Les promenades solitaires au crépuscule le long des ruelles décli-
ves, en quête de charbon de bois, Primrose les aimait et même cette
queue qu'elle avait dû faire pour leurs trois kilos réglementaires, un
soir, à la chute du jour, au bord de la barranca où un gaillard plus
noir qu'un soutier vous remplissait un couffin à provisions de pous-
sière de charbon — une scène de cauchemar. Tout cela pour elle
était la vie, la belle aventure, toute neuve, et un gain sur le plan
spirituel.