AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.82/5 (sur 443 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

En 1978, Mark Miller rencontre Bob Marley qui lui confie le poste de régisseur de scène. Pendant trois ans, il parcourt le monde avec Bob Marley & the Wailers, alors au sommet de leur gloire.

Présent sur scène et en coulisses lors de 124 concerts, il raconte dans "Sur la route avec Bob Marley 1978-1980" (2008) (On the Road with Bob Marley: A White Knight in Babylon) ses souvenirs de témoin privilégié au cœur de la famille des Wailers.

Proche de la superstar, Mark Miller a suivi son ami Bob jusqu'à la fin de sa vie en 1981.

II sera ensuite organisateur de spectacles et manager des Wailers reformés. Il s'occupe également du spectacle Tosh Meets Marley avec Junior Marvin et d'anciens musiciens de Bob Marley.

Mark Miller est l'organisateur de The International World Music Festival.

+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Mark Miller   (5)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

The new novel by Mark Miller. A terrifyng race against time. In bookshops on May 25th.


Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
La passé est comme les tombes. Le déterrer, ça s'appelle de la profanation.
page 546.
Commenter  J’apprécie          110
Un faussaire ancien repris de justice qui se retrouve comme par hasard dans une salle des ventes où une jeune femme achète une toile à quatre millions de dollars, un type qui attaque la dame à la sortie sans vraiment la blesser et qui disparaît dans la nature pendant que ledit repris de justice se porte à son secours, ces blessures sur votre visage qui m’ont l’air des plus récentes… Moi, je trouve que tout ça mis ensemble ça fait un drôle de tableau, vous trouvez pas ? Genre peinture en trompe-l’œil, vous voyez ? L’abolition de la frontière entre la vie et l’art… une fausse attaque déjouée par un faussaire… un happening, une performance en quelque sorte… Appelez ça comme vous voudrez : c’est vous l’artiste.
Il ne savait pas si la chanson des Strokes disait vrai : celle qui s’intitulait New York City Cops et qui prétendait que les flics de New York ne sont pas très futés. C’était peut-être juste un cliché bidon pour gosses de riche. Après tout, le chanteur des Strokes n’avait grandi ni dans le Queens ni dans le Bronx. Parce que le flic que Léo avait en face de lui avait tout l’air d’être plutôt futé et vicieux, contrairement à ce que disait la chanson.
Commenter  J’apprécie          30
Il paraît qu'il faut être fort, qu'il faut rester stoïque face au malheur. Laissez-moi vous dire que tout ça, c'est des conneries. Ne me parlez pas du chagrin et n'employez surtout pas ce mot à la mode :"résilience". Ne me parlez pas de l'oubli et du temps qui passe. Je ne veux pas oublier. Pleurez. Pleurez tout votre soûl, pleurez autant qu'il vous plaira. Vous avez le droit de pleurer, vous avez le droit d'avoir mal, parce que la vie fait mal, qu'elle a des dents et que, tôt ou tard, croyez-moi, elle vous fera payer d'une manière ou d'une autre tous les petits instants de bonheur qu'elle vous a octroyés.
Commenter  J’apprécie          20
C’est pourtant le deuxième pays le moins heureux avec le plus fort taux de suicide des pays développés, répondit-il. Les Coréens du Sud, je veux dire : ceux du Nord ont d’autres soucis. Pour lutter contre leur désespoir et mieux apprécier la vie, certains Coréens organisent de fausses funérailles : le faux mort enfile un habit mortuaire, rédige une lettre d’adieu à ses proches et allume une bougie devant son cercueil, dans lequel il reste enfermé environ une demi-heure, dans le noir – il y a des trous pour l’aération. Il paraît que ça vous enlève tous vos tracas. Pour un temps en tout cas.
Commenter  J’apprécie          20
Les événements s'enchaînaient , se précipitaient , se bousculaient - je me sentais dépassé, emporté, avec une certitude toutefois: c'était loin d'être fini.
Commenter  J’apprécie          30
Il la considéra avec un œil de peintre. Ses cheveux et ses prunelles couleur châtaigne brillaient comme des marrons au feu dans la lueur des bougies, lueur qui rehaussait également ses pommettes hautes, ses longs cils plus clairs et l'émail de ses jolies dents très blanches.
Commenter  J’apprécie          20
Léo sourit, se souvint qu’en prison – où les moments de tranquillité, les moments qu’on a à soi sont rares –, le sommeil était une denrée précieuse. Il s’était remis à neiger derrière les fenêtres : de gros flocons épars et duveteux, qui voletaient mollement dans l’air froid, dérivant à travers la rue. Il ressortit et marcha jusqu’à la supérette la plus proche, où il acheta des produits de nettoyage, du dentifrice, du shampoing, du savon, une brosse à dents neuve, puis il se rendit au Gourmet Garage sur Broome Street, où il fit le plein d’œufs, de pâtes, de café en grains, d’huile d’olive, de steaks, de poulet frit de Caroline et de frites d’igname, d’espadon, de bok choy et de radicchio rouge de Trévise.
Commenter  J’apprécie          10
Le côté fauve venait peut-être de ses trois années passées à Rikers : agressions, maltraitance des détenus par les gardiens et entre détenus, sadisme, abus sexuels, trafics en tous genres, fouilles à nu devant les autres prisonniers, la jungle de béton – qui renfermait une clinique, une chapelle, des terrains de base-ball, une centrale électrique, une piste d’athlétisme et deux boulangeries – traînait une réputation de violence qui en faisait l’une des pires prisons des États-Unis. Le 22 juin 2017, le maire de New York lui-même avait annoncé son intention de fermer Rikers dans les dix ans.
Commenter  J’apprécie          10
Un cocker spaniel. Très bon niveau de socialisation. S’entend bien avec les gens, les enfants, les autres chiens, mais il est sensible au bruit, qui peut parfois le stresser. Correctement dressé, c’est un compagnon obéissant, affectueux, d’une nature équilibrée et joyeuse. Qui cherchera toujours à faire plaisir à son maître et l’accompagnera dans son jogging, par exemple, ajouta-t-il en considérant la silhouette athlétique de Léo.
Le cocker les observait. Il était calme, mais il avait une petite lueur dans ses yeux bruns, un friselis presque imperceptible
Commenter  J’apprécie          10
Elle a six ans, ce 24 décembre, et elle patine sur la patinoire du Rockefeller Center aux côtés de sa mère quand soudain elle se tord la cheville et tombe. Sur la glace, elle se tient la cheville, grimace, est sur le point de pleurer. Sa mère s’est arrêtée à sa hauteur : « Relève-toi, dit-elle en la toisant de haut, tout le monde te regarde. Arrête de pleurer, ce sont les poules mouillées qui pleurent, je n’aime pas les poules mouillées. Tu me fais honte. Ne fais pas honte à ta mère, s’il te plaît, relève-toi. »
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Mark Miller (603)Voir plus

Quiz Voir plus

Amélie Nothomb ou Eric-Emmanuel Schmitt

Acide sulfurique ?

Amélie Nothomb
Eric-Emmanuel Schmitt

10 questions
25 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..