Citations de Marie-Louise Fischer (21)
- la logique des femmes,
sont impénétrables comme les voies du seigneur.
" On ne peut pas devenir un saint si l'on n'a pas été induit en tentation..si l'on n'a pas cédé à la tentation, on ne peut pas se repentir et seul le repentir conduit à Dieu."
A cet instant, il n'y avait plus entre eux que de la haine, une haine à l'état pur.
- Parce que tu ne considères la valeur d'une femme qu'en fonction des enfants qu'elle peut ou ne peut pas mettre au monde.... ou qu'elle veut ou ne veut pas avoir. Mais, tu ne comprends donc pas que c'est de la démence ? Une femme représente pourtant une personnalité, sa vie a une valeur, une signification qui n'a rien à voir avec cette question là....
Une fille qui ne possède rien peut toujours arriver à mettre la main sur un homme si elle est frigide, car il s’imagine que lui devrait réussir à la faire jouir. C’est sa vanité qui est en jeu. Dès qu’une femme ne pousse pas des oh et des ah, il se sent vexé.
Elle comprit soudain ce que signifiait réellement le terme : s'expatrier. Renoncer à tout ce qu'on aimait, à son pays et à la sécurité et tout recommencer sous un ciel étranger...
Pour séduire une femme, il existe une méthode infaillible : la prendre au sérieux. L’expérience prouve que cette méthode s’applique aussi bien aux hommes. Plus ils tombent dans mon piège et plus ils sont fous de moi. Mais, encore une fois, ce type doit m’avoir hypnotisée. Quand il me raconta que j’avais une âme tendre et sensible dont le mystère échappait à tous les hommes, que je m’abritais derrière un masque, crânant avec assurance pour que personne ne remarque mon extrême droiture morale, j’en aurais pleuré. Quelques mots de plus, et je fondais en larmes devant tout le monde. Qu’on se le dise : les hommes n’ont aucune idée de ce qui se passe dans la tête d’une femme !
On mange de meilleur appétit quand on a de la compagnie.
Tout près de lui? Claudia se nichait au milieu d'un fouillis d'oreillers, la tête appuyée sur sa poitrine. Il la tenait tendrement serrée contre lui, mais en fait il n'éprouvait qu'une conscience très vague de la présence parfumée de cette femme qu'il aimait. C'était vrai. L'assouvissement de son corps avait libéré son âme des contingences terrestres; il devenait impondérable, transparent peut-être aussi, léger comme jamais auparavant.
Inutile d’être grand psychologue pour s’apercevoir que son bonheur conjugal – ou plus exactement extraconjugal – était singulièrement contrarié. Il ne restait plus de son exaltation que les cravates de couleur trop voyantes, et elles ne contribuaient plus maintenant qu’à assombrir son visage et à lui donner une expression plus morose encore.
Loin d’éteindre une passion, la jalousie, même justifiée, ne fait bien souvent que l’attiser. De plus, qui me garantissait qu’il ne lui pardonnerait pas, si elle l’en suppliait à genoux ? Les hommes ne détestent pas constater que la femme qu’ils aiment est désirable.
En général les femmes mariées s’imaginent que les secrétaires de leur mari n’ont rien d’autre à faire que de séduire ces innocents agneaux. Je ne sais pas comment ça se passe dans les autres bureaux, mais si j’en crois mon expérience, je peux affirmer que c’est absolument faux.
Rien n’est plus agaçant qu’une secrétaire qui attend avec une impatience manifeste, ou au contraire est dans la lune.
Les femmes mariées ont le droit d’être fatiguées ou de se donner à contrecœur – du moins la plupart se le permettent, et ce n’est pas moi qui le leur reprocherai, car les malheureuses célibataires que nous sommes n’auraient sinon aucune chance –, mais il en va tout autrement de la petite amie : elle se doit d’être toujours bien disposée, ou tout au moins de faire semblant.
Une maîtresse est comme un brave petit boy-scout toujours prête.
Les qualités qu’un homme préfère trouver chez une femme se nomment ferveur, compréhension et tendresse. Quand nous serons mariés, je veillerai à ce qu’il n’aille pas les chercher ailleurs.
Nettoyer son appartement, téléphoner à une amie, regarder la télévision et prendre une cuite – en général, cela va de pair –, ou cultiver un hobby quelconque, si tant est qu’on en ait un. Mon hobby à moi ce sont les hommes.
Évidemment je n’ai pas honte d’être secrétaire. Absolument pas. Si on ne se contente pas de s’en octroyer le titre, comme des milliers de sténodactylos et d’employées de bureau, mais si on en remplit vraiment les fonctions, on a lieu d’en être fière. Mais dans un cercle aussi sélect et vis-à-vis d’un écrivain, Anny aurait dû éviter de le mentionner. Ces gens-là ne s’intéressent qu’aux artistes, aux célébrités, aux hommes politiques et toute cette clique. C’est du moins ce que je pensais.