[Ils] sortaient, pour faire trois pas et s'asseoir sur le banc de pierre grise dans l'ombre du tilleul, le dos collé au mur du jardin, histoire de prendre sans en avoir l'air la juste mesure de l'été qui flamboyait, jeté à cru sur toutes les choses tremblantes, mordues de soleil, éperdues. (…) On ne dirait plus rien ; ou pas grand-chose ; on attendrait qu'un morceau de temps passe avant de repartir chacun dans sa vie et dans le tournoiement des besognes toujours recommencées.