"Et sur les indications du diable, on créa l'école. L'enfant aime la nature: on le parqua dans des salles closes. L'enfant aime bouger: on l'obligea à se tenir immobile. Il aime manier des objets: on le mit en contact avec des idées. Il voudrait raisonner: on le fit mémoriser. Il voudrait s'enthousiasmer: on inventa les punitions...", écrit Adolphe Ferrière au début du XXè siècle.
Mais, pour beaucoup de parents différents, respecter l'enfant, ses rythmes, ses besoins, favoriser sa créativité, c'est aussi lui laisser des temps "vides", des moments où rien n'est prévu, loin de la tendance actuelle qui est de "remplir" les mercredis et les samedis.