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3.68/5 (sur 19 notes)

Nationalité : Pays-Bas
Né(e) à : Amsterdam , 1956
Biographie :

Marjolijn Hof est née à Amsterdam en 1956 et a été adoptée.

Elle est l'auteur de nombreux textes pour la jeunesse.

Une petite chance, son best-seller, a obtenu de nombreux prix aux Pays-bas. Longtemps bibliothécaire, Marjolijn Hof se consacre aujourd'hui entièrement à l'écriture


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Source : http://www.ricochet-jeunes.org
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Bibliographie de Marjolijn Hof   (4)Voir plus

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Le samedi matin, au petit déjeuner, je me suis lancé.
- C'était qui, ma mère ? j'ai demandé.
Mon père a posé son couteau.
- Ta mère biologique, tu veux dire ?
"Biologique", ça sonnait comme un gros mot pour moi. Ca m'a fait penser à du riz complet non décortiqué. Et aux produits qu'on achète au magasin d'alimentation naturelle de la rue Haute. Mais certainement pas à ma mère.
- Oui
- Nous ne savons pas grand-chose, a répondu mon père. Et tout ce que nous savons, nous te l'avons dit. On t'a déjà tout raconté.
Ouf ! Ils ne m'avaient rien caché.
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Nous sommes revenus ensemble à la voiture. Le vent nous poussait dans le dos. Je pensais au volcan sous sa calotte de glace. J'espérais qu'il y aurait une éruption. Ce serait peut-être une terrible catastrophe. Nous devrions nous enfuir, mais Bjarni nous sauverait. Hjalp, hjalp! Je deviendrais, célèbre. Je serais presque complètement écrasée sous des blocs de rochers, mais bien sûr tout finirait bien. In extremis...C'était toujours comme ça dans les livres et dans les films. D'abord la catastrophe, et puis le happy end.
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- On ne pourrait pas se disputer un peu? ai-je demandé. Tu ne pourrais pas être un petit peu fâché quand je triche?
Mon papi a secoué la tête. Il n'vait absolument pas envie de se disputer avec moi. Mais moi, oui. Je voulais savoir comment il était, quand il sortait de ses gonds. Je voulais en avoir le coeur net. Avec un peu de chance, il se mettrait à taper du pied. Il renverserait le jeu. Les oies et les dés voleraient en l'air. Mon papi était fort en tout. J'espétais qu'il soit aussi très fort pour se mettre en colère.
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Cette histoire parle de pain de troll. Et de deux pierres différentes. Mais ça, même moi, je ne l'ai compris qu'à la fin.
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Il faut que tu comprennes bien cela, Lili. Les choses ne sont pas si simples. Personne n'est tout blanc ou tout noir. Personne ne pense uniquement aux autres. Tout le monde pense aussi un peu à soi. Papa aussi.
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- Est-ce que je suis ton fils, oui ou non ? j'ai demandé à ma mère en rentrant de l'école ce jour-là.
- Oui, tu es mon fils ! Pour toujours ! La seule différence, c'est que tu sors du ventre d'une autre femme.
J'étais content qu'elle soit ma mère numéro Un. A partir de ce moment-là, quand on m'a demandé ce que ça faisait, d'être adopté, je l'ai expliqué à ma manière. J'ai dit que j'étais le fils de ma mère, mais que je venais d'un autre ventre.
Bien sûr, je me posais des questions au sujet de ma mère Zéro. Mais pas beaucoup. Même si j'ai été né ailleurs, j'était le fils de mes parents.
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J'aime dessiner les oiseaux. Parce qu'ils sont compliqués. Au début, on ne sait pas trop par où commencer. Les poules, par exemple : elles bougent dans tous les sens. On n'a aucune idée de ce qu'elles ont dans la tête, mais on s'en fiche, parce qu'elles n'ont pas une vie particulièrement exaltante. Ce n'est que quand on se met à bien les regarder qu'on se rend compte de leur beauté. Par exemple, les plumes sont disposées les unes sur les autres d'une manière très particulière. C'est du boulot, de les dessiner, mais je trouve ça chouette. Il faut capter leur mystère, et il est différent pour chaque poule.
Quand on fait le portrait d'une poule, tout est à sa place. J'aime bien dessiner d'autres animaux aussi, mais en général ils ne sont pas en liberté. Il y a souvent des gens avec eux.
Un jour, Jesse a voulu que je dessine des voitures. Ce n'est pas trop mon truc. Quoi que je fasse, elles ne sont jamais ressemblantes. Une voiture, c'est une voiture. Rien de mystérieux. C'est même pas nécessaire de bien les regarder pour les dessiner.
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Je ne connaissais rien de l'Islande. Il y avait peut-être des loups. Ou des ours. Ou pire, des rats à queue rose.
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J'avais reçu un arbre généalogique avec des cases à remplir. Il fallait que je mette toute ma famille dedans. Ca me plaisait, parce que j'aie ça, ranger les choses à leur place. J'ai commencé par moi. Puis j'ai regardé la case de ma mère. Aïe ! Que faire ?
- J'ai été adopté, j'ai dit à la maîtresse.
- Ce n'est rien ! Dessine une deuxième case !
Me voilà donc avec un arbre généalogique avec deux cases pour la mère. Dans la première, j'ai écrit : "MERE 1", pour ma première mère. Et dans l'autre "MERE 2" pour ma mère de maintenant. J'ai vu tout de suite que ça n'allait pas. Ma mère de maintenant avait été subitement reléguée à la deuxième place. Alors vite, avant que la maîtresse ne voie, j'ai tout effacé et j'ai recommencé. Dans la première case, j'ai écrit : "MERE 0". Et dans la deuxième "MERE 1".
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J'ai longé le supermarché et je suis rentré chez moi. A mi-chemin, je me suis retourné. Maud était toujours au bord du passage clouté. Elle a levé la main et l'a agitée dans ma direction. Je n'ai pas répondu et j'ai continué mon chemin comme si je m'en fichais, mais j'avaisdes chatouillis. A croire que tout mon corps était rempli de petites mains qui faisaient signe.
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