J’ai eu envie de lire dire que tous les souvenirs de son père sont des souvenirs « en forme ».
Pas un nuage sur la photo du passé de mon fils. Pas une ride sur son visage.
Et pourtant…toute cette belle forme a choisi d’ouvrir l’enfer pour moi.
S’il fallait échapper à tout ce qui enlaidit la vie, à tout ce qui l’altère, la rend souffrante et surtout nous rappelle sa finitude, est-ce qu’on serait encore des êtres humains? Ou des béats hébétés et gras, ravis de se goinfrer d’une violence télévisée qui, en aucun cas, ne devrait nous effleurer?