Ma. L. Gautier

Après une courte pause dans mes critiques littéraires, je me lance avec enthousiasme dans mon premier commentaire de l'année pour un livre qui avait capté mon attention depuis un certain temps. Cette lecture possédait tous les éléments pour me séduire : une romance M/M, de la mythologie et des divinités.

L'auteure nous plonge dans la rencontre du jeune prince de Sparte avec deux divinités éperdument éprises de lui. Apollon et Zéphyr se dressent déterminés à conquérir le cœur du jeune Spartiate, bravant ainsi le destin tissé par les Moires.

L'histoire m'a captivé. L'écriture de l'auteure est simple et efficace, bien que, selon mes préférences, le livre soit un peu court. Les quelques illustrations disséminées tout au long de la lecture ont particulièrement retenu mon attention. Mon désir de prolonger mon périple aux côtés de Hyacinthe m'a fait regretter la brièveté du livre, mais cela reste une belle lecture que je recommande.

La conclusion m'a légèrement surpris et de manière positive, offrant une tournure à laquelle je ne m'attendais pas, surtout en connaissant déjà le mythe qui a inspiré l'auteure. Elle nous permet de refermer le livre avec la sensation que l'histoire ne se termine pas sur ce destin tragique, mais plutôt avec l'espoir que ces deux âmes séparées pourraient éventuellement se retrouver.



Une mention spéciale mérite d'être accordée au personnage d'Hadès, bien qu'il n'apparaisse que brièvement, suscitant en moi un vif intérêt pour en apprendre davantage sur lui, à travers la plume de cette auteure.

J'ai acheter ce livre à la y/confrance, il m'a tout de suite attirée, pourquoi ?



Parce qu'il traite du thèmes de la mythologie, et que quand je les feuilletées, les illustrations étaient tellement belles que je n'ai pas résister !



Au niveau de l'histoire, je l'ai trouver prenante, passionnante, la description des lieux, du temps, et de l'histoire vous donne l'impression d'y être ! La réécriture du mythe de Hyacinthe, Apollon & Zéphyr est merveilleuse, je l'ai dévorer rapidement, ce

qui prouve pour moi qui lit très peu de Roman qu'il était génial !



Il n'y a pas à proprement parler de triangle amoureux, chose qui m'a soulager, mais on voit des dieux se démener et entrer dans une compétition pour conquérir le cœur pur d'un éphémère qui n'est autre que le prince de Sparte.



La fin est propre, et prometteuse j'espère à une suite mais j'ai tout aussi bien hâte de découvrir le prochains opus qui sera proposé ! Une de mes plus belles découvertes cette année

Que retenir de ce roman, si je ne devais retenir qu’une chose sur mon impression globale, ce serait : de très bonnes idées.



J’attendais beaucoup de ce roman qui promettait une romance MxM sur fond de mythologie grecque et au globale les objectifs sont remplis. Toutefois, je regrette que le récit soit plutôt dans la précipitation, les événements s’enchaînent très (peut-être trop rapidement) sans réel temps mort. J’aurais personnellement aimé voir la relation entre les personnages être plus approfondie leur psychologie un peu plus travaillée. Profiter de l’amour qu'hyacinthe porte à sa cité pour la découvrir plus en détails…



En ce qui concerne la fin du récit, elle m’a plutôt surprise, je dois avouer que je ne m’attendais pas à cette fin. Le personnage d’Hades qui n’apparaît finalement que très peu m’a fait bien rire, je n’aurais pas dis non à le voir plus exploité ahah.



Au final, j’ai plutôt apprécié cette lecture, mais le récit aurait gagné à être plus approfondi et développer, de même pour la gestion du rythme qui aurait selon moi pu être un peu mieux gérer. Malgré tout, il faut reconnaître le travail de l’auteure. Écrire un livre est sans nul doute une prouesse en soit, le faire publier en autoédition à travers une campagne ulule (franchement bien faite) est un autre défi qu’il convient de saluer. Je ne souhaite à l’autrice que de continuer à se faire plaisir dans ses écrits et à continuer de faire progresser sa plume qui je pense est prometteuse et gagnera à être encore plus travaillée.

Dans la mythologie grecque, Hyacinthe est un jeune homme convoité par deux immortels : Zéphyr et Apollon. La légende raconte que c’est la jalousie de Zéphyr envers Apollon qui causa sa perte.



La lamentation des cigales est une réécriture romancée (et so sexy !) de cette histoire. Que vous tombiez sous le charme orgueilleux du Dieu du soleil, qui n’est pas sans rappeler celui d’un certain héros de la guerre de Troie au talon fragile, ou sous celui bien plus magnanime du Dieu du vent d’ouest, vous serez forcément séduit par l’un des deux.



J’ai adoré ce premier tome, mettant en place les personnages et la saga, mais qui en même temps peut très bien se suffire à lui-même. Grâce à la fin qui est déjà une conclusion en soi, il peut en effet se lire tout seul, comme il peut être considéré comme une introduction aux prochains volumes de la saga, donnant d’ailleurs furieusement envie de lire la suite ! (Heureusement, le tome 2 arrive bientôt, ouf.)



La plume fluide et précise a aisément su me conquérir, et je ne parle même pas des magnifiques illustrations sensuelles. Si évidemment, Apollon n’a mis que quelques pages pour voler mon cœur, je dois bien admettre que je n’aurais jamais pensé pouvoir éprouver un jour tant de désir pour… du vent. (Ceux qui savent, savent.)



Moi qui ne suis pourtant pas une grande adepte de ce trope, je vous promets ici un triangle amoureux parfaitement bien mené et qui ne vous laissera sans doute pas de marbre !

Je remercie l'autrice et la maison d’éditions pour ce service presse.



Ce qui m’a poussée à lire ce livre, c’est le résumé et la sublime couverture. Les chapitres sont courts, ils ont tous un titre.



La lecture se passe sept ans après la dernière guerre mondiale. (1939 / 1945).



« Deux géants se disputaient les restes d’un monde encore suffocant. L’être humain dans toute sa splendeur ».



Ian Stanley Wilson est un homme de presque 33 ans qui a traversé le pays pour réaliser ses rêves.



Quand il arrive dans la ville de Oaktown Lake, il va rencontrer deux personnages haut en couleurs.



Janet, une sublime rousse flamboyante avec qui le courant passe immédiatement, comme deux vieux amis qui se retrouvent après une longue séparation. Janet est une femme joyeuse, pétillante et Ian son contraire un peu trop calme, ils se complètent.



John Lester, 28 ans, est un artisan-charpentier qui répare tout ce qui se trouve entre ses mains. C’est une personne désagréable, souvent dans son atelier à côté de sa boutique, il ne demande qu’une chose : être tranquille alors il repousse tout le monde.



Plus tard, nous découvrirons une autre facette de sa personnalité, il est un homme naturellement attirant. Janet et John sont des amis d’enfance.



John a fait la guerre, il en est revenu avec des stigmates physiques et psychologiques.



« Tuer quelqu’un, c’est un peu comme se tuer soi-même. Alors on est vivant, mais y a quelque chose en nous qui crève et qui pourrit. Et tu finis par te demander pourquoi tu marches encore alors que t’es totalement vidé de l’intérieur »



Il souffre de SSPT (Symptômes de Stress Post-Traumatique).



Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_stress_post-traumatique



John et Ian se rapprochent, c’est agréable de voir l’histoire se construire doucement, de laisser aux personnages le temps de se connaître. Ils font continuellement deux pas en avant pour un en arrière.



Quand le premier baiser arrive enfin, ils deviennent deux hommes insouciants, c’est beau même si John râle toujours autant, c’est sa marque de fabrique. Eté 1952 1f60b



La scène de sexe est juste jolie, tendre, sensuelle et charger d’amour. Eté 1952 2764



Le bar marche très bien, en même temps, c’est le seul du village. Comme dans tout village, il y a des rumeurs, du racisme. Vu l’époque, un ancien conseil à Ian de mettre une carte sur son bar « Interdit aux noirs », il refuse, car il s'en fiche de la couleur de peaux de ses clients.



Ian n’assume pas son homosexualité alors que John voudrait s’afficher ouvertement. Il faut savoir qu’il a fallu attendre le 4 août 1982 pour obtenir la loi qui dépénalise l’homosexualité. Donc Ian fais ce qu’il sait faire de mieux, il s’enfuit chez son frère.



Les retrouvailles ne sont pas très chaudes vu le climat familial.



« - Je me suis perdu en cours de route. J’imagine, répondit Ian

- Ou peut-être t’es-tu retrouvé et tu as pris peur ? »



Ce roman est tout ce que j’aime, il va y avoir des révélations familiales et amicales.



De l’amour sous toutes les formes, ce livre prône la tolérance à tous les niveaux.



Les personnes fond toutes preuves de résiliences qui vont leur permettre d’avancer, peu importe le regard des gens ou des rumeurs, on peut toujours compter sur des amis fidèles, sa propre famille.



J’ai beaucoup aimé l’évolution d'Ian, lui qui a éternellement passé son temps à fuir, se rends compte que l’essentiel était sous son nez.



Janet, cette femme forte qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, mais qui parfois baisse les armes.



John, cet homme brisé par la guerre, a su se reconstruire grâce à l’amitié indéfectible de Janet et l’amour d'Ian.



Je ne peux que vous conseillez de le lire.



Lien d’achats : https://www.amazon.fr/%C3%89t%C3%A9-1952-Roman-MA-GAUTIER/dp/292520600X/ref=tmm_pap_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=1647011168&sr=8-1



Homoromance éditions : https://homoromance-editions.com/romans-gays/ete-1952.html