La conversation prit ainsi une place grandissante dans leurs vies. Pour Victoire, c’était l’arène où se déployait leur histoire. Elle pouvait sauter un repas, se coucher quatre heures plus tard, quitte à être fatiguée le lendemain, pour lui parler. Pour Nicolas, c’était la condition de leur activité sexuelle, à laquelle il se pliait de bonne grâce, comme les annexes en tout petits caractères en bas des contrats, qu’on ne découvre que progressivement.