Margaret Way

Un recueil rassemblant deux histoires ayant pour point commun des amours de jeunesse... mais aussi des intrigues plus développées en marge de la romance, qui les font nettement sortir du lot. De toutes façons, si vous êtes là, vous avez vu la note... et non, vous n'avez pas la berlue ^^



On ne peut pas dire que mes précédentes escapades en compagnie de la plume de Margaret Way se soient particulièrement bien passées, aussi n'est-ce pas sans une certaine méfiance que j'ai entamé « Le triomphe de l'amour ». Une chose est sûre, je ne m'attendais pas à carrément frôler le coup de cœur !

Ce bouquin possède le charme des grandes sagas familiales sans en avoir la longueur. Clans rivaux, fruits pourris dans l’entourage de l'héroïne mais également personnages plus nuancés, drames à la pelle, le tout dans une atmosphère de luxe et de privilèges sociaux : l'autrice nous offre ni plus ni moins que « Les feux de l'amour » en version australienne et sur seulement 140 pages. En marge de la romance, on est véritablement plongés dans ce milieu sans jamais pouvoir l'oublier une seule seconde. Clio, elle, aimerait bien pouvoir...

... car si elle et Josh s'aiment depuis l'enfance, et que celui-ci est devenu aussi riche qu'elle, son absence de pedigree et sa jeunesse houleuse constituent un obstacle a priori insurmontable. Et bon sang, on SENT la force des sentiments que ces deux-là se portent, entre Clio qui aimerait bien tout envoyer promener, qui n'hésite pas à soutenir Josh envers et contre tout, tandis que lui, pour la même raison, s'oblige à contrecœur à garder ses distances !

... Et c'est, paradoxalement, là que ça finit par coincer. Si Clio sait ce qu'elle veut et l'assume pleinement, Josh, lui, ne cesse de rétropédaler, ce qui est certes cohérent au début, mais plus au bout d'un moment. On tourne un peu en rond, quoi... Pas de quoi, ceci dit, véritablement gâcher une excellente histoire, avec des persos super attachants évoluant dans un univers bien développé, crédible, « vivant », quoi ! (8/10)



Après une aussi bonne lecture, je n'osais pas espérer pas que le second roman du recueil soit aussi bon. Surprise : il est ENCORE MEILLEUR. Une vieille maison entourée de falaises et de verdure, un mystère à élucider, des gens aux intentions floues, le tout sur fond de trésor égaré. Point de chasse au trésor pour Torie cependant, ce qu'elle recherche, c'est la vérité, mais tout cet ensemble créé une ambiance savoureuse et ce, dès les premières pages. Et s'il y a autant de complicité que de méfiance entre les deux personnages principaux, l'évolution de leurs rapports est dépeinte de façon très naturelle par Raye Morgan au fur et à mesure qu'ils creusent dans le passé. On n'est pas dans un romantic suspense, mais définitivement pas dans une romance contemporaine classique, plutôt à mi-chemin entre les deux, et c'est un ré-gal d'un bout à l'autre. Le rythme est parfait, le cadre aussi enchanteur qu'original, la quête des héros prenante, et la romance douce et mignonne. J'ai beau chercher, vraiment, il n'y a rien sur quoi râler. Coup de cœur sur toute la ligne ! (10/10)



Verdict ? Probablement le meilleur recueil que j'ai lu jusque-là chez Harlequin Fr.

Mais que s'est-il passé chez Harlequin pour qu'on se retrouve avec des bouquins aussi blindés de sentiments négatifs (en particulier la rancœur) dans la collection censée promouvoir la légèreté ? Malheureusement, l'ambiance n'est pas le souci dans ces deux romans...



BON. Je veux bien essayer de trouver des choses positives dans « Le chemin de son coeur », mais autant prévenir d'emblée, la liste risque d'être courte. Parce qu'il n'y a rien qui va là-dedans.

Habituellement, Allegria, c'est plutôt la collection feel-good d'Harlequin Fr. Alors, quand on débarque là-dedans, on se demande où l'on a bien pu tomber étant donné que Jenna et Stockton passent pas mal de leur temps à s'engueuler. De la romance ? Où ça ? Il n'y a pas la moindre alchimie entre eux et s'il y a bien une chose de crédible dans ce bouquin, c'est bien le fait que leur histoire s'est terminée depuis un sacré bout de temps, lorsqu'ils ont chacun continué leur propre route. Du coup, les quelques étapes-express de leur rabibochage ne tiennent absolument pas debout et sortent complètement de nulle part.

Jenna n'est pas une protagoniste particulièrement attachante : carriériste et arriviste au possible, elle force tout simplement Stockton à travailler avec elle, sans se soucier de ses refus successifs, revenant à la charge jusqu'à ce qu'il cède. Côté personnages secondaires, on est à peine mieux lotis : entre les vieilles commères du village vraiment méchantes mais absolument pas approfondies, la vieille commère faussement méchante qui l'est à peine plus, et la tante « bienveillante » prête à tout pour forcer sa nièce à rester au village, bonjour le malaise. Et le pire, vous vous en doutez, c'est que ça marche, quand bien même Jenna passe 139 pages sur 140 à répéter qu'elle veut rentrer à New York fissa. Et ce n'est pas la seule chose absurde dans cette fin totalement précipitée...

Vous l'aurez compris, malgré les mentions de plats très appétissantes et un couple de petits vieux relativement mignon, « Le chemin de son cœur » est un naufrage complet, de quoi choper mal aux yeux à force de les lever au cours de la lecture... (3/10)



Mais POURQUOI affubler le second roman du titre « Un Noël en Australie » alors qu'il n'est à aucun moment question de Noël et que le truc ne se passe même pas en Décembre ??? Mystère et boule de gomme. Et là encore, exit la tendresse et la joie de vivre censées être la ligne éditoriale de la collection, puisqu'il est ici question d'un enterrement, de manipulation, de chantage, de mensonges et de méfiance. Ambiance !

Ceci dit, qui dit ambiance lourde ne dit pas forcément ambiance ratée. Ce n'est pas ce pourquoi l'on était venu, mais Margaret Way a rendu le personnage d'Amanda aussi bluffant que toxique. Mi-paumée mi-arriviste, la cousine de Sienna est surtout totalement détestable, et surtout criante de réalisme pour quiconque a eu ce genre d'individu dans son entourage.

On ressent également tout l'amour de Margaret Way pour son pays, à travers les chouettes descriptions de l'Outback et la tonne d'informations dignes d'un guide touristique parsemant le texte. Une chose est sûre, le dépaysement est là.

Et pour le reste ? Hélas, c'est là que le bât blesse.

Déjà, côté romance, il faut attendre les 50 dernières pages (sur 136) pour en voir le début. Un bon slow-burn, me direz-vous ? Pensez donc ! Tandis que l'on a droit à un chapitre entier de discussions qui n'apportent rien à l'histoire au tout début du livre, Blaine et Sienna se sautent dessus d'un coup, avant qu'on aie le temps de comprendre quoi que ce soit. Non seulement ça semble sortir de nulle part, mais le « développement », si l'on peut l'appeler ainsi, semble aussi rapide qu'artificiel. On n'y croit pas une seconde !

Reste toute l'intrigue autour de Mark et du comportement ambigu d'Amanda. Et là, c'est carrément la grosse déception tant tout ça est expédié à la va-vite, alors que le personnage et sa relation compliquée avec sa cousine occupent le devant de la scène durant tout le livre !

Difficile, donc, de savoir quoi penser de ce « Noël en Australie » bourré de bonnes idées mais trop bancal dans la forme pour convaincre, bien que les jolis paysages parviennent à sauver le tout. (5/10)



Pour mon premier Allegria, une chose est sûre, j'aurais sûrement pu piocher mieux ! A moins de vraiment vouloir voyager en Australie par l’intermédiaire de Sienna dans la seconde histoire, inutile de vous attarder sur ce recueil plus que dispensable...

Tout au long de sa lecture, « Un aller simple pour le bonheur », m'a vaguement fait penser à Kaamelott : la majeure partie du truc montre des gens qui bouffent et qui s'engueulent. La différence, c'est que contrairement à la série précitée, ce livre n'a rien de drôle et qu'on s'y ennuie ferme.



Dès le premier chapitre, avec une discussion interminable qui vire à l'affrontement, on sent que les 154 pages du truc risquent d'être longues, très longues. Le second, où Mélanie rassure son pôpa tout en menant une guerre froide contre sa belle-mère, ne rassure pas. Mais alors quand la jeune fille rencontre Jay et que la conversation vire au n'importe quoi, sans fil conducteur, tout espoir nous abandonne. Et ça va être comme ça jusqu'à la fin. De la romance ? Nope, rien, nada. Tout au plus une vague introspection de Mélanie qui se rend compte qu'elle a déménagé au bout du monde pour un mec qu'elle connaît à peine et se révèle, ô surprise, imbuvable à domicile. Jay ne vend pas davantage de rêve à sans cesse l'infantiliser, lui rappeler que sa place est dans une cuisine (yurk) et lui poser des questions intrusives pour mieux la provoquer. Que ces deux-là finissent ensemble dans les deux dernières pages apparaît comme un mystère complet tant ça sort de nulle part.



La seul crédit que l'on peut accorder à Margaret Way, c'est d'aimer son pays et le montrer, quitte à nous balancer des infos en bloc un peu n'importe quand. On a parfois l'impression de lire un guide touristique, mais ça fonctionne et l'on est, l'espace de quelques lignes, un peu dépaysés. En revanche, le portrait qu'elle nous offre des aborigènes s'avère peu flatteur et sans ouvertement tomber dans l'insulte raciste, on n'en est jamais très loin...



Indéniablement, on sent l'âge du livre, paru en 1977 en VO. Jay n'est pas méchant mais suffisamment sexiste pour mériter des baffes, certaines idées semblent bien vieillottes (« ces deux personnages ne s'aiment pas mais se complètent bien, ça fera un mariage réussi »), sans oublier le discours sur la supériorité des blancs.



Bref, il y a là-dedans beaucoup trop de défauts pour mériter qu'on s'y penche aujourd'hui.

Pour soutenir sa cousine Amanda, Sienna l'accompagne en Australie où vont se dérouler les obsèques de son mari. Mais très vite, Sienna tombe sous le charme du demi-frère de celui-ci, rendant la relation plus électrique encore avec sa cousine, dont elle a bien du mal à tempérer les sentiments contrariés. Sienna saura-t-elle faire la part des choses et écouter la raison de son cœur ?



Ce roman ne m'a pas passionnée et je dois dire que je m'attendais à mieux. Je n'ai pas accroché à l'histoire, ni à l'écriture, malheureusement. J'ai été souvent agacée par des personnages antipathiques qui, à mon sens, éclipsent la relation principale à laquelle j'ai eu bien du mal à croire.



J'ai quand même été réceptive aux décors opulents du ranch et aux paysages somptueux de l'outback. Je n'ai pas adhéré aux élans précipités et aux échanges niais entre les protagonistes. On est entraîné dans des secrets de famille, des manigances qui font monter l'animosité et exacerbent les jalousies.



J'ai trouvé Sienna très patiente et très indulgente, endossant des fautes ou des responsabilités qui ne devraient pas être les siennes, et dont elle a grand besoin de se libérer. L'auteure aborde ici les relations toxiques avec beaucoup de pertinence et les sentiments de culpabilité très présents sont parfaitement bien exprimés.



Malgré quelques points positifs, vous l'aurez compris, je n'ai pas ressenti de magie en lisant cette histoire, et c'est bien dommage, mais ça ne peut pas marcher à chaque fois.
Lien : https://www.sophiesonge.com/..

Lecture idéale le temps d'une journée, avant de lire quelque chose de plus conséquent et de bien plus sombre. Pour une fois, il y a une vraie histoire autour de la romance. Evidemment, le même reproche récurrent sur ce type de livre, la romance se met en place beaucoup trop vite, mais bon ça me permet de continuer à évacuer de ma Pal, les livres dont je ne veux plus.

"Le chemin de son coeur" est un récit dont les chapitres sont courts et répétitifs. Jenna reste bloquée dans son passé, et son entourage qui force pour la faire rester alors qu'elle répète en continu qu'elle ne veut pas ne vaut pas mieux. Il y a peu d'action, ce qui rend la lecture monotone. Heureusement que Stockton est là pour animer un tant soit peu le récit. (4/10)

"Noël en Australie" est une très bonne lecture, le dépaysement est total, le décot bien planté. Amanda est horripilant, une tête à claques qu'on adore détester. Heureusement à côté de ça la romance est très douce, sans quiproquos ni engueulades. Par contre, rien de Noël là-dedans! (8/10)

J'ai vraiment passer un bon moment avec ses trois histoires , il sont aussi bien les une que les autres mais un coup de cœur pour la deuxième que j'ai particulièrement adorer. Vraiment pas déçue de ma lecture , avec des cow-boy façon on ne peux être déçue.

Le choix de la vie :



Erin porte l’enfant de son ex-fiancé quand elle rencontre Nick, nouveau chef pompier d’une bourgade où tout le monde se connaît (Oh que c’est convivial!) et où les ragots filent plus vite que les TGV (Oh que c’est relou). Le coup de foudre frappe ces deux esseulés alors qu’Erin découvre tout juste qu’elle est enceinte et que Nick, lui, a du mal à communiquer avec sa fille de 12 ans depuis la mort de sa femme (conflit doublement plus compliqué que sa chère et tendre a rendu son dernier souffle en lui avouant qu’elle avait eue une liaison à la période estimée de la conception de leur fille…) Joyeuse paranoïa et sentiment de trahison tourmente Nick, ce qui accentue son choc quand il apprend que la femme dont il est en train de tomber amoureux porte l’enfant de quelqu’un d’autre…



Je n’ai pas vu le temps passer. J’ai apprécié du début à la fin l’ambiance, les tumultes et relations ainsi que leur évolution en toute simplicité mais fluidité et cohérence. Erin est charmante, douce et diplomate quand Nick est brave, intransigeant et maladroit surtout envers sa fille. J’ai craqué pour ces personnages tendres, éprouvés et sur cette belle résolution que l’amour dépasse les liens de sang. Une courte mais belle histoire d’amour et de famille (avec en prime une petite exclusivité : les personnages principaux s’offrent physiquement après le mariage et non avant comme c’est d’habitude le cas!)



Le bonheur en héritage :



Quand Jewel, brillante avocate, découvre son parfait sosie dans une lady richissime et que cette découverte est accompagnée d’une accusation virulente du protégé de celle-ci de leur avoir tendu un piège pour exercer du chantage et réclamer certainement sa part de l’héritage, Jewel ne s’attend alors, de un : ni à tomber amoureuse du méfiant protégé de sa grand-mère. Ni de deux : à être accueillie chaleureusement par son père biologique qui l’a abandonnée elle et sa mère vingt ans plus tôt et sa demi-sœur égocentrique et jalouse morbide. Le tableau est décrit : home sweet home…



Si j’ai été un peu moins emportée par la romance, j’ai plus apprécié une certaine forme de réalisme aigre-doux qui ne ressemble finalement pas à ce qu’on pourrait attendre d’un Harlequin.

Oui, à la fin, le couple est formé. Mais l’héroïne ne trouve pas la famille à laquelle on aspirait. Nous sommes tellement habitué(e)s à des fins pleinement heureuses, de réconciliations, des effusions d’harmonie et de tables rases du passé qu’on en cligne des yeux quand, pour une fois, l’héroïne trouve bel et bien l’amour mais pas la plénitude familiale. Plus étonnant encore, malgré sa déception, elle ne s’en lamente pas et semble même l’accepter avec beaucoup de recul et de dignité.

Une agréable surprise donc, bien qu’à demi-teinte car je suis une indécrottable rêveuse. Cela a eu au moins le mérite de bousculer mes habitudes, ce qui ne peut pas faire de mal… de temps en temps.

Pas terrible cette histoire, la gamine de 18 ans qui tombe amoureuse de son cousin qui a lui 34 ans. Imaginable à une autre période mais pas dans les années 80, date d'édition de ce livre. Il ne s'y passe pas grand chose, et la fin est pour moi bâclée, notamment l'intrigue avec Hélèna qui passe complètement à la trappe alors qu'elle aurait pu être davantage développée.

Mielleux à souhait, mais si on lit ce genre d'histoire c'est justement pour ça non ? :)

Petite histoire (d'amour en l'occurrence) très rapide à lire, simple mais efficace. Pour un bon moment de détente sans se prendre la tête.