Il ne reste plus qu’à effacer le mot Funeral. Un vilain mot, aux relents de mortalité. Personne ne meurt jamais à Manawaka, du moins pas de ce côté-ci de la voie ferrée. Nous sommes une assemblée d’immortels. Nous quittons peut-être ce monde sous les divins portails topaze et azur de Calla, mais nous ne mourons pas. La mort est grossière, dénuée de bonnes manières, on n’en parle pas dans la rue.