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Nationalité : Canada
Né(e) à : Québec , 1968
Biographie :

Marie-Claude Denys travaille auprès d'adolescents. Elle est passionnée par la psychologie, l'histoire et l'écologie.
L'écriture l'accompagne depuis toujours et elle essaie d'y consacrer le plus de temps possible.

Source : wwww.ventsdouest.ca
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Ce ne sont jamais les défunts qui mettent en place ce que l’on nomme malédictions. Ces dernières sont en réalité composées d’émotions brutes, qui furent intenses et réprimées et deviennent conséquemment des entités autonomes, indépendantes de nous, mais nous liant à elles, réclamant à ce point de vivre qu’elles s’abreuvent à d’autres vies. Elles ressemblent aux vampires qui sucent la sève des êtres humains aux jugulaires, vivent tapis dans le secret des nuits, mais s’évanouissent, lorsqu’ils sont mis en lumière.
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Ils avaient grandi côte à côte, étant voisins, avaient fréquenté les mêmes camarades et les mêmes écoles. Une fois leurs études secondaires terminées, ils s’étaient tous les deux mis à jobiner pour planer le plus souvent possible, lui, sur les ailes artificielles de l’alcool et de la drogue, elle, vers des horizons plus lumineux. Lui s’était en quelque sorte barré les pieds sur la ligne de départ. Il était donc resté ici à travailler, oiseau de nuit, dans les bars.
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Et ce qu’il voulait tant transmettre, je vous le confie : le droit à son humanité, à toute son humanité, et le devoir d’en faire quelque chose de lumineux. De lumineux.
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Tout dans cette chambre était désespérément blanc : murs, plafond et parents. Quant à ceux qui s’y côtoyaient, ils n’avaient rien de séduisant : des avocates dont la toge cachait les courbes ; des adolescents mal à l’aise dans des vêtements choisis pour éviter que le juge ne fronce les sourcils, et leurs géniteurs ayant suivi la même ligne de conduite parce que, c’est connu, les bons parents ne portent pas de jeans.
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Ils se font des petites réunions où ils rient de tel ou tel parent, où ils disent : « Ça s’peut-tu agir de même ! Moi, j’aurais fait bla-bla-bla. C’est pas compliqué à comprendre, me semble ! » Ils n’aiment pas les gens avec qui ils interviennent. Ils aiment leur propre bon sens, leur propre jugement, leur propre pseudoperfection. Ils feraient tellement mieux s’ils étaient à la place des caves assis devant eux.
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Il s’imaginait vivre à cette période bénie où les femmes s’occupaient des enfants et où les guerriers les protégeaient. Il les accompagnait dans leurs activités quotidiennes ou artistiques. Il travaillait l’or, insouciant de la valeur que lui accorderaient les conquistadors, simplement reconnaissant aux dieux de donner ce matériau magnifique à son peuple. Mais tôt ou tard, le temps de la naïveté cessait.
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Les gens atteints de TDA/H n’ont pas toujours un avenir prometteur, et ce, malgré ce qui est mis en place par les adultes qui les entourent. On n’en guérit pas, vous savez. On vit avec et parfois, on vit très mal. Ça ne sert à rien de se mettre la tête dans le sable. Mais plus c’est décelé tôt, plus on apprend à connaître le trouble et plus on a de chance que les grands chênes poussent droit.
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Porter un tel poids et ne jamais en parler. Les humains sont ainsi faits qu’ils préfèrent garder le silence et souffrir davantage que s’ils s’épanchaient. Ils pourraient sautiller, vêtus légèrement, mais ils tentent plutôt ce mouvement empêtrés dans une armure. Comme quoi ils tendent toujours vers la liberté tout en ignorant les moyens de l’atteindre.
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Ils étaient en fait comme frère et sœur, souvent dos à dos, mais sans jamais se perdre de vue, parfois côte à côte. Elle croyante, lui, athée. Elle, rieuse, indulgente et sereine, lui, irascible, tranchant et tourmenté. Elle grand livre ouvert, lui journal intime. Elle, plein sud, lui, franc nord. Mais tous deux intuitifs, sensibles, fougueux.
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Ils étaient là très exactement pour secouer Will et l’amener à reconnaître que sa vie lui échappait à cause de sa consommation. Et voilà qu’il acceptait de trinquer avec lui ! Mais ce soir-là, Nico sentait que c’était le geste à poser comme il avait senti que c’était la parole à dire. Les plus grandes amitiés naissent de ce genre d’écoute.
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