Le dernier jour d'école, c'est à lui que l'institutrice avait fait lire la dernière page du manuel : « [...] Le fascisme œuvre pour que l'Italie devienne toujours plus grande. » Il avait lu de sa voix sonore habituelle, mais après avoir reçu son livret et chanté les hymnes patriotiques, à l'église, pendant la messe en l'honneur de Saint Louis, il pensait que lui, les choses qu'il avait lues, il ne les avait jamais vues. Pourtant, si c'était écrit dans les livres, cela devait être vrai.