Citations de Marilyse Trécourt (317)
Son contact m'électrise et me donne le vertige. J'ai l'impression de trouver ma place, enfin. Je sais ou je dois être: dans ses bras. je sais aussi qui je veux être: une symbiose de toutes celles que j'ai été, une alliance de mon passé, de mes expériences bonnes ou mauvaises, de mes peurs, de mes joies et de celle que je suis désormais
Je ne sais pas combien de temps nous restons ainsi, à vider nos cœurs de leur peine
Peu à peu, Louise intègre que l'une des façons de survivre es de ne plus penser au passé, d'aider les autres à être heureux, et de sourire pour que personne ne voie vos larmes
un albatros la survole et, d'un cri strident, la sort de sa torpeur. Elle le regarde planer et se fondre dans l'horizon en priant silencieusement pour qu'il revienne la chercher, qu'il l'emmène sur ses ailes, vers une vie plus belle, plus libre ou la souffrance n'existerait plus
sois positif et des choses positives se réaliseront
je t'inventerai une vie plus belle que tes rêves
Je sais aussi qui je veux être : une symbiose de toutes celles que j'ai été, une alliance de mon passé, de mes expériences bonnes ou mauvaises, de mes peurs, de mes joies et de celle que je suis désormais.
– Je sais que tu as l’impression que ton univers s’est effondré, tu es en colère, tu penses que la vie est pourrie et qu’il vaudrait mieux en finir. Je sais tout ça. Je sais que tu ferais tout pour t’enfuir, pour ne plus souffrir, tout en sachant que c’est impossible. Et puis j’imagine que quelque par, au fond de toi, ta culpabilité te fait croire que c’est un peu ta faute, ce qui est arrivée. Que si tu avais fait ceci ou dit cela, ton père serait toujours en vie, n’est-ce pas ?
« Je sais que tu m’entends. Et, je me battrai avec toi, main dans la main, je te donnerai mon souffle s’il le faut pour que tu respires, et je te donnerai mon cœur s’il t’en faut un nouveau, je te donnerai ma vie pour que tu continues à vivre.
Quand je pense à mon manque de confiance en moi et à toutes ces peurs qui y sont liées et qui restent chevillées à mon corps, celle de l’abandon, de la maladie, du regard des autres… je me demande si je ne serais pas capable un jour de les surmonter. Il me suffirait de m’en croire capable. Ne serait-ce que pour ressentir de nouveau ce sentiment euphorisant !
C’est une habitude que je tiens de mes parents : « L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ! ». Quand j’étais jeune, ils me suggéraient (m'ordonnaient) de me lever à 7 h 00, tous les matins de la semaine, même pendant les vacances, même quand j’étais ado, même quand il pleuvait et que je n'avais rien de particulier à faire…
Je sais que tu ferais tout pour t’enfuir, pour ne plus souffrir, tout en sachant que c'est impossible. Et puis j’imagine que quelque part, au fond de toi, ta culpabilité te fait croire que c’est un peu ta faute, ce qui est arrivé. Que si tu avais fait ceci ou dit cela, ton père serait toujours en vie, n’est-ce pas ?
Très jeune, ma mère rêvait déjà d’avoir un enfant. Dernière d’une famille de dix enfants, passablement livrée à elle-même, elle ne concevait pourtant pas la vie de famille sans l’arrivée d’un bébé. Aussi, dès leur mariage, mes parents essayèrent de me faire naître. Mais il faut croire que je n’étais pas prête ou que j’avais décidé de les faire poireauter.
Mais il savait décrypter les signes et avait compris que ce n’était que le masque que les filles, comme les garçons, s’évertuaient à afficher pour ne pas montrer un enthousiasme trop évident qui, paraît-il, ferait fuir l’autre.
Ce qui m’a toujours fascinée chez elle, ce sont ses paradoxes : une fille noire qui s’appelle Claire, qui te toise alors que tu pourrais lui manger sur la tête, et qui te reproche de ne pas prendre assez de hauteur dans tes réflexions. Claire, c’est une poupée, un top-modèle miniature qui exerce un vrai pouvoir de séduction sur les hommes. Mais s’ils se piquent de vouloir la protéger et de la materner, elle sort ses griffes et leur conseille d’adopter un lapin. Elle dirige un cabinet d’architectes réputé, entièrement composé d’hommes et qu’elle a baptisé « Vue d’en haut ». Bref, Claire, c’est un peu mon opposé, mais aussi mon âme sœur, on n’en est pas à un paradoxe près.
Maurice, c'est mon chat, qui, à l'instar d'un célèbre poisson, pousse toujours le bouchon un peu trop loin. Physiquement, déjà, il abuse : des yeux exorbités et une langue éternellement sortie, un pelage hirsute et une queue en zigzag, il se situe à la frontière entre le chat et le cartoon. Mais c'est le meilleur des confidents, muet comme une tombe. [...]
Je raccroche et attrape mon chat pour le serrer contre moi. Il m'observe de ses yeux globuleux et son haleine de crevette me donne la nausée.
Cette vie dans laquelle j'étais insatisfaite m'a conduite à vouloir évoluer. Grâce à elle, j'ai désormais un mari parfait (ou presque), un enfant qui se destine à faire de brillantes études, et des pouvoirs que m'envieraient la Terre entière de surcroît !
What else ! comme dirait Georges...
"Alors pourquoi tu pleures ?" me demande Lucie.
Ce stage me fera gagner des points pour mon examen final et un peu d’argent pour rembourser mon prêt étudiant. Depuis que j’y bosse, je me découvre des qualités insoupçonnées. L’opiniâtreté pour commencer. Avant, j’avais toujours la peur de déranger, d’être insistant, d’être mal perçu. Aujourd’hui, tant que je n’ai pas ce que je veux, je m’accroche et je ne lâche rien. Certes, c’est le métier qui veut ça. Mais je m’y adapte très facilement, comme si je jouais un rôle, comme si tout cela n’avait pas d’importance. Comme si la peur d’être rejeté m’était étrangère. Et je dois avouer que cette nouvelle facette de ma personnalité me procure un sentiment de liberté jusqu’alors inconnu.
Elle m’a alors jeté un regard dans lequel j’ai cru lire des regrets, une certaine tristesse. Mais ce sont sans doute mes propres regrets que j’y voyais…
Le destin vient de changer de camp. Est-ce pour mon bien ? Serai-je plus heureux avec une autre femme ? Avec d’autres enfants ? Je n’en sais rien. Je repense à Héloïse et je me répète une fois de plus que si l’on m’a donné l’opportunité de vivre une autre vie, ce n’est sans doute pas pour faire exactement les mêmes choix qu’avant. Sinon, à quoi bon ?