Quand je regarde Margueritte, c’est drôle, je ne vois qu’une toute petite mémé de quarante kilos, fripée comme un coquelicot, le dos un peu cassé et les mains qui breloquent, mais dans sa tête elle a des milliers d’étagères de livres, tous bien rangés, numérotés. Et ça ne se voit pas qu’elle est intelligente. Enfin, qu’elle l’est à ce point-là. Elle me parle normalement, elle se promène au parc, elle compte les pigeons, comme font les personnes ordinaires.