Un instant, figée d’émotion, j’ai pu croire qu’elle allait s’ouvrir, cette fenêtre, et que ce serait le visage de maman que je verrais apparaître, elle, comme autrefois debout sur un tabouret et cherchant à apercevoir, au loin, quelque chose… «Tu sais, ma chérie, ce que je vois en ce moment ? C’est tellement curieux.
Que voyait-elle, ma petite maman, qu’elle tenait à me montrer ? Que voyait-elle du fond de notre passe ?
Et j’ai été déchirée d’amour, pour elle, pour nous, pour l’appartement, pour le trésor de ces années-là. 234/235