Chaque jour derrière un bureau lui donnait l’impression d’être une plante enracinée au sol, condamnée à exister pour épater la galerie, pour faire ce que l’on attend d’elle, mais sans jamais pouvoir explorer, bouger. Une vie sans vie.
Par contre, Daniel ne mit pas longtemps à comprendre que ce baiser-là ne goûtait pas comme les autres… Il était chargé en émotions, lourd de sens, trop intense pour eux. C’était ce genre de contact puissant qui dure, mais qui donne envie de pleurer au lieu de s’envoler. Ce genre de baiser que l’on donne lorsqu’on ne veut pas laisser l’autre partir, lorsqu’on s’accroche en désespoir de cause à une histoire que l’on sait terminée.
« — J’ai des sentiments pour toi, Noah Miller… Je t’aime toi, juste toi. C’est totalement fou, trop rapide, inconcevable, mais je ne peux pas continuer de nier. Le fait que tu pourrais partir dans une ville à des centaines de kilomètres de moi, je n’arrive pas à le supporter… Je comprendrais que tu ne veuilles plus de moi, que tu sois fâché, mais je prendrai le temps qu’il faut pour me faire pardonner. »
« Plus tard, tout en caressant les doux cheveux de son ange endormi, Daniel songea au fait que les hasards placés sur sa route l’avaient guidé vers un chemin inconnu et sinueux, qu’il n’avait jamais prévu emprunter. Par contre, il était désormais persuadé de vouloir le suivre jusqu’au bout, à deux. »
Plus tard, tout en caressant les doux cheveux de son ange endormi, Daniel songea au fait que les hasards placés sur sa route l’avaient guidé vers un chemin inconnu et sinueux, qu’il n’avait jamais prévu emprunter. Par contre, il était désormais persuadé de vouloir le suivre jusqu’au bout, à deux.
À travers son enfer de glace et de douleurs, cette pensée le réchauffait directement au cœur, plus que n’importe quelle douche n’allait jamais pouvoir le faire.