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Citations de M.C. Beaton (1510)


- Je ne veux pas que vous vous en méliez. »
Agatha tendit une main vers lui, « Si vous ne vous expliquez pas, Bill Wong, je vous enlève cette assiette de tourte au steak et aux rognons.
- N'y touchez pas. J'ai faim. Oh ! et puis j'imagine que l'après finira par le découvrir. Alors voilà : quand son mari a demandé le divorce, il y a pas mal de temps, elle a fait une tentative de suicide.
[...]
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Agatha était obscurément contente de ne plus ressentir la même exultation qu'avant à l'idée de sortir avec lui. Une quinquagénaire ridicule, voilà ce qu'elle était ! Elle avait eu le béguin lorsqu'elle était au collège, pour un garçon plus âgé, et elle s'était conduite avec James exactement de la même manière. la peine qu'elle avait ressenti en apprenant sa liaison avec Mary avait disparu, pour faire place au soulagement étrange de se sentir libéré de ce qu'il était devenu, petit à petit, une obsession.
[...]
La réticence d'Agatha résultait de son nouveau désir de ne plus se laisser empêtrer dans ses sentiments. Ses sentiments pour Jame plus précisément. Elle n'arrivait plus à croire, maintenant, qu'il est jamais eu plus que de l'amitié pour elle.
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Elle savait en réalité qu'on n'avait pas voulu blesser Agatha. « mais ce qui est sûr, c'est que même s'il est resté son ami, il est un x but allemand devenu plus froid avec elle après votre retour point cela vaudrait peut-être la peine de savoir pourquoi. J'ai le sentiment que, si nous en savions touche davantage sur ...... , nous pourrions découvrir qui la tuée, et pour quel motif. Vous allez le découvrir, n'est-ce pas ?
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Agatha commence à se sentir mieux. C'était réconfortant, en un sens, de découvrir que Mes Bloxby, quelle avait jusqu'à la considéré comme une sainte, et tu es capable des mêmes sentiments que le commun des mortels.
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- Atterris un peu, Aggie, rétorqua Roy, féroce. Il ne s'intéresse pas à toi.»
Elle le suivit dehors ; elle se sentait vieille et démoralisée. La vie s'etirait devant elle, telle une longue route poussiéreuse menant à la tombe. Il ne lui arriverait plus jamais rien d'excitant, d'intéressant, plus jamais rien qui la rendrait heureuse. En jetant un regard en arrière aux gens du village, elle eut le sentiment qu'elle était une étrangère, qu'elle n'était pas à sa place ici, qu'elle ne l'était d'ailleurs nulle part, sauf peut-être dans les bas quartier de Birmingham dont elle était issue.
[...]
« Vos roses ont eu un prix spécial, Mes Raisin. »
Surprise, Agatha revient sur ses pas. Un petit carton rouge était placé devant son rosier. Tout excitée, elle se pencha pour lire l'intitulé de sa récompense : « Mrs Agatha Raisin, prix spécial d'ingéniosité.»
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Pas comme chez moi, songea Agatha. Chez moi, il n'y a rien au-delà des apparences. Oh, qu'elle aurait aimé avoir du charme, être douée d'un être profond et mystérieux !
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[....]
- Le petit chinetoc, ton ami, a fouillé tous nos jardins », déclara Mary, indolente.
Agatha la regarda avec agacement. « Il y a des fois où je ne te comprends pas, Mary. Tu es toute gentille, et puis voilà que tu lâche une méchanceté. Mon ami Bill Wong est à moitié chinois. Sa mère est d'Evesham. Je n'aime pas qu'on parle de lui comme du "petit chinetoc".
- Je pense que tu as le béguin pour lui, Agatha, répondit Mary dans un rire. Tu es toquée du petit chinetoc. » Son regard glissa vers Roy, qui approchait. « Tu les aimes jeunes, dis donc.
- Pas de vacheries avec moi, Mary, rétorqua Agatha en plissant les yeux. Dans le genre chameau, j'ai eu affaire à des experts.»
Il y eut un silence tandis que Roy posait les tasses de thé. Son regard pas rapidement de l'une à l'autre. « Eh bien, y a d'la joie, ici ! dit-il. Qui va gagner, à votre avis ?
[....]
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[....]
James eut l'air surpris.
« Je croyais que vous aviez tourné le dos à cette vie. Je sais ce que c'est ! ajouta-t-il après un silence , une étincelle dans les yeux. Il n'y a pas de meurtre sanglant pour vous occuper en ce moment.
- J'ai l'habitude d'être active, et il n'y a pas grand-chose pour moi ici. »
Dans les petits yeux d'Agatha affleura une lueur un rien mélancolique et désorientée, qui poussa James à dire :
« Le dîner de l'autre soir était plutôt catastrophique. Si nous renouvelions l'expérience ? Il y a un nouveau restaurant à deux pas de la route d'Evesham, juste en dehors de la ville. On pourrait l'essayer ? »
L'ancienne Agatha se serait enthousiasmée. La nouvelle se contenta de répondre calmement : « Ce serait agréable. Quand ça ?
- Pourquoi pas ce soir ?
- Parfait.
- Bien. Je viendrai vous chercher à sept heures. Il faut que je file, maintenant. J'ai promis à Mary de passer la voir. »
Le fait qu'il aille retrouver Mary ne parvient pas à troubler l'humeur d'Agatha, qui resta au beau fixe toute la journée.
[....]
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Tout à coup, elle ne put en supporter davantage.
Elle se leva, lâcha un brusque « Bonsoir » et sortit droit du pub, sans un coup d'œil à droite ni à gauche.

Doris se tourna vers son mari, le regard rusé derrière ses lunettes. « Le prochain meurtre commis dans ce village, déclara-t-elle, le sera par notre Agatha »
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Mais à Londres, se dit-elle en regardant la corpulente et maternelle silhouette de Mrs Mason, ses amis ne passaient pas à son appartement pour bavarder avec elle. En fait, du temps où elle vivait à Londres, elle n'avait pas d'amis.
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Morte de honte, elle le suivit vers la sortie. C'était une nuit claire étoilée. Louane au-dessus de la Fosse Way, les étoiles scintillaient, froides et lointaines, à mille lieues de la détresse éprouvée par une petite dame d'âge mûr qui croyait avoir non seulement fichu en l'air la soirée, mais aussi réduit à néant ses espoirs d'amour. C'est alors qu' Agatha se rendit compte que James riait. Appuyé contre le mur du restaurant, il la regarda, les yeux brillants à la lumière des réverbères, et s'exclama : « Ah ! Agatha Raisin, je vous adore quand vous êtes en colère ! »
Brusquement, les étoiles dansèrent au ciel, la Fosse Way devint un boulevard parisien, le monde était redevenu jeune, et Agatha Raisin avec : jeune, jolie et séduisante.
[...]
« Il faudra recommencer, dit James après avoir commandé un taxi par téléphone. Une soirée qui ne nous a pas coûté cher du tout, finalement.»
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Une lueur malicieuse brilla dans les yeux en amande de Bill.
« Ne me dites pas que vous allez vous mettre à jardiner sérieusement ?
- Je pourrais m'y essayer, si. J'ai rejoint les rangs de la société d'horticulture.»
L'inspecteur leva les mains, faussement horrifié.
« Ne me dites pas qu'il va y avoir un assassinat !
Ne me dites pas que vous allez participer à des concours !
- Et pourquoi pas ? s'exclama Mary, surprise.
Ça fait partie du plaisir ! Nous avons une explosition annuelle dans le village, où chaque habitant peut présenter une plante de son jardin en compétition, et d'après ce que je comprends, c'est tout ce qu'il y a de plus amical.
- Oh, vous n'avez encore jamais compté Agatha parmi vos menbres !
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Elle se sentait tout à fait heureuse quand elle regagna son village.
[....]
C'est seulement une fois assise dans le salon de Mes Bloxby, lorsqu'elle tendit la main vers son premier sandwich au jambon, qu'elle se rendit compte qu'elle n'avait éprouvé aucun désir de rester à Londres. Sa femme de ménage avait les clés de son cottage, elle serait volontiers allée nourrir les chats si Agatha avait décidé de dormir à la capital. Les temps avait bien changé, songea-t-elle si prendre le thé au presbytère passait avant tout ce que Londres avait à proposer.
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Elle pensa en effet à Londres et se rappela combien elle s'y sentait étrange et étrangère, maintenant, les rare fois où elle s'y rendait - Londres, qui avait été autrefois le centre de son univers.
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« Si seulement on pouvait découvrir que l’assassin n’est pas d’ici !
- Plus les jours passent, plus vous parlez comme quelqu’un du village, Agatha, remarqua Mrs Bloxby.
(page 208)
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- Oh ! nous avons-nous aussi nos petits émois. Carsely compte une nouvelle habitante, une recrue appréciable pour le village, Mrs Mary Fortune. Elle a racheté la maison de la pauvre Mrs Josephs et y a apporté des améliorations considérables. C’est une jardinière hors pair.
- Mrs Josephs n’avait pas un grand jardin.
- Il y a pas mal d’espace devant la maison. Mrs Fortune l’a déjà redessiné, et elle a fait construire un jardin d’hiver à l’arrière, attenant à la cuisine. Elle y cultive des plantes tropicales. C’est aussi une magnifique cuisinière. Je crains que mes scones ne fassent piètre figure à côté des siens.
(page 14)
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Agatha était une femme d’âge mûr, trapue, à la figure ronde, à la mine plutôt querelleuse et aux petits yeux d’ours. Elle portait ses cheveux, châtains et éclatants de santé, en un carré court, une coiffure qu’elle avait adoptée à l’âge d’or de la minijupe, dans les années 1960, et qui n’avait guère varié depuis. Elle avait de jolies jambes, portait des vêtements coûteux, et, à la voir debout, pleine d’espoir, sur le seuil du presbytère, personne n’aurait soupçonné ce timide désir de voir un visage ami, tapi sous les multiples épaisseurs de la carapace qu’elle s’était construite au fil des ans pour se protéger du monde.
(page 12)
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On m’a engagé pour découvrir qui a tué Gloria French, protesta Agatha, et je compte bien poursuivre mon enquête.
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Ce que vit Paul Bladen, quant à lui, ce fut une femme d'âge mûr à la silhouette trapue, aux cheveux châtains, brillants, et aux petits yeux d'ours dans un visage bronzé. Qui portait, remarqua-t-il aussi, des vêtements très chers.
Agatha tendit la main avec brusquerie et se présenta, lui souhaitant la bienvenue dans le village de sa meilleure voix de châtelaine. Il lui sourit en la fixant droit dans les yeux, sans lâcher sa main, et murmura quelque chose à propos de la météo effroyable. Elle oublia complètement James Lacey. Enfin presque. Qu'il aille se faire pendre en Égypte ! Elle espérait qu'il avait attrapé la turista, ou alors qu'il s'était fait mordre par un dromadaire !
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— Mais qu’est-ce qu’il fabrique ? demanda simplement l’un des deux. Et l’autre de répliquer : — Qu’est-ce que j’en sais, moi ? Les mecs des Highlands, c’est tous des crétins. Pas possible de suivre ce qui se passe dans leur tête. Ça doit venir des montagnes, je pense. Un problème avec l’altitude – ça leur bousille la cervelle.
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