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3.07/5 (sur 7 notes)

Nationalité : Canada
Biographie :

Marie-Claude Béliveau est orthopédagogue et psychoéducatrice au CHU Sainte-Justine à Montréal depuis 1984.

Elle travaille également au Centre Psychopédagogique Le Déclic depuis 2004 et à la Clinique TDAH Mtl depuis 2016.

Elle est spécialisée dans l'évaluation et l'intervention auprès des enfants aux prises avec des difficultés scolaires liées à des problématiques affectives.

En plus de sa pratique, elle est aussi auteure de plusieurs livres dans la collection Parents du CHU Sainte-Justine, notamment « J'ai mal à l'école. Troubles affectifs et difficultés scolaires », «Au retour de l'école... la place des parents dans l'apprentissage scolaire » et «Dyslexie et autres maux d'école ».

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Bibliographie de Marie-Claude Béliveau   (6)Voir plus

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
L’enfant doit apprendre à reconnaître que le bon et le moins bon cohabitent en toutes choses. Il importe donc de l’aider à voir et à accepter les forces et les faiblesses de toute personne, de toute situation ou de tout milieu ; cela lui permet d’apprendre à ne pas se dévaloriser en bloc face à une difficulté et à nuancer ainsi ses jugements envers lui-même, les autres ou un milieu de vie (école, maison). Il doit apprendre à relativiser les faits pour mieux tolérer la frustration et même utiliser celle-ci comme levier pour s’améliorer. C’est ainsi qu’on apprend à se dépasser et à mettre en œuvre des stratégies qui nous aident à faire face aux situations difficiles inhérentes à la vie.
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Il vaut mieux que le parent aide l’enfant à utiliser ses propres ressources et celles offertes à l’école plutôt que de se substituer à l’enseignant en faisant de nouveau la leçon le soir à l’enfant, ce qui risque fort de créer des tensions et des conflits, puis d’accroître également, sans le vouloir consciemment, la dépendance de l’enfant à son égard. Plus l’enfant devient autonome, plus il acquiert du pouvoir sur sa vie ainsi que le sentiment de sa propre compétence.
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Laisser l’enfant vivre ses expériences à l’école tout en demeurant à l’écoute de ce qu’il y vit. N’intervenir qu’au besoin.
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Il est important de ne pas chercher à répondre à tous les désirs et besoins de l’enfant et, surtout, de ne pas les devancer en les devinant avant même qu’ils aient été exprimés ou même ressentis par l’enfant. Il est parfois préférable de ne pas répondre tout de suite à la demande afin que l’enfant devienne actif, recherche des solutions et développe sa capacité d’attendre. Devant la frustration, l’enfant peut vouloir chercher satisfaction ailleurs ou autrement qu’en se fiant à ses parents, ce qui est tout à fait souhaitable à cette étape de son développement.
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P35/36 : Les systèmes de représentation mentale permettent de se représenter l’information qui a d’abord été perçue par nos sens, généralement par la vue et l’ouïe dans le cas de l’apprentissage scolaire, donc principalement en mots ou en images selon le système le plus efficient chez chacun. De plus, il existe des procédés de traitement de l’information qui fonctionnent ensemble, comme les systèmes de représentation mentale verbal et non verbal le font pour permettre l’apprentissage. Nous traitons l’information, représentée de façon plus verbale ou plus visuelle, à l’aide de processus cognitifs de traitement de l’information tout aussi complémentaires : il s’agit des processus séquentiels et des processus simultanés. (...)
Cela revient à dire que les processus séquentiels traitent les parties du tout, détail par détail et de façon chronologique. Les processus simultanés traitent l’information d’une façon beaucoup plus globale, en donnant préséance au tout plutôt qu’aux parties qui le composent. (...)
P37 : Chacun privilégie donc plus ou moins un mode de représentation mentale et un processus de traitement de l’information pour traiter les stimuli qui lui sont présentés. En fonction de cela, on peut identifier quatre types de styles cognitifs, (...), à partir desquels élèves et enseignants trouvent leur façon de faire. (...)
P41 : Ces quatre styles cognitifs sont les suivants :
-le séquentiel verbal,
-le séquentiel non verbal,
-le simultané verbal,
-le simultané non verbal.
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La notion d’apprentissage doit être comprise ici dans son sens large, c’est-à-dire dans le domaine des « savoir-être » (les attitudes), des « savoir-faire » (les habiletés) et des « savoirs » proprement dits (les connaissances). Nous tenterons donc d’outiller les parents pour faire face à leurs nouvelles tâches de guides dans l’acquisition de ces savoirs. Pour devenir des accompagnateurs compétents, il est essentiel que les parents soient autre chose que des enseignants-substituts à la maison
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L'adaptation au monde qui nous entoure se fait quand il y a assimilation et accommodation.
(P23)
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L’enfant est souvent très sévère envers lui-même. Avant même que les adultes le comparent à ses frères et sœurs ou à ses compagnons de classe, l’écolier a déjà fait lui-même cet exercice.
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Nous sommes d’avis que la société d’aujourd’hui, avec ses rythmes effrénés, ses familles éclatées et le monde multimédia en pleine effervescence contribue à modifier les structures cognitives des enfants. Ceux-ci s’accommodent en assimilant ces nouveaux types de stimuli. Ils s’adaptent rapidement à ces temps modernes dans lequel l’image vaut mille mots mais où, faute de mots, on assiste à une recrudescence de problèmes d’apprentissage, d’adaptation et de comportement.
(P41)
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Enseigner les matières scolaires en variant ses façons de faire pour que chacun y trouve son compte améliore nécessairement le rendement scolaire des élèves. En tout cas, il aide certainement ceux qui, sans nécessairement présenter des troubles graves d’apprentissage, éprouvent des difficultés alors que leur potentiel intellectuel est très bon.
(P28)
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