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3.07/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1905
Mort(e) : 1998
Biographie :

Ecrivain, journaliste, scénariste pour la télévision, Marianne Andrau est l'un des grands noms de la littérature fantastique, de la littérature tout court. Lors de sa parution, son premier livre Les mains du manchot est reconnu par certains critiques comme le meilleur roman de l'après guerre, comme une " révélation " par d'autres. Mais au-delà, Marianne Andrau touche l'être par sa poésie, sa fulgurance en mots, sa magie du verbe. Il y a là une dimension initiatique, qui éveille, une invitation libre à se redresser et à contempler le ciel, les deux pieds solidement ancrés dans la terre, pour explorer les méandres obscurs de la psyché humaine, y traquer le moindre reflet de lumièr

Source : http://aa.duriot.pagesperso-orange.f
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Bibliographie de Marianne Andrau   (26)Voir plus

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Citations et extraits (78) Voir plus Ajouter une citation
Cette perte de mémoire peut durer plus ou moins longtemps. Il vous faut, monsieur, de la patience. A un moment quelconque, par hasard, à la suite peut-être de quelque nouveau choc, physique ou émotionnel, un souvenir de votre vie passée vous reviendra. Ce sera alors le fil d’Arianne que vous n’aurez qu’à suivre pour recouvrer la mémoire.
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Sur les planètes lointaines nous risquons de nous trouver en butte aux attaques, plus ou moins sournoises, d'êtres totalement différents de nous. Mais Marianne Andrau assure qu'il y a lieu de nous méfier même du plus célèbre, du plus prosaïque, du moins mystérieux de nos édifices parisiens : la Tour Eiffel.
Nous sommes avertis aussi que, parmi les terres inconnues où nous aborderons quelque jour, existe certaine planète nostalgique, dont le secret se perdit à travers les siècles.
Tout n'est-il pas inquiétant, mais passionnant, dans un univers dont nous ignorons les mesures et les directions ? Le "M..." nous y guette. Les règnes végétal, minéral et animal se chevauchent. Même un arbre n'est pas ce que l'on croit...
(quatrième de couverture de l'édition parue à "présence du futur" en 1960)
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Sa beauté physique ? Certes. Mais la beauté d’un homme ne lui avait jamais paru, à elle seule, un élément déterminant.
Davantage un certain mystère, que pouvait cacher la gravité d’un regard indéchiffrable. La sensibilité surtout, la souffrance, que révélaient chez un homme des larmes inconscientes, comme celles dont elle avait été témoin l’après-midi.
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Quand une jolie fille comme toi est consternée à ce point et que ça dure, c’est qu’il y a un homme quelque part qui ne fait pas ce qu’il devrait faire. Eh bien, crois-moi, ça ne vaut pas la peine de se bouleverser pour ça. Les hommes, je les connais, j’en suis. Tous impossibles. Faut pas leur faire l’honneur de trop s’intéresser à eux. Du moins à un seul, tu me comprends ? Après tout, ils sont tellement nombreux qu’ils sont interchangeables, pas vrai ?
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C’est injuste, c’est affreux ! Je hais tous ces gens qui marchent dans la rue tandis qu’elle gît immobile sous terre. Je hais les hommes et les femmes, les jeunes et les vieux, les beaux, les vilains, simplement, parce qu’ils sont vivants. Celle que j’aimais est morte.
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Jamais encore elle n’avait éprouvé pareil bouleversement. Sa jeunesse sérieuse avait toujours rechigné aux emballements irraisonnés. Elle n’aimait pas ce jeu superficiel, moins innocent qu’il ne veut se dire, que ses compagnes appelaient flirt. Certes, elle avait souvent rêvé qu’elle rencontrerait un garçon… un homme plutôt. Un homme dont les qualités solides, positives, dont la tendresse protectrice, viendraient aussitôt confirmer l’attrait physique.
Mais voilà que, d’emblée, brutalement, un personnage qu’elle ne pouvait estimer, un homme marié, coureur de filles sans discrétion prenait dans ses pensées une place d’où elle ne parvenait pas à le chasser.
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Un garçon d’origine française, dont le nom est Bruno Morienval et qui habite l’Amérique, s’ennuie par moments de son pays. Par hasard, il est amené à écrire à une jeune fille solitaire. La fille lui répond, n’ayant rien de mieux à faire. Il se trouve qu’elle est sympathique… et lui aussi. La correspondance va bon train. Le garçon, qui éprouvait probablement le besoin de se raconter, s’en donne à cœur joie. La bonne âme d’en face prend plus de plaisir, semble-t-il, à l’écouter qu’à lui parler d’elle-même. Et elle répond fidèlement. Il n’en faut pas plus pour que ce monsieur s’imagine amoureux de la jeune fille. Les hommes sont comme ça. »
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Il s’agissait d’une jeune femme, de trente ans environ, brune comme on ne l’est que dans les pays du Nord, quand on l’est, avec un teint blanc très pâle qu’accentuait encore ici un cerne outrancier de crayon noir autour d’yeux en amande. Ces yeux en étaient assombris, mais devaient être verts ou gris. Les longs cheveux lisses tirés autour du visage étroit, noués au sommet du crâne par un flot de mousseline vert pâle, retombaient librement en arrière. Il y avait dans le port de cette tête sur le cou, qui était long, une sorte de fierté agressive qui, par instants, faisait penser à quelque fascinante cruauté de serpent.
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Je suis tombé en bas de l’escalier sur une fille que j’ai prise pour une cover-girl américaine, très jolie, ma foi. Enfin… à mon goût. J’ai voulu lui parler, mais elle a tourné les talons sans même me répondre. Puis elle s’est enfermée dans la cabine du téléphone. Je suis têtu, je voulais savoir si c’était elle ou non. J’ai attendu en affectant de me laver les mains plus longuement que nécessaire. Mais la coquine en a profité pour passer derrière mon dos et, le temps que je m’essuie, elle s’était perdue dans la foule et je ne l’ai pas retrouvée.
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Il était grand, certainement. Mais ce que l’on remarquait d’abord en lui, c’était cette attitude naturellement fière que donne la simple rectitude de la colonne vertébrale, dans une race que trop de mélanges n’ont pas abâtardie. La tête, au-dessus du cou bien planté dans les épaules, eût pu sembler petite à un puriste des mensurations. Mais la fermeté classique des traits, une légère insolence du regard sous la large mèche brune qui dévorait le front, rendaient à ce garçon tout son poids de virilité. L’ensemble était incontestablement séduisant
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