notamment sur l'épidémie et sur l'identité de Jaren.



En bref, ce premier tome fut une très bonne lecture, une mise en bouche délicieuse bien qu'il y ait quelques petites choses qui m'ont ennuyé mais en soi, rien de bien méchant. La révélation finale est surprenante et cela change tout pour la suite. D'ailleurs, une relecture vaut le coup avec ce nouveau fait établi ! Je n'ai qu'une hâte, c'est de découvrir la suite et de retrouver les personnages.



Je remercie grandement Babelio et les éditions Hachette pour l'envoi de ce roman qui m'a beaucoup plu.

Mon avis lecture : tout d’abord, je tenais à remercier l’équipe de Babelio pour m’avoir donnée l’opportunité de découvrir ce roman. C’est un premier tome que j’ai totalement adoré, du début à la fin, même si je suis parvenue rapidement à entrevoir certaines des énigmes primordiales du récit. Néanmoins, il y en a eu une que je n’avais pas vu venir et dont j’ai été entièrement stupéfiée, dans le bon sens du terme. Je trouve que la petite phrase de Sarah J. Maas sur la première de couverture est tout à fait exacte, Lynette Noni est une conteuse magistrale. Dès l’instant où j’ai découvert les premières pages de ce livre, je me suis rapidement retrouvée dans l’incapacité de le lâcher. L’addiction s’est manifestée sur le champ quant au fait de toujours vouloir en apprendre davantage afin de savoir où les diverses épreuves à l’intérieur de cette horrible prison allaient mener les protagonistes. Je me suis hâtivement attachée à chacun d’eux, aucun n’est laissé de côté afin que leur profil soit complet et décrit divinement bien. Je suis impatiente de pouvoir me procurer la suite lorsqu’elle sortira en librairie parce que c'est une évidence que je vais me l’acheter ! Encore un beau coup de cœur littéraire pour ce mois d’août 2022. 

Kiva est une adolescente de 17 ans enfermée dans la prison de Zalindov depuis 10 ans, elle en est la guérisseuse. Elle est également l’informatrice du gardien sur l'activité des rebelles au sein de la prison. Un jour arrive dans son infirmerie la reine rebelle avec un message de sa famille "garde la en vie nous arrivons". Elle va donc tout faire pour obéir à sa famille quitte à se mettre en danger.



J’ai vraiment apprécié cette histoire, on est tout de suite plongé dans l’histoire de la prison, on la decouvre au fur et à mesure avec Kiva. On découvre également ses secrets et sa vie d’avant jusqu'aux retournementx finaux. On devine facilement les retournements de situation mais ce n'est pas grave dans le déroulement de l’histoire.

Le personnage de Kiva est captivant, c'est une survivante qui prend soin des autres tout en faisant ce qu'il faut pour survivre. Le personnage de Jaren est plus secondaire et même si on apprend à le connaître je ne me suis pas attaché à lui. La romance qui commence entre les deux personnages est bien integrée dans l’intrigue.

Je vais donc me procurer la suite rapidement, pour découvrir cette fois les royaumes de Wenderall

En attendant de continuer mon exploration des œuvres de Karen Maitland, j’ai eu l’envie d’enfin découvrir une fantasy qui semble faire l’unanimité sur la toile. En effet, The Prison Healer semblait posséder tout ce qu’il fallait sous le pied pour me permettre une voyage fantastique et bien que mon appréciation s’est réalisée sur le long terme, il est indéniable que j’ai passé un divertissant moment et ce, grâce avant tout à la relation établie entre deux des protagonistes principaux même si je m’attendais à plus percutant.



Cette constatation n’a cessé de me rappeler les émotions ressenties lors de ma découverte coup de cœur de La Chasseuse et l’Alchimiste d’Allison Saft. Je suis toujours aussi étonné et admiratif quant un auteur parvient à m’atteindre davantage grâce aux sentiments dévoilés plutôt qu’à son univers, ce qui fut à nouveau le cas. En effet, notre jeune prisonnière et héroïne en devenir nourrira un lien des plus maternel avec Tipp, un enfant des plus attachants, et j’ai été fortement sensible à l’évolution de leur relation qui se veut des plus haletante tant la plume de Lynette Noni se veut osée et ne semble avoir peur de rien. Certaines décisions de sa part m’ont d’ailleurs aussi serré le cœur qu’émerveillé et je ne peux nier m’être régalé d’autant de fougue et d’audace concernant la galerie de personnages esquissés malgré une romance apportant peu d’éléments au final.



Malheureusement et même si ça me fait assez mal de l’admettre, j’aurais apprécié encore dire davantage quant à son univers et son intrigue qui se révèlent finalement bien trop ordinaire et des plus usuelles. Le cours des événements amorcé et mis en branle ne m’a, quant à lui, nullement surpris dans une importante partie et seuls les derniers chapitres permettent à cette dernière de se démarquer de ce qui se fait déjà dans le genre. Pourtant, l’univers carcéral et ses intrigues pandémiques avaient de quoi me séduire mais le résultant se veut bien trop survolé et parfois un brin répétitif pour parvenir pleinement à m’emporter et m’immerger. Des longueurs sont d’ailleurs venues ternir quelque peu mon intérêt et le tout manque parfois de dynamisme. Tout comme sa plume peu sembler manqué également de panache et de diversité. A tel point que malgré les attraits de son univers ainsi que les touchantes relations esquissées, je ne ressens pas le besoin de continuer l’aventure pour le moment.



Pour autant et comme je le disais, The Prison Healer se veut un merveilleux divertissement dont j’ai adoré me nourrir de la touchante relation entre Ziva et Tipp mais dont ni l’univers, ni l’intrigue ne sont parvenus à me captiver sur le long terme. Certaines longueurs et d’autres répétions ont quelque peu handicapé cette découverte qui avait pourtant de quoi me plaire.
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❤❤❤❤❤❤❤❤



Le premier sentiment qui vient là tout de suite...... J'ai envie de pleurer 😭😭😭😭



Je m'explique. J'avais tellement adoré The prison Healer que forcément, quand j'ai enfin aperçu le tome 2 à la bibliothèque, je n'ai pas pu m'empêcher de sauter dessus.



Mais je regrette tellement.... Car cette fin !! 😱😱😱Mais ça n'est juste pas possible 🤣🤣 je ne vais jamais réussir à me contenir pour attendre le tome 3 😍



J'ai dévoré The Gilded Cage, on retrouve nos personnages favoris et surtout cette ambiance que Lynette Noni nous fait ressentir dans ses livres. Un peu suspense glauque où l'on sent que la situation peu changé en un rien de temps. Et ce retournement de situation à la fin... Mais je meurs !!



J'ai adoré le lien entre les 2 tomes. On commence ce tome 2 en reprenant la fin du 1.



Kiva et Jaren sont toujours aussi attachants. On va également découvrir la vie au château de Jaren, rencontrer sa famille et se faire de nouveaux chouchoux 😍 Calden et Rhess ❤



C'est de nouveau un gros coup de cœur ❤❤❤

Oh non malheur !

J'ai fini la trilogie !!!



Plus jamais j'aurais cette découverte de lecture, la découverte des personnages....



C'était tellement mais tellement bien...

J'ai vibré avec les personnages, dans ce tome je me suis plus arrachée à Cresta et Caldon 🤩



Mais vraiment le livre va me manquer

Pfiouuu après des difficultés pour rentrer de nouveau dans les livres je viens d'enchaîner 4 superbes lectures!



Pour ce roman j'ai mis environ une centaine de pages a rentrer dans l'histoire.



Puis tout est devenu additif, tourner les pages, chapitre après chapitre, courtes nuits....



Me voilà a la fin et déjà en manque des personnages.



Il va me falloir attendre 2 mois pour la suite !



Je ne dis rien de l'histoire, si vous aimez le fantasy, la royauté et une pointe de romance.

Allez y!

« C’était super », voilà ce que je me suis dit en refermant ce roman. A priori, ce n’était qu’un titre de roman fantasy jeune adulte parmi la masse de ce qui est publié en ce moment mais je trouve qu’il a su se démarquer des autres. Tout d’abord grâce à son lieu. Ce premier tome se déroule en huis-clos, dans une prison où notre héroïne est la guérisseuse. L’autrice a su en peu de pages construire une ambiance sombre et glauque qui rend le récit si particulier par rapport à certains de ses confrères. L’intrigue politique est également présentée de manière efficace, on reste dans quelque chose de convenu mais cela fonctionne parfaitement. On comprend que les complots et jeux de dupes montent en puissance. Ainsi, les révélations qui émaillent le récit lui donnent du relief même si le lecteur averti saura les déceler au cours de sa lecture.

J’ai également été conquise au niveau des personnages. Kiva est une jeune femme de 17 ans pleine de courage et d’abnégation à laquelle on s’attache très rapidement. J’ai trouvé qu’elle ne souffrait pas du complexe « héroïne extraordinaire qui s’ignore ». Alors oui, elle vit des épreuves dont elle ne devrait pas sortir vivante mais, contrairement à « Lightlark » que j’ai pu lire récemment et où l’autrice use et abuse des hyperboles pour montrer que l’héroïne vit quelque chose de mortel dont elle parvient à chaque fois à s’en sortir in extremis, dans « Prison Healer » Kiva fait face à son destin, l’accepte, fait du mieux pour s’extirper vivante de ces épreuves mais n’y serait jamais parvenue sans aide extérieure. Cette intervention rend l’ensemble plus crédible sans que cela empêche Kiva de bénéficier d’une aura propre à une héroïne de roman . Je ne veux pas trop en dire pour ne pas gâcher les surprises de l’histoire donc je vais me contenter d’affirmer que Kiva est une héroïne qui m’a beaucoup plu et qui est mature pour son âge, maturité expliquée par ce qu’elle a vécu en grandissant.

Bien entendu, il y a également une romance dans cette histoire mais, à l’image des personnages créés, celle-ci est plaisante à suivre. Même si l’on a le sempiternel « je parle mal au garçon pour lui faire comprendre que je ne suis pas intéressée alors qu’en fait je suis profondément troublée », cet aspect n’est pas assez présent pour gâcher l’ensemble. Du moins, à mon humble avis.

J’ai donc trouvé avec ce titre tout ce que j’aime dans les romans Fantasy jeunes adultes : des personnages crédibles et touchants sans être agaçants, une intrigue politique accessible mais assez intéressante pour donner envie d’en savoir plus, un décor -la prison – qui change de ce que l’on a l’habitude de lire. Un très bon roman du genre qui, bien sûr, ne satisfera toujours pas les férus de fantasy adulte pure et dure, mais qui ,selon moi, fait partie du haut du panier en terme de fantasy ado. Bref, je me suis laissé emporter par ce roman et j’ai hâte de découvrir la suite !

Un roman Fantasy comme je les aime !



***Je dirais même presque un coup de cœur ***



Ce roman m’a rappelé la série Squid Game.



Cette histoire originale se déroule comme son titre l'indique, dans une prison « Zalindov ». Nous découvrons cet endroit à travers les yeux de Kiva, 17 ans, enfermée dans cette prison depuis l’âge de 7 ans où elle occupe le poste de guérisseuse.



Le quotidien de Kiva se trouve bouleversé quand elle doit s’occuper d’un nouveau prisonnier, Jaren. Un jeune homme différent des autres avec qui elle tisse peu à peu une amitié.



J'ai adoré Jaren, son humour et sa bonne humeur, malgré le lieu dans lequel il est enfermé.



Tout va changer quand la Reine Rebelle arrive à la prison et que Kiva décide de prendre sa place dans les épreuves des Supplices...



J’ai adoré cette histoire que j’ai trouvée captivante. Je ne m’attendais pas aux révélations de la fin, du coup j’ai hâte de lire la suite !!!



La plume de l’auteur est fluide, agréable à lire et vraiment addictive. Un vrai Page Turner !!

J'attendais telleeeeeeement cette sortie !!!

Dès que j'ai su que ça allait être traduit j'étais comme une dingue, hyper impatiente de me plonger dedans car le résumé me tentait beaucoup.



On va suivre Kiva notre jeune guérisseuse qui est enfermée à la prison de Zalindov depuis plus de 10 ans, attendant patiemment que sa famille vienne la secourir...





J'ai passé un très bon moment mais il m'a manqué clairement d'action !!!!

J'avoue que le côté huis-clos m'intriguait beaucoup, j'avais envie de voir comment cet univers de fantasy allait s'épanouir en étant coincée avec Ziva dans cette prison redoutable.

Et je dois dire que j'en ressors à la fois ravie car j'ai vraiment beaucoup aimé la plume de l'autrice, les personnages qui sont attachants, les révélations finales qui sont aussi absolument folles et que je n'avais pas vu venir !!!

MAIS je suis aussi assez déçue du rythme inégal du roman.





Le problème c'est que c'est assez répétitif. On la suit dans son quotidien en tant de guérisseuse, on la voit soigner ses patients, discuter avec les gardes puis de nouveau soigner ses patients. Et ça vraiment pendant 200 pages. On découvre de nouveaux personnages qui emmènent de nouveaux enjeux mais ça ne booste pas le rythme pour autant à mon sens.

Ça ne gênera peut-être pas tout le monde mais moi j'avoue que j'étais déçue par la première partie qui est trop introductive et trop répétitive. C'est dommage que ça n'ait pas été un peu plus mouvementé car vraiment il y avait du potentiel pour rendre l'histoire addictive mais ça ne bougeait pas assez pour me convaincre à 100%.





Néanmoins j'ai quand même passé un super moment ça reste très chouette et qualitatif, l'intrigue est sympa et pleine de magie, le côté survie et dangereux de la prison est bien représenté. Le poil de romance fonctionne très bien aussi, les révélations sont surprenantes et bien dosées...




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La guérisseuse de la prison de Zalindov s’appelle Kiva, prisonnière comme les autres. Plongez dans ce huis-clos au sein de la prison de Zalindov au milieu des prisonniers et de leurs gardiens parfois sadiques, au cœur d’un combat entre deux factions politiques différentes.



Retour de lecture :

Le résumé de cette histoire, la couverture magnifique et l’idée de me plonger dans un huis-clos m’ont attirée dans cette lecture. C’est le genre de roman de fantasy young adult que j’aime bien lire. Pour celui-ci je n’ai pas complètement accroché, je dois le reconnaître. Il se lit très bien mais il ne m’a pas emballée. Il y a de l’actions, il y a des personnages construits pour attirer la sympathie des lecteurs (je pense par exemple à Tipp, ce jeune garçon qui accompagne Kiva et prend la place de petit frère trop mimi), il y a la romance qui se construit petit à petit (au lieu de sortir de nulle part), il y a un univers étendu…

Pourquoi je ne suis pas plus emballée que ça par “la guérisseuse de Zalindov” ? Je ne sais pas. J’ai comme l’impression qu’il y avait un potentiel qui n’a pas été exploité. Je n’ai pas ressenti aussi intensément qu’espéré la force du huis-clos. Je chipote car il est bien dosé (en terme de violence, d’enjeux etc.) pour le public adolescent. Par contre je ne pense pas que je lirai la suite et je vous explique pourquoi dans le premier titre de cette chronique (ce retour de lecture est déjà trop long.)



Pardon, mais c’est dommage…

Il y a sans doute de nombreux lecteurs qui n’ont pas du tout été dérangés par ce détail à la fin de la “guérisseuse de Zalindov”. Les révélations de fin ont d’ailleurs de quoi emballer les lecteurs et leur donner envie de se précipiter sur le tome deux. Il y a un cliffhanger qui lance la suite de l’intrigue. Et c’est lui qui m’a dérangée car, je suis désolée, mais il n’est pas cohérent avec l’histoire et particulièrement les réactions de Kiva. Heureusement il n’arrive qu’à la toute fin, sinon je serai sortie de l’histoire.

Je reconnais que sur les deux révélations il y en a une que j’ai pris plaisir à découvrir à la fin. La seconde, pour moi, ne fonctionne pas. Le texte est à la troisième personne mais nous sommes un narrateur omniscient qui se plonge dans les ressentis et les pensées du personnage… alors non, on ne peut pas découvrir tout ça de cette manière à la fin… comme si ça sortait de nulle part.

Je ne peux pas vous décrire en quoi ça ne fonctionne pas car je ne peux pas vous révéler ce détail. Mais il n’aurait pas fallu de grand-chose pour que ça fonctionne (ex : Kiva était petite en arrivant à Zalindov, elle aurait pu oublier ce détail et le redécouvrir.) Dommage.



Le conseil de la bibliothécaire : “La guérisseuse de Zalindov” peut s’adresser aux adolescents à partir de 15 ans (environ.) Les problèmes que j’ai soulevé ne gêneront sans doute pas du tout le public cible. Il conviendra aux jeunes lecteurs qui aiment lire de la fantasy dans laquelle il n’y a quasiment pas de magie, pas de créatures surnaturelles etc. (comme “Keleana“, “Shadowscent” etc.)
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