Nationalité : Canada
Né(e) à : Saint-Narcisse-de-Champlain , le 29/05/1917
Mort(e) à : Longueuil (Canada) , le 11/02/2011
Né(e) à : Saint-Narcisse-de-Champlain , le 29/05/1917
Mort(e) à : Longueuil (Canada) , le 11/02/2011
Biographie :
Marcel Trudel est un historien canadien (québécois), professeur chercheur sur la Nouvelle-France et sur l'esclavage au Canada, auteur d'environ cinquante livres, la plupart étant des ouvrages de référence.
En 1946, il publie "Vézine : roman" qui reçoit le prestigieux « prix David », alors que son doctorat ès lettres, obtenu en 1945, intitulé "L'influence de Voltaire au Canada" et aussitôt publié, fait l'objet de controverses durant plus de 60 ans. Il va consacrer sa vie entière à « réécrire » l'histoire de la Nouvelle-France : il veut expurger les livres et manuels d'histoire, de vision empirique, patriotique et pieuse.
Ses recherches sur l'esclavage en Nouvelle-France font de lui une figure de pionnier en la matière. Ses positions laïques lui attirent les foudres des autorités religieuses, ce qui l'amène à quitter l'Université Laval
+ Voir plusMarcel Trudel est un historien canadien (québécois), professeur chercheur sur la Nouvelle-France et sur l'esclavage au Canada, auteur d'environ cinquante livres, la plupart étant des ouvrages de référence.
En 1946, il publie "Vézine : roman" qui reçoit le prestigieux « prix David », alors que son doctorat ès lettres, obtenu en 1945, intitulé "L'influence de Voltaire au Canada" et aussitôt publié, fait l'objet de controverses durant plus de 60 ans. Il va consacrer sa vie entière à « réécrire » l'histoire de la Nouvelle-France : il veut expurger les livres et manuels d'histoire, de vision empirique, patriotique et pieuse.
Ses recherches sur l'esclavage en Nouvelle-France font de lui une figure de pionnier en la matière. Ses positions laïques lui attirent les foudres des autorités religieuses, ce qui l'amène à quitter l'Université Laval
Source : Wikipedia
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Citations et extraits (6)
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Le droit d’asile ne fait que protéger contre l’extradition, car, comme l ‘écrit le gouverneur La Jonquière, selon le principe reconnu tant pas les Anglais que les Français, « tout nègre est reconnu esclave quelque part qu’il se trouve », à moins d’avoir été affranchi.
(p.66)
(p.66)
Que sont 4200 esclaves répartis sur 2 siècles, comparé au New York qui en vingt ans importe plus de 2000 Noirs? Dans la seule année 1749, on compte dans ce New York 10 500 Noirs; le Maryland en a 8000 en 1710, La Caroline du Sud 12 000 en 1721; la Louisiane, 5000 en1746; aux Antilles, 250 000 vers 1744. Nous avons été de modestes esclavagistes. C’est peut-être pour cette raison que nous en avons si peu parlé (p.92-93)
Christophe Colomb fut le premier à le remarquer et le premier à le proposer à l’attention des Européens : je pourrai, écrit-il des sauvages d’Amérique en 1493, procurer « autant d’aloës et d’esclaves pour le service de la marine, que Leurs Altesses en exigeront »; des esclaves, écrit encore Colomb, j’en enverrai autant qu'on en désirera. Les Européens pouvaient être tentés de traiter la population indigène du Nouveau-Monde comme ils traitaient celle de l’Afrique depuis au moins 1444.
Le XVIe siècle occupe ici une place importante : c’est la période où apparaissent les premiers tracés de ce territoire et c’est l’époque, avec le premier tiers du XVIIe siècle, où se fixe l’essentiel de la toponymie française. Les deux derniers tiers du XVIIe siècle sont moins intéressants à cet égard; du reste, ils correspondent à un moment plutôt faible de la cartographie nord-américaine, sauf dans le court temps des explorations de Jolliet et de Cavelier de La Salle, qui ajoutent à la Nouvelle-France une immense région : la Louisiane.
L'esclavage au Canada français prend fin à un moment qu’il est impossible de préciser: nous constatons simplement que le dix-neuvième siècle n’a pas prolongé la servitude des noirs et des sauvages. Quand cet esclavage avait-il commencé? nous ne pouvons non plus le dire avec précision: des esclaves apparaissent un à un et l’on ne sait pas toujours s’ils sont esclaves au sens rigoureux du mot, puis, des années après, l’esclavage devient officiel; il y eut d’abord des esclaves, ensuite la servitude devint une institution.
Avant la Nouvelle-France
Sur la route des Européens, venus vers l’ouest à la recherche de l’Asie, est apparue peu à peu une barrière continentale : sous les tropiques, les premiers explorateurs du XVe siècle l’appellent Amérique; sous les latitudes septentrionales, ils disent Terres Neuves.
Sur la route des Européens, venus vers l’ouest à la recherche de l’Asie, est apparue peu à peu une barrière continentale : sous les tropiques, les premiers explorateurs du XVe siècle l’appellent Amérique; sous les latitudes septentrionales, ils disent Terres Neuves.
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