Kisling, modernité et tradition d'Itzhak Goldberg
Eclectique Kisling ? Sans doute. Dans une sorte d'errance picturale, il s'inspire du cubisme, du fauvisme, d'une forme de primitivisme monumental ou encore de la peinture classique italienne ou flamande. De même, il entretient un dialogue avec les travaux de Derain ou Modigliani, Picasso ou Gris. Ainsi, si l'éclectisme est un tort, Kisling est fautif.
Mais si, comme le veut la post-modernité, à l'encontre des principes avant-gardistes, la fidélité absolue à un style n'est plus un dogme, alors l'appréciation de l'oeuvre de ce représentant de l'Ecole de Paris doit être revue et corrigée (p.19)