La révolution du droit que propose Marie Laure Morin est la parade à cette catastrophe. En montrant comment consacrer le principe d’Hospitalité en droit fondamental, elle fait preuve d’une imagination juridique aussi politiquement décisive et fructueuse que le fut l’invention des notions de crime contre l’humanité et de génocide au mitan du siècle dernier
on se sent réconforté par une approche juridique qui fait apparaître la référence à l’hospitalité non plus comme un idéal abstrait mais comme une utopie concrète susceptible de fonder de véritables alternatives aux politiques de non accueil et de peur de l’Autre étranger !
Donner à l’hospitalité une dimension juridique peut-il permettre de fonder un droit de l’accueil, ou plus largement un droit des mobilités humaines ? C’est à la réponse à cette question qu’est consacré le livre
Ce lui d’hospitalité est aux antipodes des propos cyniques de fermeture et de fermeté qui prétendent répondre à la sécurité alors qu’ils engendre en fait l’inhumanité