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Critiques de Marc Esposito (11)
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Toute la beaute du monde

Comme j'ai bien aimé ce roman d'amOourrrr ! C'est chaud (sous la pluie), vibrant (dans les mouchoirs) et bien sympathique. Et qui aime les voyages légers, la nature et les beaux paysages, se régalera. C'est pas compliqué à suivre, c'est tout gentillet, j'aime bien aussi le lien de l'homme avec les éléments, ils nous sont indispensables. Je ne suis pas étonnée que cela ait donné lieu à de belles images sur grand écran et des sentiments tout ronds, mais pourquoi pas (de temps en temps ^^ ). Que Marc Lavoine soit le Franck, c'est pas bête du tout avec la sensibilité qui transparaissait dans ses mémoires (L'homme qui ment), il devait être top !
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Mémoires d'un enfant du cinéma

Il m'est rarement arrivé (pour ne pas dire jamais) d'avoir un coup de coeur pour une autobiographie, mais là, c'est fait.

Il faut dire que Marc Esposito partait avec un avantage certain.

À 15 ans, c'est ce mec qui m'a fait découvrir le cinéma. Pas le cinéma dans son ensemble, non, ça, Pierre Tchernia avec son émission Monsieur Cinéma ou Patrick Brion avec son Ciné-Club du dimanche soir s'en étaient chargé.

Avec le magazine Première qu'il a créé et géré de main de maître (avec son complice Jean-Pierre Lavoignat notamment) pendant 10 années, Esposito m'a informé chaque mois, les films, les acteurs, les coulisses de tournages, Cannes et j'en passe...

Ces années là ont été, pour moi, les plus riches cinematographiquement parlant, c'est dans cette période que j'ai le plus fréquenté les salles obscures.

Quel plaisir de se remémorer, avec lui, cette filmographie principalement française, il évoque dans ses Mémoires d'un enfant du cinéma, ses rencontres, ses amitiés, ses excès, ses fâcheries, ses joies, ses peines.

Et ces affiches que je vois encore, Fort Saganne, Police, À nos amours, Greystoke, Tenue de soirée, Tchao pantin...

Il se livre sans tabou.

Ils crie son amour pour certains, il ne cache pas son mépris pour d'autres.

Les gens qu'il aime, les acteurs, Depardieu, Dewaere, Coluche, Miou Miou, Deneuve, Lambert, les réalisateurs, Blier, Corneau, Pialat les producteurs, Toscan du Plantier, etc...

Ceux avec qui il a connu quelques déboires,  Belmondo, Delon  Zidi...

Parce que c'est un indépendant, un libertaire, il n'a pas de code, il ne respecte aucune loi, il n'accepte aucune contrainte, aucun chantage.

Il veut faire (et il fera) de Première un magazine libre.

Dans ce livre, il raconte tout ce qui a fait son succès.

Comment les tirages sont passés de 60 000 à 450 000 en dix ans.

Les rencontres, les échanges, les prises de tête, les soirées alcoolisées, la drogue, les rires et les larmes, la face cachée.

C'est ça qui est génial, découvrir l'envers du décor.

Les pressions auxquelles il a dû résister, les films qu'il a défendus bec et ongles contre vents et marées.

Marc Esposito explique le cinéma qu'il défend, règle ses comptes avec le gratin intellectuelle du milieu, celui qui couronne des films que le public fuira, méprisant ceux pour qui selon lui cet art a été inventé, ces comédies, ces films d'action qui n'ont d'autre but que de distraire.

Au sommet de sa gloire (si je peux dire) il va réaliser un autre rêve, créer un deuxième magazine, plus "luxueux", Studio.

Là encore il nous raconte la genèse de cette folle aventure qui verra sa formidable histoire avec Première se terminer lamentablement.

J'ai acheté Première pendant plus de 25 ans, je l'ai donc lu bien après le départ d'Esposito, je ne connaissais pas toute l'histoire, je suis ravi de l'avoir découverte dans ces mémoires.

J'ai aimé la sincérité dont l'auteur fait preuve. Là, il n'y a pas de langue de bois et tant pis si ça ne plaît pas à tout le monde. Il n'y va pas avec le dos de la cuillère, le cinéma et les cinéastes  qui l'emmerdent, il les dénonce. (D'ailleurs, à ce propos, Marc, j'aimerai bien que vous changiez d'avis sur Paris Texas...).

Un bouquin que je conseille pour tous ceux qui, comme moi, attendait avec impatience la sortie en kiosque du Magazine du cinéma (ainsi était sous-titré Première).

Et franchement, quand je lis (p379)que pendant des années, Marc Esposito achetait les BD Akim, moi qui les ai dévoré, on était fait pour s'entendre...

Bref, si vous ne l'avez pas encore compris, j'ai adoré Mémoires d'un enfant du cinéma et, gourmand que je suis, j'attends la suite, parce que là, on s'arrête en 1987, il s'en est passé des choses depuis, Marc, non ?









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Toute la beaute du monde

Il y a des livres que l'on découvre grâce à une bouteille à la mer qu'une Babélionaute inconnue et bienveillante a déposée avec un message proposant de "ravir vos pupilles" avec Toute la beauté du monde. Comment résister à une si délicate attention d'autant que le titre ne peut que vous attirer. Il s'agit bien de beauté dans ce roman, elle vous saute aux yeux à chaque page, celle de Tina, la jeune veuve inconsolable, celle époustouflante des paysages, de Bali notamment. Le beau va si bien avec l'amour. L'amour du beau, Frank y est sensible et le partage avec celle qui a foudroyé sa vie au premier regard, Tina, beauté inaccessible tant désirée.

Si vous êtes dans la disposition de vous laisser porter, et même emporter, ce livre va vous séduire, vous dépayser, et vous le lirez d'une traite. Oui, comme le remarquait la sympathique Babélionaute, il ravit les pupilles. Ce n'est pas de la grande littérature mais pourquoi pas de temps en temps se laisser glisser dans des romans d'amour qui font du bien, ces fameux feel good. Fameux ils ne le sont pas tous, loin de là, mais celui-ci a du charme et vaut le détour.
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Toute la beaute du monde

Une belle histoire qui donne des envies de Bali, d'amour , de liberté.. Un beau livre certainement parcequ'il a été écrit par une "belle personne" .
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Toute la beaute du monde

Un beau roman d'amour duquel a été tiré le film qui porte le même titre (l'écrivain ayant réalisé le film).
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Toute la beaute du monde

Très beau roman d'amour. Le héros décide de redonner goût à la vie à la femme de sa vie, celle qu'il attendait, mais qui vit très mal la mort de son mari. Il lui ouvre les yeux sur "toute la beauté du monde" en Indonésie, sur l'île de Bali. Au fil du temps, ils vont se rapprocher, devenir intimes, inséparables. Une belle histoire avec un happy end un peu facile mais ça fait toujours plaisir. Ce livre donne envie de tout lâcher et de voyager, de découvrir cette nature si belle... Un livre d'évasion...
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Mémoires d'un enfant du cinéma

Coup de coeur !!! pour les amateurs du cinéma, sans « conformisme cinéphilique » et « snobisme culturel » (dixit l’auteur) ! bref ça a été pour moi, un énorme coup de cœur ! cet auteur Marc Esposito (découvert au fil d’une chronique de Denis Parent « les bras m’en tombent »), créateur du magazine « Première » en 1976... relate sans langue de bois, le cinéma de ces années-là ! c’est sans filtre, mais c’est le cinéma que j’aime ! le cinéma sur lequel crachent certains intellos qui préfèrent se triturer vainement le cerveau sur des films soporifiques de trois heures mais qu’il est de bon ton d’avoir vu !

Il nous raconte, ses festivals de Cannes, ses amitiés avec les vedettes de l’époque, l’ego de certains réalisateurs, les frictions avec tel ou telle artiste parce qu’il (elle) ne fait pas la couv’ de Première !

J’ai adoré ce bouquin… maintenant, je ne suis pas certaine qu’il ait le même impact sur des lectrices ou lecteurs plus jeunes (j’avais 27 ans en 1976 et je lisais Première et je le lis encore aujourd’hui) ; mais cette balade dans le passé m’a rajeunie… Première, LE magazine de ciné compréhensible par le commun des mortels.

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Mémoires d'un enfant du cinéma

Marc Esposito a cree le magazine Première à 24 ans. C’était en 1976, il y est resté 10 ans, comme guide de toute une génération de cinéphiles. Il nous raconte avec sa verve, son humour, et sa sensibilité, ses rencontres, quand le cinéma français était à son apogée. On y découvre au travers d’anecdotes inédites les acteurs qui ont fait cette époque: Depardieu, Ventura, Adjani, Dewaere, Deneuve, Coluche, Montand, Le Splendid...

Cette foule sentimentale de Marc Esposito nous bouleverse, nous fait rire, et devient, au fil des chapitres, une petite musique qui nous reste longtemps en tête.
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Mémoires d'un enfant du cinéma

Quelle joie de retrouver enfin la plume de Marc Esposito!

Faut dire que ce mec, dès la création de Première en 1976, avec sa vision du cinéma proche de celle du grand public, m'avait enthousiasmé.

A l'époque, je le considérais comme un grand frère, amateur des salles obscures, qui m'accompagnait, avec sa bande de journalistes, chaque mois dans mes choix cinématographiques.

Le jour où il avait, ensuite, créé Studio, comme tant d'autres lecteurs, je l'avais d'ailleurs suivi sans hésiter.

Plus tard, ses films m'ont aussi emballé. A ce propos, je me souviens du blog formidable dans lequel il nous a raconté, au jour le jour, pendant des semaines, toute la genèse du cœur des hommes.

Quel bonheur, donc, que de pouvoir lire maintenant ces "Mémoires d'un enfant de cinéma".

Au fil du récit, les souvenirs de lecture du magazine me reviennent en tête et je prends connaissance avec délectation des rencontres, amitiés, inimitiés, secrets de tournage, coups de gueule, amours, trahisons...qui ont émaillé le parcours de ce brillant journaliste durant la période "Première".

Sans langue de bois, sans faux-fuyant, Marc Esposito nous séduit durant plus de cinq cents pages et nous fait vivre, avec délectation, des épisodes réels d'une époque, aujourd'hui, révolue.

Un vrai régal pour qui a connu le début des années "Première".
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Toute la beaute du monde

Frank et Tina deux personnes se découvrant peu à peu ...

Lui amoureux de Bali , lui fait découvrir cette île , pour permettre à Tina de changer d'air suite au décès de son mari. Elle a besoin de temps il l'a bien compris , il l'accompagne dans cette renaissance en lui ouvrant les yeux sur " toute la beauté du monde" ...

Doucement la complicité entre eux s'installe...

Marc Esposito nous offre une très belle histoire d'amour , un film adapté portant le même nom et réalisé par lui même et tout aussi émouvant avec des acteurs et paysages magnifiques.
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Toute la beaute du monde

Si on ne s’intéresse pas beaucoup au cinéma il y a fort à parier que le nom de Marc Esposito évoque davantage un danseur de tango, un gringo propriétaire d’une hacienda espagnole ou encore un tueur à gages pour le compte des trafiquants d’opium. Rien de tout ça.

Directeur du fameux magazine Première dans les années 80, il fonde le prestigieux mensuel Studio en 1987, papier glacé, belles photos, articles sobres et documentés, interviews prestigieuses. La haute couture en matière de revue cinématographique. Ca ne dure pas. Dix ans plus tard, on a en mains un magazine lambda qui parle de cinéma… mais qui a encore envie de lire du cinéma alors que les longs métrages ont perdu toute magie. S’ensuit une association avec un autre périodique et la déliquescence finale, propre à toute aventure, y compris les histoires d’amour.

Toute la beauté du monde se résume à l’ile de Bali à tel point qu’on pourrait penser que le roman a été sponsorisé par le ministère du tourisme de l’ile. Le décor sera le troisième personnage du roman. Les deux principaux sont un homme à la petite quarantaine, qui n’attend plus rien de la vie que son métier de commercial dans les métiers du bois : sa famille gère une forêt indonésienne et lui la vend dans le monde entier. Le cowboy des temps modernes : pas d’attache, toujours entre deux avions, et une belle bande de potes (pour comprendre le profil et l’ambiance Esposito, je vous invite à visionner sa trilogie « le cœur des hommes » qui symbolise parfaitement le propos : blagues entre potes, insouciance apparente, bonnes bouffes, mais toujours ce lien indestructible qu’on appelle l’amitié). On imagine facilement une vie amoureuse faite de rencontres d’un soir, parfois quelques mois, guère plus. L’amitié, je vous dis! Et puis un jour, bling!, ça lui tombe dessus, comme à nous tous un jour ou l’autre. Il ne voit plus qu’elle. Elle, Tina, fraichement veuve avec deux adolescents en guise d’héritage prématuré. Pour avoir une idée du look de l’apparition, imaginez Julia Roberts (à qui Esposito voue un véritable culte - pour le film qu’il s’est permis d’adapter, il a choisi Zoé Félix, cherchez l’erreur).

On a bien compris que ça ne va pas être facile pour Frank. Alors, il va jouer les bons copains au risque de finir par s’enfermer dans cette voie de garage sans issue possible et se transformer en guide pour faire découvrir son ile à celle qu’il aime. Mais pas facile de jouer les copains de régiment quand on a le cœur qui bat la chamade. Il devra se dévoiler. L’issue du roman, de l’histoire d’amour, n’est jamais sûre. Parviendra-t-il à rallumer la petite flamme dans le cœur de la belle Tina? Certains y trouverons un côté roman à l’eau de rose moderne, d’autres une platitude de situations seulement relevées par de superbes couchers de soleil. Moi, je suis client. Et, même à la seconde relecture, je me suis laissé emporter par cette magie orientale, ces parfums venus du levant et toute une batterie de pétards, champignons hallucinogènes, voire de séances d’opium. Le tout accompagné, une fois n’est pas coutume, par une bande-son du cru : Ikko & Dumbang. Renseignements pris, il existait bien un duo sévissant dans les années 90 en Indonésie mais Esposito a légèrement modifié l’orthographe de Ikko & Doel Sumbang. Après tout, un auteur a tous les droits, sauf celui d’ennuyer ses lecteurs.

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