O Toi que nous berçons avec nos hâtes et nos sommeils et nos absences
Enfant-Dieu suspendu à mon cou,
de Toi ou de moi, qui berce l'autre
Je marche le long des villes avec toi,
Trésor inconnu de moi-même,
Autour de toi mon corps s'enroule, se défait, s'éveille,
Autour de toi mon coeur s'arrange, s'évanouit,
prend forme,
il se repousse ou se repose,
il fond ou naît encore.
Et encore.
Et encore.
(...)
Et parfois,
vraiment,
tu danses.
Et ma poitrine on dirait devient un palais pour ta grâce.