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Citation de Ziliz


Les villes sont désertes. Les frontières sont fermées. Personne n'entre, personne ne sort. Le Cambodge est devenu un immense camp de prisonniers. Au village, plus personne n'a le droit d'habiter chez lui. Nous sommes chassés de notre maison, transformée en dispensaire pour recevoir les malades. Nous partons nous installer avec deux autres familles à cinquante mètres de là. [...] nous devons nous serrer à plusieurs familles dans des maisons étrangères. Les gens n'ont plus le droit d'avoir de maison ni de terre qui leur appartiennent. Très vite, ils n'ont plus le droit de rien posséder du tout, ni meuble, ni vêtement personnel, ni livre, ni montre, ni objet. Plus de propriété, plus d'injustice. Ça paraît logique. Une logique de fin du monde.
(p. 38)
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