M. G. Crozet

Nommé professeur a l'École des Beaux-Arts, il résilia ses fonctions pour se fixer a Paris, où il exécuta des travaux importants a Saint-Etienne du Mont, a la chapelle des Franciscains de la Terre Sainte, et dans sa villa de Bagneux. Les allemands saccagèrent sa maison et détruisirent ses œuvres. II habita successivement la Bretagne et la Provence. II exécuta dans le midi de la France diverses peintures murales. De retour a Lyon, il ne cessa de travailler jusqu'à la maladie qui l'emporta le Ier juin 1892.

Le Poème de l'Âme, œuvre de longue haleine, qu'il accompagna d'un volume explicatif en vers, compte 34 tableaux ou dessins. II dénote une merveilleuse imagination et un sentiment poétique de premier ordre. Il y consacra de longues années, pendant lesquelles, néanmoins, il produisit d'autres œuvres remarquables : les peintures murales de Saint-Polycarpe et de Saint-François de Sales, le triptyque de Saint-Jean, le plafond de l'Hotel de Ville, etc.; sans compter de nombreux portraits, dont un des plus connus est celui du Père Lacordaire.