Manon Corriveau Côté

Écrire une oeuvre de fiction c'est un peu comme faire voler un cerf-volant : la corde de l'imaginaire reliant l'histoire à la réalité, le souffle de l'inspiration lui permettant de s'envoler... Cela peut avoir l'air compliqué, dit de cette façon, mais il suffit souvent d'observer attentivement autour de soi, puis d'écrire en écoutant son coeur.

De jeunes goélands
Accompagnent avec grâce
Pour un quadrille géant
Le souffle qui les enlace.

Cet amour, comme un phare sur la rive,
Éclaire notre voyage au long des heures
Afin qu'à la sortie du pire
Nous attende encore le meilleur.

Mon cœur envoûté
Égrène chaque minute de ton absence
Comme un chapelet récité en silence.

Être anxieux : C’est comme avoir peur d’un monstre invisible : pas moyen de savoir s’il est réel ni de prévoir s’il va attaquer.

Mes amis parlent tous la même langue : celle du cœur.

On dirait que pour être accepté, il ne faut surtout pas se faire remarquer. Qu’on ait quelque chose en plus ou quelque chose en moins, on se fait niaiser.

Nous sommes tous, en venant au monde, des petits génies attendant l’aide de quelqu’un pour sortir de la bouteille invisible qui nous empêche d’utiliser nos dons.

Rabaisser les autres est une mauvaise habitude très difficile à perdre.

J’ai souvent constaté que les meilleures idées me viennent quand je suis au repos.

Penser, c’est un peu comme nettoyer le nid : on peut faire un ménage rapide ou un grand ménage, mais pas les deux en même temps.

Qu’il soit recouvert d’écailles, de plumes ou de poils, il y a toujours un ange placé sur notre route.

Le Créateur est un grand artiste ; il s’assure que chacune de ses créations ait un peit quelque chose d’unique.

En musique, comme dans les sports, le talent est un avantage qui ne sert à rien sans effort.

Quand je lis, les mots forment, dans ma tête, comme une énorme gomme à mâcher d’idées mêlées.

Dans mon cœur, l’angoisse fit alors place à la peur ; une peur irraisonnée, sans nom et sans visage : la peur de l’inconnu.

Après tout, des grands-parents on n’en a jamais trop !

Même quand la journée a été carrément cauchemardesque, le sommeil apporte toujours du repos et du réconfort.

Le problème c’est que les humeurs de ce faux dieu varient constamment au gré des caprices de la mode.

Il est certain qu’une étiquette bien en vue, portant une tête de mort, aurait mis un frein ma gourmandise.