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Citations de Marilyse Trécourt (317)


Il fallait toujours sautiller, comme si on avait des punaises dans les baskets. Son corps ne parvenait pas à se détendre. Elle avait l'impression de bouger comme un robot ! Elle était rouge et essoufflée. Elle dut faire une pause au milieu d'une chorégraphie pour reprendre son souffle et boire une grande rasade d'eau.
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Comme le temps pouvait passer vite. Comme la vie pouvait passer vite et s'arrêter aussi subitement, sans nous laisser le temps de vivre comme on le voudrait vraiment. Elle imagina sa vie s'arrêter là, maintenant, sur cette plage désertée et un sentiment de vide la submergea.
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Mais arrête à la fin ! Qu'est-ce que vous avez tous à penser que vous me connaissez mieux que moi ? C'est absurde ! Je sais ce que je suis et ce que je ne suis pas !
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Tu essayes de te montrer plus forte que tu ne l'es vraiment, tu essayes de réduire ma peine, tu essayes de te comporter déjà comme une adulte. Et c'est cela qui m'attriste, ma chérie. J'aimerais que tu te comportes comme une petite fille de dix ans, rien de plus. Tu comprends ?
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Camille était sortie de la voiture et tremblait de colère. Et de stupeur aussi ! Stupeur de s'entendre dire ces mots-là, des mots qui révélaient ce qu'elle pensait au fond d'elle depuis longtemps, sans jamais oser se l'avouer. Des mots qui sonnaient comme une sentence mais aussi, étrangement, comme une délivrance. Des larmes coulèrent le long de sa joue.
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Je ne suis pas un beau parleur qui exhibe sa musculature pour faire défaillir de pauvres créatures sans défense, dit-il avec l'air d'un petit enfant malheureux, ce qui amusa Camille.
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Elle représente mon dernier espoir. C'est grâce à elle que mon rêve s'accomplira enfin. C'est mon karma !

Je l'ai revue aujourd'hui, à l'hôpital où elle travaille. Elle déjeunait avec une collègue. Je l'ai appelée, elle s'est retournée, mais elle ne m'a pas vu. Je m'étais caché derrière un pilier. J'ai eu peur tout d'un coup. Peur que son amie ne cherche à protéger Camille et ne la dissuade de me revoir. Je dois trouver une autre idée…
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Elle est magnifique. Plus belle que jamais sans doute. Je l'ai regardée comme si c'était la première fois. Je l'ai regardée vraiment, avec mon cœur. Elle est si fragile, alors qu'elle veut se montrer si forte. Elle m'émeut.
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En relevant la tête, elle vit son reflet dans le miroir. Elle ne se reconnaissait plus. C'était comme si ce qu'elle était et ce qu'elle pensait appartenait à une autre qu'à elle-même, une autre qu'elle ne connaissait pas.
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Aline avait trente-deux ans et une joie de vivre inébranlable. Elle était, d'après Camille, une personne authentique. Elle disait souvent ce qu'elle pensait sans vraiment réfléchir aux conséquences, ce qui lui valait de fréquentes prises de bec avec la Michard ! Petite et svelte, elle avait des yeux noisette et rieurs et un corps de rêve. Elle faisait tourner les têtes de quasiment tous les mâles de l'hôpital et goûtait parfois aux charmes de l'un d'eux, en amatrice délicate mais intransigeante. La moindre faute d'assaisonnement et le plat repartait en cuisine ! Camille aimait sa personnalité exubérante, si différente de la sienne.
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L'absence d'Etienne la déstabilisait. Elle n'avait plus de repères, elle ne savait plus ce qu'elle devait faire. Elle s'était dit qu'elle devrait être effondrée sur son lit, à pleurer toutes les larmes de son corps, mais aucune d'elles n'avait consenti à couler. Elle s'était alors sentie encore plus misérable.
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Jamais je n'aurais imaginé que les actualités débitées dans les journaux pouvaient se révéler aussi passionnantes quand elles étaient présentées ainsi, avec naturel, humilité et un humour qui ponctuait mon écoute attentive de grands éclats de rire.
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Elle m'a d'abord tendu le miroir. J'y ai vu une femme entre deux âges, au visage hagard et émacié, aux cernes noirs et profonds, aux cheveux gras et ternes, au regard éteint. Puis elle a glissé la photo sur le côté du miroir. C'était un cliché qu'elle avait pris de moi, quelques mois seulement auparavant. Le portrait d'une jeune fille pétillante de joie de vivre et de santé. Une fille heureuse tout simplement.
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J'ai suivi le chemin de l'amour ! J'ai tout quitté pour lui, le lycée, mes amies, mon monde. Mes parents n'y ont pas vu d'inconvénients. « Suis ton cœur ! Tu as bien le temps d'être raisonnable ! »
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C'est comme ça qu'il se fait appeler, Anthony. Ça lui donne un air de mec cool, un mec branché. Il avait les cheveux longs, une vieille veste en cuir, des santiags râpées et la voix rauque. Il m'a subjuguée. Un regard a suffi pour que je mette à ses pieds tout ce que je possède, mon innocence et mon amour aveugle. Il a tout raflé.

« Camille, t'es ma came, t'es ma reine

T'as volé mon cœur sans haine

Et t'y as gravé ton nom, c'est vrai

Avec une encre que même la mort ne pourra effacer…»
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Mes plus beaux rêves d'avenir. Je me vois déjà médecin, de préférence obstétricienne, celle par qui la vie est possible. J'adore cette existence, dans laquelle j'ai recréé une petite famille autour de moi, une famille constituée de mes deux meilleures amies, Clémence, et Agathe et de Madame Laurence, infirmière la journée et mamie gâteau en soirée avec ses petites protégées. Une famille dans laquelle je joue avec un bonheur intense le rôle de catalyseur. J'adore concevoir des projets, que ce soit pour monter une pièce de théâtre pour la fin d'année, proposer une nouvelle organisation pour notre dortoir, créer des banderoles pour une manifestation antinucléaire, ou, le plus souvent, entraîner mes amies dans des plans rocambolesques et souvent réprimandés.
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Il restait les vieilles commères bien sûr. Assises en grappe dans un coin, elles agitaient des éventails de dentelle noire devant leur visage. Elles devaient croire qu'ainsi on ne les verrait pas épier les autres personnes présentes et déverser leur bile sur ces pauvres victimes. Ses parents étaient encore là eux aussi. Ils avaient l'air fatigués.
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Quand la punition d'Etienne a enfin été levée, le petit garçon qui est sorti de sa chambre n'était plus mon petit frère farceur. C'était un garçon sage, obéissant, calme, studieux. Quand j'essayais de l'entraîner dans l'un de nos jeux d'avant, il me disait « laisse-moi travailler et puis grandis un peu ! ». Ça me rendait malade de le voir comme ça. Pas mes parents qui se félicitaient que leur fils ait enfin mûri et compris le bien-fondé de leur éducation.
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Papa n'était pas souvent à la maison et quand il y était, il laissait volontiers maman s'occuper de nous. Il était un peu comme un étranger pour nous. Parfois, il nous observait jouer, l'air absent, et l'instant d'après, il nous ordonnait de nous taire, sans raison. Je dois bien avouer qu'on le craignait un peu et qu'on se tenait tranquilles, les rares fois où il était là.
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– Camille ! Ne partez pas comme ça !

Mais c'est qui ce type ? Qu'est-ce qu'il me veut ? Ce doit être une sorte de dépravé qui prend un malin plaisir à faire du charme à de pauvres bonnes femmes esseulées. Il ne me connaît même pas. C'est un dragueur professionnel, oui ! Mais pour qui me prend-il ? Pour une fille facile !
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