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Critiques de Malin Lindroth (18)
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La fille de cinquante ans

À travers son histoire personnelle et quelques exemples tirés de la culture suédoise, Malin Lindroth met le doigt sur le statut des « vieilles-filles », femmes souvent actives, d’âge avancé, vivant seule et sans enfant. Ces femmes sont souvent mal considérées face à la toute puissance du modèle hétéronormé du couple et de l’amour romantique. 





Elle revient sur son rapport à la gente masculine. Dès le CM1-CM2, elle a vite senti que ce serait difficile pour elle et qu’elle n’attirait pas les regards.





Parenthèse enchantée, elle vit en couple durant trois ou quatre ans, alors qu’elle a tout juste la vingtaine. Elle a pendant cette période tout l’attirail de la petite femme à marier, mais la relation ne tient pas.





S’est ensuivie une succession de relations, vouées à l’échec. Ses psychothérapies l’ont amenée à comprendre qu’elle n’a eu de cesse de reproduire le schéma de la « geisha », femme invisible qui accompagne, auprès de cette quinzaine d’hommes qui lui ont tous dit « non, non, non ».





L’auteure, du haut de ses cinquante ans, ose prendre la parole et fait le bilan sur sa vie emplie de solitude et de refus. Elle souhaite dépoussiérer et réhabiliter le terme péjoratif de « vieille-fille ». Car plusieurs formes d’amour existent - l’amour de ses amis et de sa famille, des animaux, de l’art… - qui viennent rompre le célibat et combler un vide.





Un thème féministe intéressant mis en lumière par une habitante de la Suède, pays connu pour sa défense des femmes et où, au cours de l’histoire, les femmes seules ont eu plus de droits légaux que les épouses. Mais le chemin est encore long vers une acceptation totale des vieilles-filles, en Suède et ailleurs.





Et si ça commençait par donner à ce livre le titre qu’il mérite, la « vieille-fille » de cinquante ans ?





Un essai-témoignage intéressant et qui m’a plu, hélas trop court et cantonné au modèle suédois. J’aurais aimé que l’analyse de ce fait de société soit plus développée et étayée de chiffres et s’ouvre au reste du monde.





A lire ! Que tu sois vieille-fille, vieux-garçon ou autre :-)





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La fille de cinquante ans

L'objectif de Malin Lindroth est clair : "Avec ce livre, je veux redonner de la noblesse à celui [ ce mot] qui désigne la femme de cinquante ans, sans enfants, involontairement seule et qui ne s'est jamais reconnue dans les récits de vie de célibataire que proposent nos cultures je veux remettre au goût du jour les termes de vieille fille." Des mots qu'elle estime emplis de honte car ils évoquent l'échec dans la société occidentale où prévaut le couple.

Partant de son enfance, où elle estime être d'emblée disqualifiée, l'autrice revient sur des épisodes passablement traumatisants de son adolescence ou de sa vie amoureuse d’adulte.

Manquant d'estime de soi, c'est au prix d'une analyse qu'elle parviendra à rejeter le schéma de la femme "geisha" , invisibilisée pour mieux être au service d'un homme qui n'éprouve pour elle aucun sentiment amoureux.

Un témoignage-essai profondément émouvant qui brise un tabou et évoque la richesse de ces existences hors normes et si riches d'humanité. On regrettera juste au passage que le titre n'ose utiliser les termes que veut se réapproprier l'autrice...
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Quand les trains passent...

La force de la collection d’Une seule voix, c’est de conjuguer mots percutants et récit court. Une intensité qui fait rejaillir l’émotion brute de la voix qui s’exprime. Le texte se lit d’une traite, comme un long monologue, qui nous plonge en quelques pages au plus profond de l’intime. Dans Quand les trains passent, Malin Lindroth donne la parole à une jeune femme de 32 ans qui se souvient comment une jeune fille de son lycée, Suzy, est devenue la risée de tous. Cette ado à qui ont a fait croire qu’un garçon l’aimait. La narratrice raconte les défis d’abord idiots détournés peu à peu en canular sordide…



Ce qui frappe dans Quand les trains passent, c’est le malaise provoqué par les paroles de la narratrice, ce pari un peu stupide qui prend peu à peu une tournure grave et qui nous met dans une position délicate en tant que lecteur. On sent que l’histoire va mal finir, on ne sait pas comment. C’est aussi ça la collection d’Une seule voix, des textes crus, brutaux, qui interpellent, dérangent, malmènent et parfois nous offusquent. Quand les trains passent est donc de ceux là. Un texte provocateur et fort où la révélation finale tout comme l’attitude de la narratrice nous laisse sans voix, presque sidéré.



J’ai bien aimé la manière d’écrire de Malin Lindroth. Mais j’ai eu du mal à accrocher à la personnalité de la narratrice. Le positionnement de celle-ci par rapport aux événements n’est pas très clair. Elle est très passive au moment des faits, on peut le comprendre, mais elle est ensuite d’une grande lâcheté qui m’a désarçonnée. Dans le même temps elle est très dure vis-à-vis de Suzy et semble lui reprocher de n’avoir rien vu du canular. Elle la rend presque responsable de ce qui lui est arrivée, comme si c’était à cause de la stupidité de Suzy qu’elle devait aujourd’hui culpabiliser et vivre avec ce poids sur la conscience.
Lien : http://www.lirado.fr/quand-t..
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Quand les trains passent...



Les années ont passé, mais le souvenir est tenace. Ancré là, au plus profond d’elle. Elle aurait pu oublier, mais le souvenir de ce regard impuissant la hante encore aujourd’hui. Suzy est une fille banale, elle ne faisait pas partie des filles les plus populaires. Elle était seule dans son coin, observant, un environnement hostile. Et puis un jour, un simple rendez-vous va la mener à l’horreur.

Ce jeu, cette blague, n’aurait pas dû durer. L’éphémère s’est transformé en une réalité nauséabonde. Il lui dit qu’il l’aime et elle, aime le croire, prête à tout pour ne pas retomber dans l’insignifiance. Suzy s’accroche et le jeu perdure. Jusqu’à ce jour fatal où les limites sont transgressées. Aurait-elle pu faire quelques chose pour arrêter l’horreur ? Qu’est devenue Suzy ?





Malin Lindroth explore la culpabilité, la honte et la perversion avec force et tact. Au travers des souvenirs de cette jeune mère de famille, il parle du harcèlement scolaire. Le point de vue du harceleur se fait violent. L’absence de jugement, de culpabilité rend l’intensité au texte. Une thématique forte et bouleversante abordée avec une honnêteté déconcertante. Une violence gratuite et réelle qui prend les tripes. Les remords n’existent guère, juste superflus. Un texte court et intense qui montre la perversité et ses conséquences. Une lettre ouverte qui crie à qui veut bien l’entendre un pardon qui ne sera jamais salvateur.
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Quand les trains passent...

C'est tellement glauque...

Dans cette collection "D'une seule voix", cette fois-ci le monologue est une confession. Celle d'une femme qui se souvient 15 ans auparavant d'avoir participé plus ou moins activement à la destruction d'une autre adolescente.

Suzy était une élève marginale, malgracieuse, mal fagotée, issue d'un milieu défavorisé, isolée et mise à l'écart au collège. Elle a fait les frais au départ d'une mauvaise plaisanterie qui voulait lui faire croire que le bogosse de l'école était amoureux d'elle... mais c'était sans compter sur la naïveté et la malléabilité d'une adolescente en manque d'amour. Ne réussissant pas à mettre fin au canular et pensant la faire enfin réagir, les harceleurs vont de plus en plus loin... jusqu'au crime. Agression sexuelle, viol en réunion, tournante, l'horreur inqualifiable.

C'est déstabilisant pour le lecteur de ne pas sentir plus de remords et de culpabilité que ça dans les propos de la narratrice je trouve.
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La fille de cinquante ans

Une femme fait le bilan de sa vie personnelle. Tout semble aller, elle travaille, elle a des amis. Elle ne semble pas avoir de problème particulier. Mais elle réalise simplement qu’elle est ce qu’on appelle une « vieille fille ». Cette femme n’a plus vingt cinq ans, elle en a le double et elle n’est pas mariée, n’est pas devenue mère. En somme, elle vit seule et ce, depuis près de trente ans.

Cet essai traite de cet état de fait, de ce statut si particulier encore de nos jours pour une femme : demeurer seule et sans enfants. L’auteure s’interroge et nous interroge sur ce qu’est une vieille fille. Faut-il avoir honte ? Faut-il être fière ? Est-ce un choix ? Est-ce une fatalité ?

Le sujet traité dans cette œuvre n’est pas commun et pourtant beaucoup de femmes pourront se retrouver dans ces pages. Car, si une vie « normale » implique de vivre en couple et de fonder une famille, qu’en est-il des autres, de celles qui ne rencontrent pas la bonne personne, de celle qui ne fonderont jamais de famille ? Doivent-elles être en marge de la société et représenter une autre sorte de femmes ?
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Quand les trains passent...

Tout commence par un remord. Celui d'une femme d'une trentaine d'années qui n'arrive pas à se pardonner ce qu'elle a fait 15 ans plus tôt. Le lycée, son amour pour Johnny et cette fille si différente des autres, seule, qui devient la cible du groupe. Le défi : lui faire croire qu'elle pourra connaître elle aussi l'amour. Le pari tombe sur Johnny, ça commence par un baiser, ça fini par une tournante, un procès pour viol ou tous se tairont et seront relaxés. Comment se pardonner ?

Le livre ne donne pas la réponse...

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Quand les trains passent...

Quand les trains passent …de Malin Lindroth, présentation

Elle avait 15 ans.



Elle a fait basculer la vie de Suzy Petterson.



L’histoire remonte à 17 ans. Elle est maintenant mariée et a deux enfants. Mais cet évènement la hante.



Avis Quand les trains passent … de Malin Lindroth

Dans la collection Une seule voix, les Editions Actes Sud Junior proposent ce texte pour la rentrée. C’est une jeune femme qui revient sur un évènement qui s’est passé lorsqu’elle était adolescente, qu’elle avait 15 ans. Cet évènement, ce drame la hante depuis toujours. Et même si son mari lui dit que cela remonte à loin, que la personne impliquée ne pourra jamais la reconnaître, elle veut laisser une trace de cette histoire.



Tout ce qu’elle arrive à écrire c’est qu’à 15 ans, on est con. Que pour se sentir aimée, être aimée, on n’est capable du pire, que ce soit elle ou cette jeune fille Suzy Petterson. Cette dernière est le mouton noir de cette école. Elle n’a pas d’amis, s’habille pas comme les autres, semble toujours ailleurs. Des rumeurs courent. Lorsque les garçons vont la voir pour lui dire qu’un garçon est amoureux d’elle, Suzy va changer du tout au tout. Et ce garçon est le petit ami de la narratrice. Elle est bien avec lui, elle se sent protégée. Mais l’histoire va aller beaucoup plus loin car la narratrice se sent de plus en plus isolée. Son petit ami ne s’occupe plus d’elle même s’il lui confirme qu’il est toujours amoureux. Tous vont tomber dans l’engrenage de continuer, de s’amuser avec Suzy jusqu’à ce terrible évènement. Personne ne lèvera le petit doigt pour tout arrêter et encore moins la narratrice. Ils resteront tous soudés même après l’évènement, même après le regard lancé par Suzy et sa disparition. Ils ont tous continué leur vie. Se sentant invincibles ? Peut-être mais il reste pour la narratrice le fait de ne pas avoir pensé à mal, au départ, mais elle n’a jamais pu oublier l’acte et tous les mensonges proférés.



Vivre avec un acte commis à l’adolescence. Se laisser porter par la vie, par l’amour ressenti pour l’autre. Mais à 15 ans, on peut réfléchir. On peut se confier à un adulte qui pourra aider à prendre la bonne décision. Il est difficile d’oublier que ce soit pour la spectatrice et encore plus pour la victime. Pour cette dernière, on ne sait pas comment elle s’en est sortie, malheureusement. Cela n’a pas dû arranger le fait de sa solitude et de son mal-être.



Je comprends que l’on puisse se faire entraîner, je comprends que cela peut être marrant de s’en prendre à quelqu’un de différent, mais ce que je ne comprends est que personne n’a voulu stopper à un moment donné, voyant que cela allait vraiment trop loin. Alors oui, elle regrette. Alors oui, elle veut écrire sur cet acte horrible et pourquoi ne pas agir maintenant ?



Ce sont des livres qui donnent à réfléchir sur un acte difficile. Cela peut être compris mais j’ai peur que certains jeunes qui souffrent et qui lisent ce roman pensent que quoi qu’il arrive, ils sont toujours les perdants. J’espère également que ceux qui font souffrir, et même sans le vouloir, peuvent se rendre compte que s’ils n’agissent pas, le remords et la culpabilité peuvent être toujours présents.



Je remercie les Editions Actes Sud Junior pour cet envoi.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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Quand les trains passent...

Voici un très court roman, écrit dans un mouvement condensé et réflexif, qui dérange beaucoup notre conscience. Il s'agit d'une confession : la confession d'une non-assistance à personne en danger et du silence volontaire après un viol collectif. La narratrice dévoile sa participation plus ou moins engagée à un crime ignoble. C'est un roman qui montre comment un groupe d'adolescents peut dériver et trouver des raisons à commettre un acte terrible et irréparable.

Un livre très aigu.
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Quand les trains passent...

Petit roman très explosif !

C'est l'histoire d'une femme. Une maman. Une épouse.

A dix-sept ans, elle a été complice d'une horreur. Elle a tenu ce secret sans pouvoir en parler avec personne.

C'était une histoire de jeux, de jalousie, de truc d'adolescents ... qui a mal tourné.

Le fait qu'elle était jeune ne suffit pas à alléger sa conscience. En aucun cas, le lecteur peut s'identifier au narrateur. Le fait d'être mis en je permet également au lecteur de prendre encore plus de distance avec les faits lourds et assez tabous.

Écriture simple, direct, langage adressé au lecteur adolescent. Belle mise en garde sans pour autant être moralisateur.
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Quand les trains passent...

Une nouveauté vient s’ajouter à ma collection Actes Sud Junior « d’une seule voix », ces mini-ouvrages qui se lisent d’un seul souffle, en une petite demi-heure (voir moins) à peine environ.



Quand les trains passent est une sorte de confession sur un moment cruel de l’adolescence qu’une femme adulte, mère de deux enfants maintenant, regrette encore. Un récit cru et relativement dur à lire qui porte sur le harcèlement scolaire et un autre sujet que je tairai pour ne pas vous spoiler le contenu.



Fidèle aux autres titres de la collection, ce livre se lit d’une traite. Il est impossible de faire autrement. Et puis, vu le peu de texte qu’il contient, faire autrement reviendrait un peu à trahir le concept même du livre.



Le contenu donne matière à réfléchir. Est-ce que la jeunesse à toujours été si cruelle ? ou est-ce la race humaine qui fait inlassablement preuve de monstruosité ? l’effet de groupe, la pression sociale et l’envie de nuire à son prochain sont en tout cas des éléments qui amènent la jeune Suzy P à être la victime de cet acte odieux. Pire encore, savoir que ce type d’action survient aussi bien dans la vraie vie (voir même plus souvent que dans la fiction) est effarant. Il est si simple de ruiner quelqu’un. De le détruire psychologiquement. Pour toujours. Et dans quel but ? Amuser la galerie. Gagner un peu d’argent.



En quelques pages seulement, l’auteur parvient à nous mettre dans un état particulier. Celui où on est dégouté par de tels actes et par le système judiciaire qui est tellement mal fait que les coupables peuvent s’en sortir indemne. Celui où on se sent mal pour cette pauvre fille qui n’a rien demandé à personne.



Une lecture qui choc mais qui pourrait bien être utile pour réveiller certains jeunes qui ne pensent pas aux conséquences de leurs actes.

Toutefois (et ceci est un gros préjugé potentiel mais je le mets quand même sur papier), j’aurais tendance à dire que les personnes qui se donneraient la peine de lire ce livre ne sont généralement (terme à prendre avec des pincettes) pas celles qui se trouvent plus tard dans la catégorie des coupables…



Merci Actes Sud pour cet envoi en primeur (à paraitre le 9 septembre) ! Une fois encore une lecture express qui restent en tête par la suite et qui nous donne des leçons sur la vie en société. A méditer.

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Quand les trains passent...

Un petit roman qu'on lit d'une traite, témoignage poignant d'une femme de 30 ans qui exprime sa culpabilité. Elle qui a vu, mais qui n'a rien dit. Qui s'est rangée du côté des coupables.

Certes, la fin laisse un arrière goût de "non, elle ne peut pas juste oublier, faire semblant !", mais c'est peut-être plus marquant ainsi, et malheureusement cela reflète peut-être mieux les réalités de ce monde...

Un texte à lire, mais en sachant de quoi il en retourne car il est percutant.
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Quand les trains passent...

J'ai découvert ce livre dans le cadre d'un cours de littérature jeunesse et j'avoue que sa lecture m'a assez déstabilisée. Je reconnais qu'il aborde une thématique intéressante, celle de la culpabilité, et qu'il est parfois essentiel de parler de thèmes difficiles y compris dans la littérature pour ado. Toutefois, je trouve cette histoire assez cruelle et la narration ne donnent pas l'impression de condamner véritablement les actes ignobles qui y sont commis (notamment un viol en réunion). Le violeur principal semble par ailleurs n'éprouver aucun remord au souvenir de ce qu'il a fait. Néanmoins, il est intéressant que l'histoire soit racontée du point de vue d'une jeune fille témoin de cette histoire, qui n'a pas osé intervenir pour aider la victime. Elle semble profondément dévorée par le souvenir de ces événements et son point de vue amène le lecteur à une réflexion intéressante sur la question de la culpabilité. Peut-être est-ce à cause de ma sensibilité par rapport à ce genre de sujet, mais j'ai trouvé cette histoire très dure et je pense qu'elle ne dois pas être mise entre toutes les mains et peut par ailleurs nécessiter une médiation pour certains jeunes lecteurs. Etant un roman très court, ce livre pourrait facilement attiré des jeunes ados non-lecteur alors que ce livre malgré la brièveté de son récit n'est pas un livre facile à lire. Même pour un adulte, je trouve qu'il est très difficile de lire ce livre sans se sentir mal à l'aise voir bouleversé au récit du calvaire de la pauvre victime.

Un livre, dont je peux comprendre l'intérêt, mais que je ne recommande pas.
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Quand les trains passent...

Un texte court et poignant, comme tous ceux de la collection D'une seule voix. La narratrice, son petit copain Johnny et leurs amis décident de jouer un tour à Suzy, dont tout le monde se moque. Ils lui font croire que Johnny est amoureux d'elle. Ils pensent qu'elle ne va pas y croire, mais Suzy est persuadée que c'est vrai. La mascarade va se prolonger jusqu'à ce que la narratrice dise à Johnny qu'il doit choisir entre Suzy et elle. Le choix va se faire de façon brutale et dramatique.

Ce texte m'a mise mal à l'aise car il montre la cruauté humaine et nous fait nous questionner sur nos propres limites.
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La fille de cinquante ans







“La fille de cinquante ans” de Malin Lindroth n’est pas le portrait d’une femme qui a choisi et qui revendique le célibat.



Comme elle le dit p31: “Qu’est donc la vieille fille moderne? La réponse la plus simple est: celle qui vit involontairement sans conjoint” pas pendant une période mais toute sa vie ou presque. C’est le drame de l’invisibilité, de la “geisha” des temps modernes.



Certains commentaires que j’ai pu lire regrettent que le titre du livre n’aille pas assez loin. “La vieille fille de cinquante ans” Trop dérangeant? Trop aigri? Pourtant c’est bien le nom de ce livre qui dans sa langue d’origine s’appelle tout simplement “Nuckan” qui est le terme qui désigne vieille fille en suédois.





Ce livre est un témoignage sur la vie de la romancière tout en étant un essai sur la place de la vieille fille dans la société suédoise. Il est court. Il se lit vite mais il est fort. Chaque mot est pesé et l’on peut philosopher à loisir sur ces 109 pages.



L’image du kintsugi est très forte et c’est ce que je retiendrai de ce livre atypique.



A découvrir.

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Quand les trains passent...

Wow, que dire de ce livre ? Une belle claque dans la figure. Le sujet est délicat, la narration assez brute. On assiste au déroulé en se disant : " mais c'est pas possible ?" Et pourtant si...

La narratrice semble encore affectée par cette histoire, malgré le temps qui passe... et finalement, la victime de cette farce d'abord cruelle et qui ensuite tourne mal, se perd dans l'oubli.

A découvrir néanmoins.
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Quand les trains passent...

Un livre très dur mais très intéressant du point de vue sociologique
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Quand les trains passent...

C'est vrai on ne peu pas s'imaginer que c'est si facile, que ça va si vite de foutre en l'air la vie de quelqu'un ...

Pour certaines personnes c'est "marrant" de faire de blagues à des gens, c'est marrant de se moquer d'eux, mais en réalité sa fait mal et ce livre le montre. Se livre ne raconte pas une histoire vrai, mais elle aurais pu se passer, peu être que dans le monde, sa à du se produire, sa à du être vrai.

Je ne sais pas, mais je sais que c'est une histoire qui ouvre les yeux sur la réalité et j'incite les gens à le lire...

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