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4/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Professeur d’études cinématographiques à l’université Paris 8.
Ses recherches portent sur le cinéma classique hollywoodien et les relations du cinéma avec les autres arts et médias, principalement le théâtre et la musique. Elle a notamment publié avec Tiphaine Karsenti, Théâtre et cinéma : le croisement des imaginaires (2013).

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Plus qu’aucun autre genre hollywoodien, la comédie musicale classique dépend étroitement de la présence et parfois du nombre de stars à l’affiche, dans une intensification des mécanismes de production cinématographique : dans les séries des années 1930 – Big Broadcast (1932-1938) de Paramount, Broadway Melody (1935-1940) de MGM –, par exemple, les studios se différencient de la concurrence en mettant en avant leur armée de vedettes et leurs spécialités respectives.
Ces stars représentent une catégorie à part : quand d’autres sont « élus », et que leur image peut être entièrement construite, les interprètes des musicals sont avant tout sélectionnés pour des compétences spécifiques en chant et danse. Certains maîtrisent plusieurs techniques (les claquettes, la danse classique, la danse acrobatique, et les danses de salon pour Eleanor Powell), ou excellent au contraire dans une unique discipline (le classique pour Cyd Charisse). Rares sont ceux dépourvus de domaine d’expertise, reconnu par les spectateurs et vanté par les publicités, et plusieurs des stars pratiquent à la fois la danse et le chant : Fred Astaire et Gene Kelly ne sont pas doublés lorsqu’ils chantent avec Judy Garland, qui effectue elle-même des chorégraphies complexes aux côtés de danseurs confirmés. À l’inverse, le manque de préparation de Marilyn Monroe est attesté par plusieurs sources, et Darryl F. Zanuck fut d’abord réticent à lui attribuer un rôle dans Les Hommes préfèrent les blondes (Gentlemen Prefer Blondes, Howard Hawks, Twentieth Century-Fox, 1953)2. Mais une formation intensive et des numéros adaptés aux aptitudes comme aux limitations de Monroe font d’elle une star du musical à part entière, capable de suivre les astucieuses chorégraphies de Jack Cole et de chanter elle-même plusieurs morceaux, quoiqu’elle soit en partie doublée par Marni Nixon, par exemple pour « Diamonds Are a Girl’s Best Friend » : la compétence est à ce point au coeur du musical que même les stars qui en sont a priori dépourvues doivent pallier leurs lacunes pour s’imposer durablement.
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En 1983, Jerome Robbins présentait pour la première fois son ballet I'm old fashioned (The Astaire Variations). Le spectacle commençait par la projection du numéro "I'm old fashioned" tiré du film Ô toi ma charmante (You Were Never Lovelier, William A; Seiter,columbia 1942), avant l'entrée en scène des danseurs. Les immenses figures d'Astaire et de Hayworth dansant sur grand écran au-dessus de la scène du New York State Theatre laissant ensuite la place aux interprètes du New York City Ballet , tour à tour en solo, en couple ou en petits groupes. Dans la première variation, un couple reproduit à l'identique la chorégraphie du film à un détail près : la danseuse reprend sur pointes les pas de Rita Hayworth. Chacune des variations suivantes s'éloigne un peu plus de l'original, tant au niveau de la chorégraphie que de la musique. À la fin du spectacle, tous les danseurs reviennent sur scène pour accompagner les deux stars de nouveaux projetées à l'écran.
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