Il est encore possible de manger sans s’empoisonner.
L'introduction des OGM (organismes génétiquement modifiés) aggrave la situation en disséminant les allergènes de différents aliments dans d'innombrables autres denrées. Résultat, l'allergie au poisson, par exemple, peut désormais se déclencher en mangeant des tomates qui contiennent des gènes de sardine! Par ailleurs, nombre de gènes transplantés proviennent de micro-organismes, d'animaux ou de plantes que l'homme n'a pas l'habitude de consommer et auxquels il peut réagir.
Dioxines, conservateurs, colorants, pesticides, métaux lourds!... Quels risques courons-nous face à cette bacchanale toxique dont la presse se fait régulièrement l'écho? Les autorités crient au catastrophisme et tentent de rassurer la population. Les industriels nient tout danger. Mais trop de crises sanitaires sont survenues ces dernières années pour nous laisser dupes ou indifférents. Qui croire?
Tous les toxiques croisés au détour de notre assiette se trouvent aussi dans l'air que nous respirons, dans l'eau que nous buvons. Raison pour laquelle les doses dites tolérables ne sont qu'un pis-aller, sinon un leurre, puisque se conjuguent aux toxiques ingérés ceux respirés et bus! Notre corps devient l'égout d'une planète poubelle.
Dioxines, conservateurs, colorants, pesticides, métaux lourds... Quel risque courons-nous face à cette bacchanale toxique dont la presse se fait régulièrement l'écho?
Nous avons tous entendu évoquer, au détour d'un journal télévisé ou d'un article de presse, la présence de poisons chimiques dans les aliments. Mais pour l'oublier aussi vite! Car dresser la liste de ces toxiques tourne vite au cauchemar. Et l'on ne peut s'empêcher d'espérer que leur danger soit exagéré par les médias ou les experts.
Parmi les neurotoxiques figurent certains métaux, en l'occurrence le plomb, le mercure et l'aluminium. Rappelons le scandale du plomb, employé dans les peintures et canalisations, responsable de nombreux cas de saturnisme. Dès le début du XXe siècle, Clemenceau interpellait les parlementaires sur cette question, se plaignant de leur passivité face à un problème déjà reconnu. Il faudra plus d'un siècle et demi pour qu'on commence à prendre des mesures comme ce fléau... Plus récemment, la presse a soulevé le problème de l'aluminium dans l'eau du robinet, suspecté de jouer un rôle important dans le développement de la maladie d'Alzheimer. Quant au mercure, on en parle depuis la contamination des poissons de la baie de Minamatta, au Japon, en 1955, qui a fait des ravages parmi les personnes vivant près des côtes, notamment les enfants.