Marcel Amont

Une histoire très belle et entraînante, qui malgré le contexte fait rêver et émeut.



Une narration originale, avec une plume qui sonne chantante et un poil rétro (collant donc parfaitement avec l'époque et le lieu de l'histoire).



Hélas, un petit quelque chose dans ce choix narratif m'a un peu bloquée, c'était original mais d'une originalité qui ne collait pas avec ma sensibilité.



Ça n'est donc pas un coup de coeur, mais cela reste une parenthèse agréable.

Ce roman, c’est comme une belle histoire narrée par mon grand-père.



Les phrases sont belles, poétiques. La tournure des phrases est travaillée, chaque mot possède son importance.



Dans ce roman, on voyage : le Béarn, l’Allemagne et tant d’autres endroits.

Plus qu’un roman, j’avais la sensation de lire une histoire plus vraie que nature.

Une histoire de vie qui peine à démarrer lors de la lecture et qui se prend un peu trop au sérieux... Des descriptions sympathiques mais qui restent trop légères ou qui sont répétées, l'auteur chanteur reste trop dans l'anecdote et j'aurais aimé qu'il y ait plus de réflexion et que le livre soit plus épais. Tout ça pour ça....

Je remercie les éditions Flammarion et Babélio Masse Critique de m'avoir permis de découvrir ce livre.

L'histoire d'une vie, celle de Marcel Amont, 90 ans aujourd'hui et donc plein de petites histoires qui s'imbriquent dans la grande. Une lecture agréable.

« Agréable » étant finalement le mot qui caractérise le mieux ce livre à mon goût. Car l'ensemble est assez linéaire et on à l'impression d'être assis avec Mr Amont et de l'entendre raconter les anecdotes qui ont ponctué sa vie. Avec l'impression très présente que l'on sent que l'on parle à un vieil homme (90 ans, c'est un âge très respectable), et avec du coup une lecture qui manque un peu de pep's. le tout est en effet un peu linéaire alors que quand on regarde la vie de Mr Amont, on imagine facilement qu'il a dû vivre des choses assez exceptionnelles puisqu'il a côtoyé tout le beau monde du show business lors de ces années au sommet, tout comme on imagine que la traversée du désert a dû être longue et pénible. Mais ce « Les coulisses d'une vie » nous donne l'impression de survoler les faits et d'être spectateur d'une vie qui se déroule.

Ce texte manque aussi un peu profondeur, comme s'il était déjà un peu tard à 90 ans pour raconter sa vie et que les souvenirs qu'il en reste sont déjà lissé par le temps (j'ai un peu honte de dire cela car c'est vraiment très respectable d'écrire ainsi à 90 ans !!). Quelques réflexions sont bien néanmoins senties, ce qui donne l'impression que le texte va parfois décoller un peu, mais le tout retombe aussitôt et c'est dommage.

Bref, il m'a manqué quelque chose pour être conquis. Un peu de hauteur, quelque chose pour satisfaire ma curiosité ; « qu'est-ce que l'on pense de sa vie lorsqu'on a 90 ans et que l'on a eu une existence riche comme celle de Mr Amont ? ».

J'ai été étonné aussi d'un propos ; lorsque la jeune génération arrive, Mr Amont dit « heureusement je n'ai pas suivi le mouvement, je suis resté fidèle à ce que j'étais ». Il considère que ceci lui a permis ensuite d'être contacté pour des tournées quand les producteurs se sont rendus compte que les « anciens » pouvaient encore remplir des salles (tournée Age tendre, puis plus tard Stars 80 mais à laquelle Mr Amont ne participe pas il me semble). Mais c'est étonnant qu'il ne se pose pas la question de savoir si finalement le bon choix n'aurait pas été au contraire de s'adapter pour trouver sa place dans les nouvelles stars de l'époque (personne n'a la réponse, mais la question méritait d'être posée).

Ce qui ressort quand même pour ma part de cette lecture est que « une vie c'est long », et qu'une vie possède « plusieurs périodes » avec des hauts et des bas. Celle de Marcel Amont illustre tout à fait ce propos.

Et j'oserai un parallèle peut-être douteux, celui de comparer la vie à un match de foot. Je ne suis pas passionné par ce sport, mais aimant « les sports » au sens large, je regarde parfois un match. Et j'ai souvent trouvé les matchs ennuyeux, jusqu'à ce que je comprenne un jour qu'il y a des temps forts, et des temps faibles durant ces 90 mns et que les bonnes équipes gèrent ces périodes de jeux. Pour nous spectateurs, c'est l'ennui, mais les équipes qui s'en sortent sont celles qui savent gérer ces temps faibles, attendre le bon moment en étant opportuniste quand l'occasion se présente. Puis ensuite, être plus libre pour oser et bien souvent, concrétiser par un autre but.

Mr Amont nous parle de la même manière. Cela peut paraître étonnant mais finalement, il écrit plus sur sa traversée du désert que sur sa période où il était au sommet. On imagine que cette période est passée très vite et qu'il n'a pas eu le temps de réaliser qu'il vivait quelque chose d'extraordinaire. Et bien sûr sa traversée du désert lui a laissé le temps de réfléchir à la douleur d'avoir connu le « sommet » pour finalement retomber au plus bas.

Fort heureusement, nous sommes heureux de lire qu'il a pu rebondir.

Et je souhaite à Mr Marcel Amont de continuer à profiter pleinement de sa vie, et j'espère avoir tout comme lui l'envie de faire autant de choses lorsque j'aurais le même âge (si j'arrive jusque -là :)).

merci à babelio et aux éditions Flammarion pour cet envoi dans le cadre de masse critique

Ce livre est divisé en plusieurs chapitres et le début m'a paru assez banal dans un style alambiqué qui ne donne pas envie de continuer .

Il faut arriver un peu plus loin lorsque Marcel Amont parle de sa famille pour que , enfin , j'ai envie de continuer . Le plus intéressant est sûrement l'analyse de l'évolution de la chanson , de l'apparition des médias , de la quasi disparition du music hall et de l'arrivée de chanteurs " éphémères "

Une dernière partie "vieillesse " que j'ai appréciée

Dans cet ultime essai, le regretté Marcel Amont nous livre, avec une déconcertante sincérité ses impressions sur son métier de "saltimbanque" et son évolution, sur ses origines et ses influences, sur la question des modes, etc. Livre assez intéressant, rempli de vérités à méditer, mais la présentation un peu foutrac du livre en diminue quelque peu l'intérêt, ce qui est plutôt dommage...

J’ai été attiré par ce livre dont une partie de l’histoire se déroule durant la seconde guerre mondiale et le fait que l’histoire se passe près de chez moi (et aussi par la couverture 🥰).

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J’ai apprécié cette lecture, qui est assez légère, même si une partie se passe pendant la guerre, c’est surtout la romance entre Jean-Bernard et Ghyslaine qui est au cœur du roman.

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Ce n’est sans doute pas une lecture qui va me rester longtemps en mémoire, mais j’ai passé un bon moment. J’ai trouvé que le livre manquait un peu de profondeur, et je trouve que les sujets abordés sont relativement survolés, c’est je pense ce qui m’a manqué dans ce livre. Mais ça reste une lecture agréable.

Un bouquet un peu dégarni...

Certains le disent avec des fleurs, d'autres se contentent d'une seule marguerite, mais d'une belle. Allons cueillir celle de Marcel Amont, elle ne demande qu'à être effeuillée, et sous ses pétales, voici ce qu'elle dévoile...

Un peu : on reconnaît la patte d'un auteur de chansons.

Beaucoup : du rythme, alternant entre de longues descriptions et de courtes phrases, saccadées, utilisées à bon escient pour contraster.

Passionnément : du vocabulaire recherché ou peu usité, provenant de la plume d'une époque et d'un terroir reculés.

À la folie : on comprend aisément que cette œuvre soit celle que l'écrivain voulait rédiger. Elle ressemble finalement à la progéniture d'un parolier, tout autant qu'elle se réfère à son histoire, celle qu'il a vécue et qu'il voulait raconter. Ou plutôt... livrer.

Pas du tout : comme dans certains refrains dont on ne saisit pas l'enchaînement des mots obscurs ou décousus lorsque ceux-ci proviennent d'un esprit parfaitement imperméabilisé, ce sentiment est un peu généralisable au livre dans son ensemble car si le conteur passe du temps à planter le décor, paradoxalement, à mesure qu'il fournit des détails, il éloigne le lecteur de tout un contexte spatio-temporel qui semble impénétrable : le lieu, la période, le patois, les références anciennes. Pas évident pour un public qui n'y est pas familier.

Alors sans vouloir déflorer le sujet, il faut bien l'admettre, sans doute s'agit-il plus d'un problème de lecture que d'écriture. Car nul doute qu'Adieu la belle marguerite ne peut se terrer au ras des pâquerettes.

[Marcel Amont] revient sur une carrière de soixante ans commencée au début des années 50 et riche de succès incroyables.
Lien : http://www.francetv.fr/cultu..