Le riz peut être meilleur certaines années, lorsque l’équilibre entre l’eau, la terre, le vent, le soleil et les mains des femmes tend vers la perfection. Que pourrait-il advenir si cet équilibre basculait ? Si l’eau submergeait les flancs des montagnes, si la terre devenait sèche et stérile, si le vent emportait ce qui peine à pousser, si le soleil brûlait la vie, si toutes les mains, remplacées par des machines, oubliaient leur savoir ?
Alors Shah ou misérable, puissant ou mendiant, nous mourrions tous de faim sur des montagnes d’or noir, de métal doré et de billets de papier…