On parle du quartier où l'on vit, mais il est lui-même divisé en petits secteurs dont le centre est en général la boulangerie. C'est à ce petit secteur-là, balisé aussi par la boucherie, l'épicier tunisien et un café-restaurant, que je m'accroche parce qu'il me confère une sorte d'identité territoriale. Deux ou trois cents mètres plus loin, je suis déjà ailleurs - autre boulanger, autre boucher, autre épicerie -, sauf dans certains commerces, comme la pharmacie, la teinturerie ou le petit supermarché, qui ont un rayon d'action un peu plus étendu.