Je suis la possédée.
Mon nom est M’laïkia.
Mon corps se dénoue et mes pieds s’envolent, esquissent des pas, dessinent d’étranges figures sur la terre, se couvent de poussière cuivrée, et je ne suis rien d’autre qu’une flamme bondissante, personne ne peut, personne ne doit me retenir, mon nom est M’laïkia, j’appartiens à la nuit et j’aiguise mon regard au rougeoiement des braises arrivées par mon souffle. Juste avant de me consumer.